Lettre mensuelle d'information des adhérents - N° 170 - Février 2025

SOMMAIRE
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1. Téléviseurs : l’indice de durabilité remplace l’indice de réparabilité

2025 marque l’entrée en scène de l’indice de durabilité.

Instauré par la loi Agec (loi relative a? la lutte contre le gaspillage et a? l’économie circulaire), il remplacera progressivement l’indice de réparabilité pour mieux informer le consommateur lors des achats de produits électro-ménagers et électroniques.

Les téléviseurs ont ouvert le bal début janvier, puis suivront les lave-linge, le 8 avril prochain, avant une probable extension à d’autres produits, comme les ordinateurs portables ou les tondeuses à gazon. Smartphones et tablettes ont été exclus du dispositif, car la réglementation européenne leur imposera prochainement une étiquette énergie qui comprendra un volet réparabilité.

L’indice de durabilité tient compte de différents critères qui concernent la réparabilité du produit, mais aussi son aptitude à durer dans le temps.

Ainsi, en plus de la disponibilité des pièces détachées ou bien de la documentation technique fournie, l’indicateur tiendra compte de la solidité, de la facilité de la maintenance ou encore d’une éventuelle garantie commerciale complémentaire de la garantie légale de conformité.

L’indice de durabilité tiendra aussi compte, quand c’est possible, de la possibilité d’améliorer le produit par le biais de mises à jour logicielles ou matérielles.

Pour les téléviseurs, une dalle démontable en moins de 7 étapes rapportera 3 points, et s’il suffit d’un outil courant et non propriétaire, 2 points seront ajoutés. Si les fixations des modules Bluetooth et wi-fi sont amovibles et réutilisables, le téléviseur gagnera 2 points de plus.

Ces différents critères retranscrits en points pondérés permettent d’aboutir à une note sur 10, et à une couleur correspondante, du vert au rouge foncé. Et pas question de dissimuler l’indice : il devra apparaître dans les magasins comme sur les sites marchands, et être au moins aussi visible que le prix de l’appareil.

Source : Que Choisir

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2. Cœur : vive les efforts du quotidien

Courir après son bus, grimper une côte, jouer avec ses enfants : ces activités du quotidien nous mettent en mouvement brièvement mais intensément à la manière d’un entraînement fractionné.

Chez les femmes, cet "entraînement du quotidien" semble bénéfique pour la santé cardiovasculaire à partir de 3 à 5 minutes par jour.

Selon une étude il réduit de moitié le risque d’infarctus du myocarde et de 67 % celui de l’insuffisance cardiaque. La dose minimale pour observer un effet est de 1,30 minutes.

Les hommes ne bénéficient pas d’une telle protection.

Source : Que Choisir Santé

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3. Médicaments : un renouvellement possible pour 3 mois

Que faire lorsque l’on suit un traitement chronique et que l’ordonnance est arrivée à expiration ?

Jusqu’à présent, il était possible d’avoir un dépannage en pharmacie d’une seule boîte, de la taille minimum et pour une seule fois.

Un décret paru en novembre 2024 a étendu le cadre : le renouvellement est désormais autorisé pour 3 mois , par tranche d’un mois. Si elles sont remboursables, les boîtes ainsi délivrées seront prises en charge.

Ce dispositif vise à pallier les conséquences en cas de difficulté à obtenir un rendez-vous pour le renouvellement de l’ordonnance et éviter une interruption de traitement préjudiciable à la santé.

Certains médicaments présentant des risques d’addiction, comme les antidouleurs opioïdes (codéine et tramadol), les anxiolytiques et les somnifères, sont exclus de cette disposition.

Source : Que Choisir Santé

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4. Relogement d’un locataire âgé

Un locataire âgé de plus de 65 ans aux revenus modestes ne peut pas subir une résiliation de bail sans que son propriétaire lui propose un relogement.

La Cour de cassation a récemment indiqué que les ressources du locataire à prendre en compte sont celles perçues au cours des 12 mois qui précèdent la délivrance du congé.

Le litige portait sur cette période de référence pour le calcul des ressources du locataire.
Un congé délivré par la SCI propriétaire d’un logement a été annulé car le locataire était âgé de plus de 65 ans à la date d’échéance du contrat et que « ses revenus déclarés à l’administration fiscale pour les 12 mois précédant la date de délivrance du congé étaient inférieurs au plafond de ressource au moment du congé pour une personne seule » (Cour de cassation, 3e chambre civile du 24 octobre 2024, pourvoi n° 23-18.067).

