Lettre mensuelle d'information des adhérents - N° 165 - Septembre 2024

SOMMAIRE
Toutes les imagettes sont cliquables si vous souhaitez les agrandir.
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1. Photovoltaïque : des cadastres solaires à consulter avant de se lancer

C’est le premier réflexe à avoir lorsqu’on songe à produire soi-même de l’énergie solaire : consulter le cadastre solaire pour avoir une idée du potentiel de votre toit ou de votre jardin pour accueillir votre projet. Encore faut-il habiter un territoire où il en existe un ! Ça vaut pourtant le coup de vérifier, car de plus en plus de collectivités investissent dans un tel outil et le proposent en libre accès à leurs administrés.

Tout l’intérêt du cadastre solaire est de faire prendre conscience aux habitants de ce potentiel. Le principe est toujours le même : l’outil s’appuie sur une maquette 3D du territoire sur laquelle une application simule 1 an d’ensoleillement et calcule la part que les toitures sont susceptibles d’en recevoir (que ce soit celle du logement ou du garage). Pour ce faire, trois principaux critères sont généralement pris en compte : l’orientation du toit, son inclinaison, mais aussi les ombres portées par les bâtiments alentour.

Dans le Rhône, 3 cadastres solaires proposés par des collectivités sont actuellement accessibles en ligne : commune de Mornant, métropole de Lyon et ouest lyonnais ; pour les consulter, il suffit de taper "cadastre solaire" suivi du nom de la collectivité dans un moteur de recherche.

D’autres pourraient voir le jour prochainement.

Source : Que Choisir

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2. Fruits et légumes : beaucoup moins chers en circuit court

Pour vos achats de fruits et légumes, mieux vaut vous approvisionner en circuit court qu’en grande distribution. Vous y paierez ces produits moins chers, qu’ils soient conventionnels ou bio. Les enseignes de la grande distribution ne se serrent pas vraiment la ceinture sur ce rayon !

Une enquête menée par Que Choisir fin 2023 montre que si le prix d’une sélection de fruits et légumes de saison a augmenté, il l’a fait moins vite dans les magasins en circuit court.

L’inflation sur 1 an n’y a atteint « que » 4 % pour les produits conventionnels, largement inférieure aux niveaux observés dans l’ensemble du secteur alimentaire (+ 10 %). Concernant le bio, l’inflation est certes un peu plus élevée en circuits courts, à 17 %. Mais si elle est un peu moins forte en grande distribution (+ 15 %), elle s’applique sur un panier initialement plus onéreux.

La dépense mensuelle en fruits et légumes (calculée sur une sélection de 28 produits) est donc inférieure en circuit court : elle s’élève à 104 €, contre 110 € en grande surface alimentaire. Soit un écart entre les deux de 6 %. Concernant le bio, l’écart se creuse davantage, là encore en faveur des circuits courts. La facture s’y élève à 127 € par mois en moyenne, contre 144 € en grande surface conventionnelle. L’écart passe à 13 %

Source : Que Choisir

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3. Service d’accès aux soins : un numéro unique pour les soins non programmés

Savez-vous quel numéro contacter si vous avez besoin de voir un médecin rapidement ? Depuis la mi-juin, les démarches se sont simplifiées : il suffit de contacter le 15 pour savoir vers qui se tourner. Ce numéro sert désormais de plateforme commune à la régulation des soins d’urgence. Un assistant de régulation médicale se charge d’orienter chaque patient vers les soins appropriés.

Ce système, appelé "service d’accès aux soins" (SAS), était en expérimentation depuis 4 ans dans de nombreux départements, à tel point qu’il couvrait 87 % du territoire. Il a montré son utilité : en moyenne, un service départemental a reçu 483 appels par jour. Une moyenne pouvant aller jusqu’à 1 200 appels quotidiens dans certaines zones. Environ 6 demandes sur 10 se sont soldées par des conseils médicaux simples, 12 % par une orientation vers le médecin traitant et 12 % vers une consultation en ville.

Le SAS est à présent généralisé, facilitant l’articulation entre les soins d’urgence – gérés à l’hôpital – et ceux nécessitant une consultation rapide en ville. Dans ce but, le gouvernement met aussi à disposition des structures une plateforme qui agrège les agendas des médecins disponibles. Ceux participant à la régulation pourront également exercer à distance.

Source : Que Choisir

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4. Dépannage à domicile : le coup de l’artisan de quartier

Lequel d’entre nous, souvent désemparé face à un problème urgent de plomberie ou de serrurerie, n’a pas fait appel à une entreprise de dépannage dont il avait précieusement conservé le prospectus glissé dans sa boîte à lettres ?

Les dépanneurs ne savent plus quoi inventer pour se faire connaître et pour mieux vous arnaquer par la suite. L’histoire a commencé ainsi :
« Je m’appelle Da Costa, j’habite près de chez vous et je suis technicien artisan disponible pour tous travaux de Plomberie, Électricité, Vitrerie, Serrurerie, Chauffage » disait le document glissé sous ma porte.
Un de nos adhérents a tenté un appel comme client :
« Allo, Monsieur Da Costa ? »
« Lui-même »
« J’ai refermé ma porte avec les clés à l’intérieur, pouvez-vous venir m’ouvrir ? »
« Oui, bien sûr ».

