Lettre mensuelle d'information des adhérents - N° 179 - Décembre 2025

Retrouvez les conseils de consommation de notre association dans la rubrique Focus Conso sur la chaîne BFM TV Lyon tous les jeudis soir (Émission "Bonsoir Lyon" de 18h30 à 19h00).
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SOMMAIRE
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1. Pesticides : de nombreux résidus dans les tomates espagnoles et marocaines

Vous avez du mal à envisager un apéritif sans petites tomates, même en plein cœur de l’hiver ? Vous n’êtes probablement pas le seul…

Il faut dire que, face à des barquettes vendues à des prix imbattables (parfois moins d’un euro !), il est facile de se laisser tenter. Sauf qu’une offre aussi alléchante ne peut se faire qu’au prix d’un bilan social et environnemental très lourd, comme le montre une récente enquête de Que Choisir.

En moyenne, plus de la moitié des tomates marocaines analysées et 80 % de celles espagnoles présentaient plusieurs résidus de pesticides, contre 15 % des françaises. Et si l’on se concentre uniquement sur les molécules aujourd’hui officiellement reconnues comme dangereuses pour la santé par les autorités européennes (cancérigènes, perturbateurs endocriniens…), 6 % des tomates conventionnelles françaises en étaient porteuses, contre près de 40 % de celles importées d’Espagne ou du Maroc.

Des résultats qui ne concernent a priori pas que les petites tomates achetées en hiver, mais toutes les variétés, achetées à n’importe quel moment de l’année.

Source : Que Choisir

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2. Réduire le gâchis, enfin ?

La plupart des médicaments périmés restent généralement sûrs et efficaces pendant des mois, voire des années, après leur date limite. C'est un secret de polichinelle. De nombreuses études scientifiques l'ont démontré, les experts le savent, les médecins l'admettent et les autorités l'exploitent lorsqu'elles repoussent les dates de péremption de médicaments en pénurie.

Pour porter le sujet à la connaissance de tous et faire bouger les choses, Que Choisir a fait analyser en laboratoire, en 2024, des antidouleurs périmés. Résultat : sur les 30 boîtes testées, 24 étaient encore efficaces à plus de 90 %. Depuis, Que Choisir demande aux autorités et aux laboratoires d'établir des dates de péremption plus conformes à la réalité.

L'idée semble infuser, comme en témoigne le rapport de la Cour des comptes de septembre 2025 sur le bon usage des produits de santé (comprendre plutôt sur les mauvais usages). Pour les produits utilisés à l'hôpital, explique-t-elle, il existe un délai de péremption après la préparation du produit en seringue en vue de son administration.

Pour un anticancéreux (daratumumab), le délai est officiellement de 36 heures aux termes desquels il doit être jeté. Mais une récente étude a montré qu'il était encore stable durant 28 jours ! Ledit médicament coûtant 1 milliard par an à l'assurance maladie, on voit bien l'enjeu de ne pas jeter.

Source : Que Choisir Santé

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3. Œufs importés d’Ukraine : une solution… ou un problème ?

Le rayon des œufs en grandes surfaces est régulièrement vidé par les clients, les distributeurs peinent à la réapprovisionner et ce n’est pas près de s’arranger. Les œufs affichent un taux de rupture de stock de plus de 13 % depuis le début de l’année alors que les spécialistes disent qu’un taux de rupture acceptable est de l’ordre de 2 %.

Raison de ces ruptures : le très fort engouement des Français pour cet aliment : + 8,3 % de chiffre d’affaires par rapport à 2024, + 6,2 % de boîtes vendues. Le produit est plébiscité surtout chez les plus jeunes, particulièrement chez ceux sans enfant. La boîte de 6 œufs constitue un apport de protéines animales abordable, quelle que soit la filière : 2,08 € en moyenne, à comparer par exemple au prix de la viande de bœuf (16,11 € le kilo).

Face à cet engouement, la filière française peine à suivre la cadence : les capacités de production tournent à plein régime et ne suffisent plus actuellement à absorber cette forte demande qui devrait, en principe, entraîner une hausse des prix. Il n’en est rien. En octobre, l’œuf n’avait augmenté que 1,2 % depuis un an.

Comment expliquer ce phénomène ? Parce que certains distributeurs se sont tournés vers l’étranger pour s’approvisionner, à la grande colère des producteurs français. Depuis le printemps 2025, les professionnels de la filière française, réunis au sein du Comité national pour la promotion de l’œuf (CNPO), dénoncent la commercialisation d’œufs issus de poules ukrainiennes dans les rayons de plusieurs enseignes.