La notion de revenus modestes diffère selon la composition du foyer et la situation géographique du logement.


En 2023, la protection du locataire âgé fixée par la loi de 1989 et exigeante pour le bailleur propriétaire du logement a été déclarée conforme à la Constitution. En effet, selon le Conseil constitutionnel, elle ne porte pas d’atteinte exagérée au droit de propriété.

Source :Que Choisir

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5. Variation de poids, les cellules ont une mémoire

Vous avez perdu du poids ? Pas de chance, les cellules composant le gras de votre corps se "souviennent" de votre surpoids, ce qui pourrait expliquer les hauts et les bas qui s’annoncent.

Bien que les mots "souvenir" ou "mémoire" ne soient pas tout à fait applicables à une cellule, c’est vraiment le mot qu’ont choisi les chercheurs : une « mémoire épigénétique de l’obésité ». C’est-à-dire une trace qui reste dans les tissus adipeux après une perte de poids.

L’épigénétique désigne toute modification de l’expression de nos gènes après la naissance. Ces modifications peuvent avoir lieu à cause d’une série de facteurs que l’on commence à peine à découvrir, cette science étant encore jeune.

Or, c’est une de ces modifications qu’ont observée 15 chercheurs de 5 pays et qu’ils ont décrite le 18 novembre dans la revue Nature. Dans les cellules du gras, cette modification dans l’activité des gènes rend ces cellules incapables de fonctionner normalement, et ce "handicap" subsiste longtemps après la perte de poids. Ce qui suppose qu’il faudrait un suivi par un médecin pendant une certaine période — de durée encore indéterminée — après le régime, pour éviter la reprise de poids.

Le côté positif de cette découverte, résume la biologiste Laura Hinte, de l’École polytechnique fédérale de Zurich, en Suisse, c’est que si elle se confirme, la personne qui reprend du poids pourra se déculpabiliser : ce ne serait pas la faute d’un manque de volonté.

Source : Que Choisir Santé

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6. Produits électroménagers : une vaste entente entre distributeurs et fabricants lourdement sanctionnée

L’Autorité de la concurrence vient d’infliger une amende totale de 611 millions d’euros à 10 fabricants d’électroménager et deux distributeurs, Boulanger et Darty, pour une entente visant à maintenir les prix à un niveau élevé, au moment où la vente sur Internet se développait.

L’essor de la vente d’électroménager par Internet aurait pu profiter aux consommateurs, en faisant baisser les prix des produits. Mais les fabricants, les fournisseurs et les distributeurs, sentant le danger se profiler, se sont arrangés pour qu’il en aille autrement : l’Autorité de la concurrence vient de confirmer qu’ils se sont entendus, entre février 2007 et décembre 2014, pour maintenir les prix à un niveau élevé et freiner l’émergence de nouveaux acteurs. Ces manœuvres, interdites, justifient la lourde amende d’un total de 611 millions d’euros qui vient d’être prononcée. Ont été condamnés 10 fabricants de produits électroménagers (BSH, Indesit, Candy Hoover, Eberhardt, Whirlpool, Electrolux, LG, Miele, Seb et Smeg) et 2 distributeurs (Boulanger et Darty).

  Déjà, en 2018, le secteur avait été pointé du doigt et puni. Concrètement, les fabricants communiquaient aux distributeurs des "prix de vente conseillés" puis surveillaient, grâce à des outils de relevés de prix, qu’ils étaient bien appliqués. Faute de quoi, les vendeurs se voyaient menacés de ne pas être fournis !

Source : Que Choisir

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7. Vitesse gratuite sans précipitation

Depuis le 9 janvier, vous devez pouvoir effectuer tout virement bancaire instantané (en euros) sans frais, disponible 24 heures sur 24 quel que soit le jour civil ; une simplification qui doit néanmoins inciter à la prudence. Le résultat d’un règlement européen qui a accéléré le processus prévu initialement qu’en 2026.

Cette facilité permettra notamment une plus grande souplesse de gestion des comptes et d’éviter aux commerçants le paiement de commissions lorsqu’il se fait par carte bancaire.

Elle permettra également de remplacer les chèques de banque dans la mesure où le destinataire pourra constater sur le champ le crédit sur son compte, sans besoin de sécurités supplémentaires.

Néanmoins cette opportunité en sera également une pour les escrocs de tout poil avec des tentatives d’arnaques sachant qu’aucune possibilité d’annulation n’est possible après un virement instantané.

