Lettre mensuelle d'information des adhérents - N° 177 - Octobre 2025

Nous avons le plaisir de vous informer qu’une nouvelle campagne "Énergie moins chère ensemble – Électricité" (EMCE) sera lancée en novembre prochain.

Un appel d’offres a déjà été envoyé aux fournisseurs d’énergie et le lauréat sera sélectionné mi-octobre. Vous serez tenu informé de la nouvelle proposition de contrat.

Parallèlement, le contrat souscrit en 2023 par le biais de l’offre groupée arrivant à échéance prochainement, Octopus (lauréat de la dernière campagne EMCE électricité) est en train d’envoyer à ses clients actuels une proposition de reconduction de leur contrat, avec une réduction de -10% sur 2 ans.

Notre conseil est d’attendre de connaître le tarif que nous proposerons très bientôt avant de souscrire à l’offre proposée par Octopus.
SOMMAIRE
Toutes les imagettes sont cliquables si vous souhaitez les agrandir.
Liens vers des sites du Mouvement UFC-Que Choisir et des organismes partenaires
 
1. Le site du Réseau Anti-Arnaques fait peau neuve

L’association Réseau Anti-Arnaques est spécialisée depuis 17 ans dans la lutte contre les arnaques de la consommation. Elle est association partenaire de l'UFC-QUE CHOISIR et est devenue la "bête noire" de certains professionnels. Son terrain de chasse est notamment constitué par les réseaux sociaux riches en offres douteuses ou frauduleuses.

Sous un mois, l’association va inaugurer un site vitrine "arnaques-infos.org" dans l'objectif de renforcer la prévention anti-arnaques. À ce titre elle a investi une grande partie de son budget de fonctionnement dans la construction de ce site renforcé par des outils adaptés à son activité.

Aujourd'hui elle lance une souscription pour soutenir ce projet ambitieux et nécessaire à tout consommateur : "10 € pour un site". Chacun, sympathisant de la défense de la cause consumériste, est ainsi invité par le Réseau Anti-Arnaques à effectuer un versement de 10 € (ou plus) et à participer à cette cagnotte afin de renforcer les moyens techniques anti-arnaques.

Voici le lien LEETCHI

L’UFC-Que Choisir Lyon Métropole & Rhône s’associe à cette démarche. Un grand merci par avance pour votre soutien à cette association dont l’utilité n’est pas à démontrer.

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2. Nutrition : de mystérieux ingrédients pour remplacer le sucre

Une nouvelle génération de produits alimentaires, comme certaines pâtes à tartiner et substituts de sucre, remplace le sucre traditionnel par des ingrédients tels que des édulcorants de charge ou des fibres végétales solubles. Ces alternatives permettent aux fabricants d'obtenir un Nutri-Score A et d'afficher la mention "sans sucres ajoutés".

Bien que ces produits contiennent moins de sucre, ils peuvent présenter des défauts organoleptiques, comme un goût moins intense ou une texture inhabituelle. Les substituts de sucre se classent en plusieurs catégories : les édulcorants de charge (comme l'érythritol), les édulcorants intenses (comme l'aspartame ou la stévia) et les fibres végétales (inuline).

Sur le plan de la santé, ces produits ont des effets mitigés. Ils peuvent aider à réduire l'apport calorique, mais les autorités sanitaires, comme l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) restent prudentes.

L'utilisation de ces substituts dans des aliments ultra-transformés maintient l'appétence pour le goût sucré et n'offre pas les bénéfices nutritionnels des aliments bruts. De plus, une consommation excessive de fibres peut entraîner des troubles digestifs.

Enfin, la transparence de l'étiquetage est souvent remise en question. Les fabricants utilisent parfois des termes vagues comme "fibres végétales solubles", ce qui ne respecte pas toujours les réglementations européennes et peut induire le consommateur en erreur.

Source : Que Choisir

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3. Bronchiolite : les seniors doivent-ils se faire vacciner ?

Le virus respiratoire syncytial (VRS), classiquement associé à la bronchiolite chez les nourrissons, représente une menace significative et souvent sous-estimée pour les personnes âgées. Contrairement à une idée répandue, les réinfections par le VRS chez les seniors peuvent être particulièrement graves, provoquant des complications respiratoires et cardiaques, et contribuant activement à la mortalité hivernale.