« Ces œufs ne respectent pas les normes de production et peuvent contenir des substances interdites en Europe, entraînant un risque sanitaire important pour le consommateur », affirment-ils, en demandant le renforcement des contrôles. Plusieurs alertes sanitaires ont été, en effet, lancées cet été sur des œufs ukrainiens qui contenaient des résidus d’antibiotiques interdits dans l’Union européenne depuis plus de 15 ans.

Source : 60 Millions de consommateurs

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4. Augmentations en vue avec la vente prochaine de SFR

La réduction de 4 à 3 opérateurs provoquerait probablement la hausse des abonnements à terme. Si le groupe Altice a décliné l’offre de rachat de 17 milliards d’euros présentée par Orange, Bouygues Télécom et Free, la vente de SFR reste d’actualité.

Deux éminents professeurs d’économie, conviés en tant qu’experts sur le sujet par la Commission des affaires économiques du Sénat, ont rendu un avis sans appel : la réduction du nombre d’opérateurs entraînerait immanquablement une hausse des abonnements au bout d’un an ou deux suite à la baisse de la pression concurrentielle.

De surcroit, les clients des marques à bas coût telles que B&You (Bouygues Télécom) ou Sosh (Orange) seraient incités à se tourner vers des offres premium plus chères. Ces hausses ne permettraient probablement pas pour autant de bénéficier d’une meilleure qualité de service ; si la concurrence pousse à l’innovation, l’effet peut être inverse quand elle est trop pesante.

L’ambition des 3 opérateurs de se partager SFR n’est pas nouvelle, le but étant de trouver des relais de croissance tout en évitant l’arrivée d’un nouvel acteur. Ils considèrent que cette concentration les aiderait à faire face aux gros investissements à venir dans la fibre optique, la 5G et l’IA.

Le scénario retenu dépendra de la répartition des actifs arrêtée entre eux et des obligations imposées par l’Autorité à la concurrence.

Les professeurs ont rappelé les spécificités du marché français par rapport à l’étranger avec des parts de marchés entre opérateurs assez proches, et un marché des professionnels largement dominé par Orange ; les entreprises pourraient ainsi être plus impactées que les particuliers.

Source : Que Choisir

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5. Jackpot pour Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp)

La consultation par Reuter de documents internes à Meta révèle que des publicités frauduleuses et tentatives d’arnaques sur leurs plateformes réalisent des milliards de dollars de chiffre d’affaires, … en toute conscience du groupe.

Notre association avait vu juste dans son article intitulé « Facebook, le réseau social préféré des arnaqueurs ? » publié il y a quelques mois ! 10% des revenus annuels du mastodonte proviennent de publicités pour des escroqueries ou des produits interdits, ce qui représente quelques 13 milliards d’euros.

15 milliards de publicités par jour sont exposées par Meta ! Elles concernent, rien que ces derniers mois, le chauffage au bois, la rénovation énergétique, des faux conseillers bancaires, des panneaux solaires, des placements financiers, des sociétés de transport entre autres.

Selon Reuters, « Meta ne bannit les annonceurs que si ses systèmes automatisés estiment à au moins 95 % de certitude qu’ils commettent une fraude » ; en deçà, Meta pense que l’annonceur est probablement un escroc, mais se contente de le « pénaliser » en lui gonflant ses tarifs publicitaires, … ce qui revient à engranger plus de bénéfices ! Et, pour compléter leur cynisme, le système de personnalisation des publicités fait que les utilisateurs cliquent sur des publicités frauduleuses pour en voir davantage.

Si Meta cherche à réduire ces revenus illicites, il s’inquiète sur l’impact d’un assainissement trop rapide sur ses prévisions commerciales. On ne peut que constater que les différentes règlementations n’arrivent pas à imposer une protection des utilisateurs.

Source :Que Choisir

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6. Le droit de rétractation confirmé dans le cas d’un achat de voiture à distance

Le droit de rétractation applicable (hors cas particuliers définis par le code de la consommation) pour un achat à distance vaut pour celui d’une voiture neuve, sur le site d’un mandataire par exemple.

Certains sont séduits par les tarifs pratiqués notamment par des mandataires par comparaison à ceux des concessions et par la simplicité des démarches. La Cour de cassation a acté que le droit de rétractation de 14 jours après livraison, établi par le code de la consommation, s’applique bien lors d’un achat de véhicule.