A défaut de sécurités complémentaires que pourraient éventuellement adopter des banques, réserver le virement instantané à des bénéficiaires en dehors de tout soupçon… A défaut, opter pour le virement classique permettant d’espérer un retour en arrière pendant les deux ou trois jours de traitement.

Source : Que Choisir

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8. Carte à l’atout

Savez-vous qu’un choix s’offre à vous lors du paiement d’un achat en ligne par carte bancaire, à savoir l’option CB en alternative à Visa ou Mastercard ?

En France, sur les 110 millions de cartes qui circulent, 77 millions sont "cobadgées" avec Visa ou Mastercard, c’est-à-dire qu’elles portent le logo CB. Ce logo est la marque du groupement d’intérêt économique (GIE) Cartes bancaires mis sur pied par les principales banques françaises.

Les sigles Visa ou Mastercard nous étant plus familiers, on clique plus instinctivement dessus plutôt que d’opter pour le réseau national CB quand la carte est cobadgée.

C’est pourquoi le réseau CB fait sa publicité (« Le made in France, c’est mieux si on paye in France ») en présentant le paiement par son réseau comme un acte citoyen ; il se sent en effet menacé notamment par les néobanques qui ont renoncé au cobadging, imposant ainsi Visa ou Mastercard.

Cela paraît anodin si on ne sait pas que les commissions exigées aux commerçants sont beaucoup plus élevées que via le réseau CB (rapport pouvant être de 1 à 10), ce qui se répercute immanquablement sur les prix pour le consommateur, alors que la France a l’atout d’être l’un des seuls en Europe à pouvoir échapper à cette hégémonie par l’existence du réseau CB.

Choisir le logo CB lors d’un paiement par carte cobadgée peut donc s’avérer pertinent, sachant qu’opter pour ce réseau est sans conséquence sur la couverture des assurances souvent liées aux cartes bancaires.

Source : Que Choisir

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9. Des failles dans le processus des prélèvements SEPA

Si certaines pratiques commerciales trompeuses ont pu être mises en lumière (scandale SFAM par exemple), il est bon de rappeler les failles persistantes dans la protection des prélèvements bancaires.

En effet des prélèvements abusifs ou indus estimés à plus de 22 millions d’euros ont pu être déplorés. Si la protection essentielle de l’obligation d’un mandat signé par le consommateur existe, tout comme la possibilité d’un remboursement dans les 13 mois qui suivent un prélèvement non autorisé (art. L.133-18 du Code monétaire et financier), c’est loin d’être suffisant.

En effet, un professionnel peut effectuer un prélèvement avec un simple IBAN sans présenter un mandat à la banque qui n’en vérifie pas non plus l’existence de son côté. Cette "souplesse" transfère la responsabilité de détection et de contestation de prélèvements abusifs au consommateur dans le délai contraint de 13 mois, pour autant que ce dernier en connaisse l’existence. L’absence d’une alerte systématique de l’arrivée d’un nouveau prélèvement lui complique considérablement la tâche.

De plus, certains conseillers bancaires ne respectent pas l’obligation légale de remboursement immédiat. Il est donc indispensable que des mesures préventives efficaces soient mises en place notamment par information de tout nouveau créancier cherchant à faire un prélèvement avec possibilité de blocage avant exécution.

Source : Que Choisir

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10. Auto : pourquoi les pièces détachées valent toujours plus cher

Les prix des pièces détachées automobiles sont en forte augmentation ; à cela plusieurs raisons :
➢ de plus en plus de pièces ne peuvent être obtenues que directement auprès des constructeurs automobiles. Ces pièces nécessitent souvent des procédures spécifiques de codage ou d’activation.
➢ les constructeurs automobiles, qui ont un monopole sur une bonne partie des pièces, n’ont de cesse de proposer des éléments toujours plus sophistiqués : un rétroviseur n’avait en effet pas d’électronique dans les années 1980-1990, contrairement à aujourd’hui car il est électrique et se rabat. De la même manière, un bouclier arrière comporte des capteurs de recul, un pare-brise est équipé de capteurs de pluie et de luminosité, etc.

Par exemple un bloc optique avant coûte actuellement 827 € en moyenne en France, contre 754 € en 2023 et 486 € en 2019. Soit +9,7 % sur 1 an, et +70 % en l’espace de 5 ans.

Autre exemple : sur une Peugeot 208, selon son niveau de finition, il est proposé trois technologies de phares différentes : un bloc optique halogène, réservé aux finitions de base, coûte 531 €. S’il est à LED, la facture grimpe à 778 €, et pour les versions haut de gamme le bloc est "full LED" et coûte 1 604 €.