En France, le VRS est responsable d’un nombre important d'infections aiguës, d'hospitalisations et de décès chaque année. Face à ce fardeau, 3 vaccins (Abrysvo, Arexvy, mRESVIA) sont désormais commercialisés. Depuis l'automne 2024, la Haute Autorité de santé (HAS) recommande leur administration aux personnes de plus de 75 ans, ainsi qu'aux 65 ans et plus présentant des pathologies chroniques cardiaques ou respiratoires.

Cependant, malgré cette recommandation, les vaccins ne sont pas encore remboursés. Cette situation s'explique par le fait que les essais cliniques initiaux n'avaient démontré qu'une réduction des infections des voies respiratoires basses, sans preuve d’efficacité sur la prévention des formes les plus graves, des hospitalisations et des décès.

Néanmoins, des données "en vie réelle" obtenues récemment aux États-Unis ont révélé une efficacité bien plus convaincante, suggérant une réduction d'environ 70 % des passages aux urgences, des hospitalisations et des décès, soit une performance supérieure à celle des vaccins antigrippaux.

L'efficacité du vaccin anti-VRS semble en outre se maintenir pendant au moins 2 ans, remettant en question la nécessité d'une injection annuelle. De plus, une extension des recommandations aux adultes à risques de 18 à 59 ans est à l'étude.

Source : Que Choisir

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4. Le Covid toujours là

En 2023, la France a connu une double réalité sanitaire : si le cancer s'est imposé comme la principale cause de mortalité, le Covid n'a pas disparu.

Avec 14 222 décès, le coronavirus s'est classé comme la neuvième cause de mortalité, se montrant plus meurtrier que l'ensemble des autres maladies infectieuses et parasitaires comme la tuberculose, le VIH ou les hépatites.

Ces chiffres mettent en lumière la persistance du virus et son impact significatif sur la santé publique, bien qu'il ne soit plus en tête des préoccupations médiatiques. Ils rappellent la nécessité d'une vigilance continue et d'une prise en charge des infections respiratoires.

Source : Que Choisir Santé

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5. Arnaque au colis : les escrocs tentent une nouvelle approche

Vous recevez un SMS pour savoir si vous êtes chez vous et pensez entamer une discussion avec un être humain.

Explications
Vous faite l'objet d’une tentative de phishing, une variation de l’arnaque au faux livreur. Des personnes ont reçu un SMS du style : « Bonjour vous êtes chez vous ? » ou « Bonjour vous êtes à la maison ? » Le but : vous soutirer des informations personnelles.
C'est une anarque au colis. En prétextant un paquet trop gros pour la boîte aux lettres, un échange entre le destinataire du SMS et le pseudo-livreur a lieu. Si vous répondez au message en cliquant sur un lien pour choisir un « créneau ou point relais », vous devrez renseigner vote identité et vos coordonnées bancaires. Ce vol de données peut-être le point de départ d’une arnaque au faux conseiller bancaire.

Illusion de proximité
D’habitude, la victime ne reçoit qu’un SMS, contenant un lien vérolé. Le simulacre met en confiance, créant un sentiment de proximité, mais une personne avertie reconnaîtra les messages automatiques, en réponse à des mots-clés (« oui », « non », « c’est qui ? »).

Nos conseils
➢ Si vous recevez un SMS, vérifiez les informations transmises et rendez-vous sur le site de la société de livraison, ne cliquez pas sur le lien du texto. Transférez le SMS au 33700, numéro, reconnu par les pouvoirs publics. Vous pouvez aussi faire un signalement en ligne sur Cybermalveillance ou SignalConso .
➢ Si vos données ont été volées, faites opposition à votre carte bancaire et surveillez les mouvements de votre compte. Si vous recevez un appel de votre banquier au prétexte que vous êtes victime d’escroquerie sur votre compte, rappelez-le pour vous assurer que c’est bien lui que vous avez eu au téléphone.