Dans le cas traité, la Cour a considéré que, bien que les conditions générales de vente excluaient l’exercice de ce droit, et que le vendeur n’avait pas de stock, le véhicule avait été choisi parmi les configurations standards du constructeur et que, par conséquent, il ne s’agissait pas d’une commande "personnalisée sur mesure" (l’immatriculation n’est pas une raison suffisante comme il ressort d’une décision antérieure de la Cour de cassation) ; le bien restait manifestement revendable. Cet achat échappe donc à l’exclusion du droit de rétractation prévue par le code de la consommation pour des biens nettement personnalisés.

Pour rappel, a contrario, un achat en agence chez le mandataire ou le concessionnaire ne bénéficie pas de ce droit, hormis au travers d’un crédit affecté.

Source : Que Choisir

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7. L’assurance auto flambe : comment faire baisser le tarif

Les primes d’assurance auto augmenteront en 2026. On peut limiter la facture. Ces prochaines semaines, les automobilistes vont recevoir le montant de leur prime ou cotisation d’assurance automobile, une hausse de l’ordre de 4 à 5 % devrait avoir lieu, soit de quatre à cinq fois plus que l’inflation !

Les multiples raisons des augmentations
Parmi les justifications avancées par les assureurs pour augmenter leurs tarifs, les accidents ayant causé la mort d’un piéton ou d’un cycliste, qui ont augmenté de 10 % en 2024. Mais aussi le vol d’accessoires sur les véhicules, en hausse de 3,8 %, comme le vol de la batterie sur les voitures hybrides. Les SUV représentent deux tiers des vols de voiture, quasiment tous dérobés par piratage informatique, sans effraction visible.

Depuis 2021, l’usage du mobile et des stupéfiants grimpe dans les causes d’accidents mortels. Ajoutez le coût des réparations en hausse de 4,4 %, et voilà pourquoi les cotisations augmenteront en 2026.

Il existe un moyen pour limiter la hausse : changer d’assureur. Depuis 2015, la loi Hamon permet de résilier son contrat à tout moment après un an d’engagement. C’est le nouvel assureur qui s’occupe des démarches.

Des barrières psychologiques
Alors pourquoi ne change-t-on pas d’assureur ? Plus de 4 automobilistes sur 10 ne voient pas d’intérêt économique à le faire. Pourtant, en utilisant un comparateur on peut réaliser jusqu’à 438 € d’économies.

D’autres moyens pour faire baisser la facture : certains assureurs proposent des réductions pour ceux qui ne conduisent que sur leur temps libre ou parcourent moins de 5 000 km/an.

Source : 60 Millions de consommateurs

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8. Chèque énergie : la campagne d’envoi démarre, les arnaques aussi !

Depuis le 3 novembre, 3,8 millions de ménages reçoivent le chèque énergie. Depuis 2018 chaque campagne d’envoi s’accompagne de tentatives d’escroqueries.

Cette aide est versée sous conditions de ressources. Sont éligibles les ménages au revenu fiscal par unité de consommation inférieur à 11 000 €. C’est près de 2 millions de moins qu’en 2024 (5,6 millions), au grand dam de l’UFC-Que Choisir qui régulièrement dénonce les atteintes au dispositif par l’exécutif pour plus d’économies.

Le montant des chèques, qui varie de 48 € à 277 €, n’a pas été revalorisé depuis 2019. Dans la majorité des cas, les foyers reçoivent ce chèque énergie sans aucune démarche de leur part. Nouveauté 2025 : depuis le 10 juillet, les bénéficiaires peuvent demander sa dématérialisation, via leur compte sur chequeenergie.gouv.fr. Si vous n’avez pas reçu votre chèque, il est possible de faire une demande en ligne, sur guichet.chequeenergie.gouv.fr, jusqu’au 28 février 2026.

Gare aux fraudes
Début octobre, les pouvoirs publics ont lancé une campagne d’information sur le chèque énergie, vous invitant à vérifier votre éligibilité. Depuis son lancement, le chèque énergie est la cible d’imposteurs usurpant l’identité de services publics. Exemple : vous recevez un courriel vous informant que votre chèque énergie d’un montant exceptionnel vous attend en vous identifiant sur un "site officiel", en réalité on vous demandera vos coordonnées bancaires.

Le procédé se décline aussi par démarchage au domicile, SMS ou appel téléphonique. L’alerte figure sur le site officiel chequeenergie.gouv.fr et sur celui de l’Agence de services et de paiement. Avec un accent mis sur les appels téléphoniques frauduleux. Il y a un moyen de repérer ces escroqueries, « jamais vos coordonnées bancaires ou autre information personnelle sensible ne vous seront demandées », rappelle Bercy.