Source : Que Choisir

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11. Additif AdBlue : vers une indemnisation

Depuis fin 2022, l’UFC-Que Choisir dénonce les pannes relatives à l’additif AdBlue, notamment sur des voitures du groupe Stellantis, sans réussir à se faire entendre. 18 mois après avoir saisi la Commission européenne, un accord a enfin été trouvé pour que les propriétaires soient indemnisés, même de façon rétroactive.

Le 20 décembre, le constructeur automobile Stellantis s'est engagé à étendre les mesures d'indemnisation déjà prises en Italie à l'ensemble de l'Union européenne et de l'Espace économique européen en faveur des victimes de problèmes liés aux réservoirs AdBlue de ses véhicules diesel fabriqués entre janvier 2014 et août 2020. Ainsi, une couverture spéciale est mise en place afin que le coût des pièces soit pris en charge.

Une mesure rétroactive
La prise en charge pourra s'étendre jusqu'à 8 ans après la date de fabrication du véhicule concerné et sera variable en fonction du kilométrage et de l'ancienneté. Pour les véhicules éligibles de moins de 5 ans et jusqu'à 150 000 kilomètres, Stellantis compense 100 % du coût des pièces. Si le véhicule a entre 5 et 8 ans, ce sera entre 30 % et 90 % selon le kilométrage. Concernant la main-d’œuvre, un montant forfaitaire de 30 € sera versé. Cela représente, dans certains cas, environ 20 % du coût moyen de la main-d’œuvre nécessaire à la réparation.
Pour les automobilistes qui ont déjà fait réparer leur voiture mais qui doivent retourner à nouveau au garage pour une seconde intervention, le constructeur s’est engagé à assumer 100 % des coûts de réparation (pièces et main-d'œuvre) à condition que le précédent remplacement ait eu lieu moins de 50 000 km ou 24 mois avant. Le propriétaire devra apporter la preuve que la précédente intervention a bien été effectuée chez un réparateur agréé en présentant une facture.

Enfin, une mesure rétroactive permettant de compenser par une somme forfaitaire (montant aujourd’hui inconnu) les consommateurs qui ont reçu des remboursements moins favorables depuis le 1er janvier 2021 sera mise en place. Pour gérer l’attribution de la somme rétroactive, une plateforme dédiée à ce dispositif est ouverte à cette adresse : https://stellantis-support.com/v2/ . Elle permet de calculer le montant alloué en fonction du kilométrage et de l’âge du véhicule.

L’UFC-Que Choisir, qui alerte depuis 2022 sur les problèmes récurrents liés à l’additif AdBlue, se félicite d’avoir été entendue par la Commission. Reste qu’étant donné que la décision date de fin décembre, ce n’est peut-être pas la peine de se précipiter chez son concessionnaire habituel car beaucoup ne sont probablement pas encore informés des nouvelles modalités.

Source : Que Choisir

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12. Tickets-restaurants : utilisation en grande surface prolongée jusqu’à fin 2026

Bonne nouvelle pour les salariés bénéficiant de tickets-restaurants : il sera possible de payer ses courses alimentaires avec ces titres pendant encore deux ans. Cette extension au-delà du paiement dans les restaurants avait été mise en place en 2022, à la suite des confinements liés au covid. Elle devait prendre fin le 31 décembre 2024, mais vient d’être prolongée jusqu’à fin 2026.

Il reste donc possible d’acheter avec vos tickets-restaurants une vaste gamme de produits alimentaires :
➢ beurre, crème fraîche, huile, margarine, etc. ;
➢ desserts, pâtisseries, viennoiseries, sucre, chocolat, etc. ;
➢ eaux en bouteille, café, tisane, thé, bouillons, etc. ;
➢ féculents (pâtes, riz, pains, pommes de terre, semoule, céréales, etc.) ;
➢ fruits et légumes frais, surgelés ou en conserve ;
➢ jus de fruits et boissons sans alcool.
➢ lait et produits laitiers (fromages, yaourts, laits fermentés, petits-suisses, fromage blanc, lait, sauces à base de lait) ;
➢ légumineuses (lentilles, pois chiches, pois cassés, etc.);
➢ oeufs ;
➢ plats frits et panés ;
➢ viandes, poissons et fruits de mer ;

Produits non éligibles : alcools, confiseries, alimentation infantile ou animale et tout produit non alimentaire.

Source : Que Choisir

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