Source : Que Choisir

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6. Médiation : jusqu’à 10 000 € d’amende si vous ignorez le rendez-vous chez le juge

Depuis le 1er septembre 2025, si vous ne vous présentez pas à une réunion sur la médiation ou la conciliation ordonnée par un juge, vous vous exposez à une amende civile pouvant atteindre 10 000 € en cas d’absence injustifiée.

Une convocation obligatoire
Le juge civil peut enjoindre aux parties de rencontrer, un conciliateur de justice ou un médiateur. Cette rencontre, obligatoire, n’est pas une médiation en tant que telle car elle a pour objet d’informer les parties des avantages et du coût d’une éventuelle médiation ou conciliation.
Désormais, le conciliateur ou le médiateur est tenu d’informer le juge de l’absence d’une partie à la réunion ordonnée. Seuls des motifs légitimes permettent d’éviter la sanction. Notez que si votre convocation est antérieure au 1er septembre, vous ne courez pas le risque d’amende civile, celle-ci ne pouvant être prononcée que pour des injonctions délivrées après cette date.

Gratuit pour l’information, payant si vous engagez la médiation
Alors que la conciliation, par un conciliateur bénévole nommé par la Cour d’appel, est entièrement gratuite, il n’en va pas de même de la médiation, la rémunération du médiateur n’étant pas réglementée. Le premier rendez-vous ordonné par le juge, est gratuit. Si les parties décident d’ouvrir une médiation, elles devront en assumer les frais. Les personnes à faibles revenus peuvent bénéficier de l’aide juridictionnelle.

Une durée de médiation plus longue
La durée de la conciliation ou de la médiation judiciaire passe de 3 à 5 mois. Afin de limiter les interventions d'un juge, la loi autorise la pratique des "ordonnances à double détente". Ceci permet aux parties de s’informer sur la conciliation ou la médiation et de poursuivre leurs échanges amiables.

Avec l’instauration de cette sanction, la conciliation et la médiation cessent d’être de simples alternatives facultatives, pour devenir un passage obligé dans le parcours judiciaire. L’objectif est de rendre la justice plus rapide, plus apaisée et surtout de désengorger les tribunaux.

Source : Que Choisir

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7. Cookies : la CNIL frappe fort contre Google et Shein

La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a infligé 2 amendes à Google et Shein, accusés de ne pas avoir respecté la législation sur les traceurs déposés sur les terminaux des utilisateurs. 325 millions d’euros pour Google, 150 millions pour Shein, les 2 acteurs du numérique ont écopé de lourdes amendes.

Déjà condamnée il y a quelques semaines par la répression des fraudes pour des pratiques commerciales trompeuses, Shein est cette fois accusée d’avoir déposé des cookies publicitaires sur les ordinateurs des internautes avant que ceux-ci n’aient eu la possibilité de les accepter ou de les refuser. Les visiteurs n’étaient informés ni de la finalité des informations collectées par les cookies, ni du nom des sociétés autorisées à en déposer. Si l’internaute refusait les cookies ou retirait son consentement, des traceurs étaient déposés et continuaient à transmettre des données en toute illégalité.

Amende record
Quant à Google, après avoir déjà été sanctionnée il y a 5 ans, elle écope d'une amende ainsi que d’une astreinte de 100 000 € par jour de retard. Jusqu’en octobre 2023, les internautes qui créaient un compte Google étaient incités à accepter le dépôt de traceurs et n’étaient pas informés que l’accès au service était conditionné au dépôt de logiciels publicitaires. L’entreprise est aussi sanctionnée pour avoir inséré dans sa messagerie Gmail des encarts publicitaires ressemblant à des courriers électroniques, sans le consentement des utilisateurs.
Shein a d’ores et déjà annoncé un recours devant le Conseil d'État et la Cour de justice de l'Union européenne jugeant la sanction « disproportionnée » et « politique ». Quant aux responsables de Google, ils assurent laisser à leurs utilisateurs la possibilité de contrôler les annonces. Toujours est-il qu’aux États-Unis, le géant américain a été condamné à verser 425,7 millions de dollars de dédommagement à près de 100 millions d’utilisateurs pour avoir collecté leurs données privées alors qu'ils avaient désactivé ce paramètre.