Source : Que Choisir

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9. Fourrière : plus besoin de passer par le commissariat

Un décret récemment publié vise à simplifier de manière significative la procédure de récupération d'un véhicule qui a été mis en fourrière.

Jusqu'à présent, l'automobiliste était obligé de se rendre dans un commissariat ou une gendarmerie pour obtenir une mainlevée, document indispensable pour pouvoir retirer son véhicule auprès de la société de fourrière. Cette étape occasionnait souvent une attente jugée longue, ajoutant une contrainte importante à la démarche de récupération.

La nouvelle procédure supprime cette obligation de passage préalable par les forces de l'ordre. Désormais, l'autorisation de restitution du véhicule est gérée directement par la préfecture, qui se charge de transmettre l'information de mainlevée à l'exploitant de la fourrière par voie électronique. L'usager doit uniquement se présenter à la fourrière en se munissant de son permis de conduire, du certificat d'immatriculation du véhicule, ainsi que d'une pièce d'identité.

Le gardien de la fourrière vérifie ensuite sur un système informatique sécurisé si la mainlevée administrative a été prononcée. Si le véhicule est apte à circuler (c'est-à-dire assurance et contrôle technique valides), il peut être restitué immédiatement après l'acquittement des frais de fourrière.

Dans le cas où la mise en fourrière est due à un défaut de contrôle technique ou d'assurance, le véhicule ne sera pas restitué sur-le-champ. L'automobiliste devra obtenir une autorisation de circuler provisoire de sept jours pour régulariser sa situation avant de récupérer définitivement son bien.

Source : Que Choisir

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10. Malus sur les véhicules d’occasion : une poignée d’autos concernées

La loi de finances 2026 prévoit l'instauration d'une nouvelle taxe ciblant les véhicules d'occasion les plus lourds, complétant ainsi le malus écologique déjà en vigueur pour les véhicules neufs.

Cette taxe s'applique exclusivement lors de la première immatriculation en France d'un véhicule d'occasion importé de l'étranger. Elle n'a donc aucune incidence sur la revente d'un véhicule déjà immatriculé sur le territoire national, ce qui limite considérablement sa portée sur le marché.

Le seuil de déclenchement du malus est fixé à 1 800 kg, avec une taxation de 10 € par kilo excédentaire. Un abattement est toutefois prévu en fonction de l'âge du véhicule, réduisant la taxe de 10 % par année écoulée depuis sa première immatriculation. Ce mécanisme d'abattement a pour effet d'exonérer totalement les véhicules de plus de dix ans de cette nouvelle imposition.

De plus, les familles nombreuses (à partir de trois enfants à charge) bénéficient d'une réduction de 200 kg par enfant, diminuant encore le nombre de véhicules concernés par la taxation. En pratique, le nombre de véhicules réellement assujettis à cette taxe est estimé à seulement quelques milliers par an. L'impact attendu sur les recettes de l'État et, plus encore, sur l'incitation à la transition écologique du parc automobile est donc jugé négligeable.

Source : Que Choisir

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11. "Fabriqué en France" : comment s’y retrouver et éviter les pièges ?

La DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) met en garde les consommateurs contre l’utilisation abusive de l’allégation "Fabriqué en France". Cette mention, très valorisante, doit légalement respecter des règles d'origine strictes, notamment que la marchandise ait subi sa dernière transformation ou ouvraison substantielle en France.

Le produit peut aussi se prévaloir de cette mention s'il tire son caractère essentiel d'une ouvraison ou d'une transformation effectuée sur le territoire national. Or, la DGCCRF constate régulièrement des pratiques illicites de "francolavage" visant à induire le consommateur en erreur sur l'origine réelle des produits. Ces pratiques de tromperie incluent l'utilisation abusive de la mention "Fabriqué en France" pour des produits n'ayant subi qu'une transformation minimale sur le sol français, comme un simple découpage ou reconditionnement.

Une autre méthode consiste à utiliser des symboles nationaux (coq gaulois, drapeaux, liseré tricolore) sur des produits qui sont pourtant importés, dans le but de créer l'illusion d'une fabrication nationale. Pour éviter de tomber dans ces pièges, l'autorité recommande de toujours vérifier l'étiquetage détaillé et l'indication de l'adresse du fabricant ou du conditionneur.

Il est donc essentiel de ne pas se fier à la seule allégation « Fabriqué en France » et de s'assurer qu'elle est corroborée par d'autres informations claires sur l'origine du bien.

Source : DGCCRF

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