Source : Que Choisir

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8. Factures d’électricité erronées : ENI accepte de payer 275 000 euros d’amende

Le fournisseur d’électricité et de gaz ENI, rebaptisé Plénitude en octobre 2024, a accepté de payer une amende transactionnelle de 275 000 euros.

Cette amende met un terme à un litige lié à des factures et échéanciers erronés envoyés à plus de 77 000 clients en France. L'enquête menée par la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a ciblé la période allant de mai 2022 à mai 2023.

Les faits ont été qualifiés de délit de "pratique commerciale trompeuse". Le litige concernait les clients ayant choisi le paiement par mensualisation. En pleine crise énergétique et malgré la flambée des prix, les mensualités proposées par ENI étaient largement sous-évaluées et déconnectées de la réalité tarifaire. Ces montants faussement rassurants induisaient les clients en erreur sur le coût réel de leur consommation.

Lors de la facture de régularisation annuelle, les sommes réclamées pouvaient atteindre plusieurs milliers d’euros. Par ailleurs, ENI avait déjà remboursé 50 millions d'euros fin 2023 à 100 000 clients pour d'autres erreurs liées au bouclier tarifaire.

Source : Que Choisir

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9. Location : le propriétaire peut-il garder un double des clés ?

Le propriétaire d’un logement a le droit de conserver un double des clés de l'habitation qu'il loue. Ce point est rappelé par la Direction de l'information légale et administrative (DILA) et est légalement permis.

Toutefois, ce droit est assorti d’une limite extrêmement stricte : le bailleur n’a jamais le droit de pénétrer dans le logement sans l'autorisation expresse de son locataire, tant que le bail est en cours.

Une entrée sans permission, même en cas d'urgence, est considérée comme une violation de domicile (délit passible d’un an de prison et de 15 000 € d'amende).

De son côté, le locataire est libre de changer la serrure (où le cylindre) à ses frais sans demander l’accord du propriétaire. Il devra cependant lui remettre toutes les clés à la fin du bail, voire réinstaller le cylindre d'origine.

Source : Que Choisir

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10. Hypertension : des complications graves

L’hypertension artérielle entraîne des complications cardio-neuro-vasculaires (artériopathies, AVC, infarctus…), mais aussi rénales.

Une récente étude de Santé publique France a montré qu’un tiers des hospitalisations dues à ces complications proviennent de l’hypertension.

Au total, on estime que 55 000 décès (soit 8,5 %) étaient attribuables à l’hypertension en 2021. Une fois le diagnostic posé, il est donc important de suivre un traitement qui réduit tous ces risques.

Source : Que Choisir Santé

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11. Alimentation : 52 % des produits vendus sont d'origine inconnue

Lancé en mai 2024, le label Origin’Info visait à afficher le pays d’origine des principaux ingrédients sur plus de 10 000 produits alimentaires, avec l'engagement de 120 marques.

Dix-huit mois plus tard, l'association CLCV (Consommation, logement et cadre de vie) dresse un bilan "consternant" : sur un échantillon de produits qui auraient dû l'afficher, le logo n’apparaît que sur 2 emballages.

Ce label est devenu un "label fantôme", l'origine des matières premières agricoles restant un secret pour la majorité des industriels et distributeurs. L'étude révèle que 52 % des 450 produits analysés ont une origine inconnue.

La situation est pire pour les fruits, légumes et œufs que pour la viande et le lait. Plus grave encore, 39 % des produits mettent en avant une origine française par des symboles (drapeau, hexagone), alors que la moitié des ingrédients est en réalité d’origine inconnue ou non française.

Source : 60 Millions de consommateurs

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UFC-Que Choisir Lyon Métropole & Rhône

Siège : 1 rue Sébastien Gryphe, 69007 Lyon
Antenne de Villefranche : 338 rue des Remparts, 69400 Villefranche-sur-Saône
Président et responsable de publication : Michel Fregonara
Responsable de la communicaion : Jean-Louis Vaudran
Recherche et documentation : Michel Boutard
Responsable de rédaction et conception technique : Michel Fregonara
Ont participé à cette édition : Michel Boutard, Michel Fregonara et Jean-Louis Vaudran.