Après quelques vagues précisions sur le prix, la conversation se poursuit :
« Je peux venir dans votre atelier pour établir le devis ? »
« Non, non, on fera ça chez vous »
.
N’insistez pas sinon le piège va se refermer !

Pas la peine d’aller plus loin. Artisan de quartier, mon œil, jetez directement le tract à la poubelle.

Source : Que Choisir

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5. Selectra épinglé pour pratiques commerciales douteuses

Le comparateur de prix d’énergie Selectra vient d’être condamné à 400 000 € d’amende !

« Cette société a entretenu la confusion, au travers des sites Internet qu’elle exploite, entre elle et les fournisseurs historiques d’énergie, les gestionnaires de réseau, mais aussi le médiateur national de l’énergie », commente la DGCCRF.

Selectra a présenté les offres d’un fournisseur d’énergie de manière trompeuse, notamment en mettant en avant des remises inexistantes, des mentions laissant faussement croire que les offres étaient financièrement intéressantes, des éléments de langage qui occultaient le fait que le prix du kWh proposé par ce fournisseur était supérieur à celui du tarif réglementé.

En juillet 2021, le médiateur national de l’énergie avait d’ailleurs tapé du poing sur la table contre Selectra qui démarchait les collectivités locales en faisant tout pour que ces dernières croient avoir affaire au médiateur. Le piège visait à ce que les communes ajoutent des liens commerciaux sur leur site au profit de Selectra.

On ne peut que conseiller de consulter le comparateur gratuit d’offres gaz & électricité de Que Choisir, régulièrement mis à jour, ou celui officiel du médiateur national de l’énergie. 

Source : Que Choisir

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6. Le disque "S" à l’arrière du véhicule des Séniors n’est pas obligatoire

Un disque "S", comme senior, apposé à l’arrière d’une voiture, permet de prévenir les autres conducteurs qu’une personne âgée est au volant. Contrairement à une rumeur récemment répandue, son affichage n’est pas exigé.

Dernièrement, l’éventuelle obligation d’apposer le macaron "S", comme senior, sur le pare-brise arrière d’un véhicule a fait l’objet de quelques vidéos sur les réseaux sociaux, questionnant son caractère impératif.

  La Sécurité routière précise sur son site que ce disque, dédié aux personnes âgées de plus 70 ans, n’est pas obligatoire. Cette disposition n’émane d’ailleurs pas de cette administration, mais a été créé par l’association "Signal S" en 2016. Sur sa page Internet, cette dernière confirme le caractère facultatif de la vignette : « Loin de vouloir rendre ce disque obligatoire pour tous nos aînés, nous estimons qu'il ne doit s'adresser qu'aux personnes âgées en légère perte de confiance au volant ».

 La Sécurité routière préconise, pour les personnes concernées, de faire des stages de remise à niveau sur la réglementation et sur leur propre conduite.

D’autre part, certains équipements automobiles d’assistance à la conduite peuvent réduire les risques d’accident. De même rouler aux heures creuses et de jour, planifier son trajet ou encore préférer de courts temps de parcours sont des attitudes responsables de la part de nos aînés.

Source : Que Choisir

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7. Angine : des antibiotiques encore moins automatiques

Faut-il absolument prendre des antibiotiques pour guérir d’une angine bactérienne ? Pas nécessairement. Voici pourquoi.

Longtemps, les choses ont été binaires pour l’angine :
➢ si elle est virale (majorité des cas) on ne prend pas d’antibiotiques ;
➢ si elle est bactérienne, on prend des antibiotiques.
Mais le caractère systématique de cette prescription est aujourd’hui remis en cause.

En effet, un grand nombre d’angines bactériennes, provoquées par le streptocoque A, guérissent aussi bien toutes seules. L’infection est « spontanément résolutive », expliquent les médecins. Dans 85 % des cas, la douleur disparaît naturellement en 7 jours. Les antibiotiques réduisent l’intensité des maux de gorge au 3e jour mais n’ont pas d’effet sur la durée de la fièvre.

Les antibiotiques sont aussi donnés dans l’optique de réduire d’éventuelles complications comme le phlegmon (abcès au niveau des amygdales) ou le très grave rhumatisme articulaire aigu. Mais ces complications sont devenues rares, voire exceptionnelles en Europe, et ne constituent pas un motif suffisant de prescription.

D’autant plus que cette prise n’est pas anodine mais expose à des effets indésirables non négligeables : antibiorésistance, diarrhées, mycoses…

En France, le Collège national des généralistes enseignants suggère de réserver les antibiotiques à des cas particuliers, quand les symptômes sont difficiles à supporter par exemple ou quand il y a un risque de forme grave chez la personne malade ou dans son entourage. Il demande que de nouveaux essais cliniques soient « rapidement menés pour répondre aux interrogations sur la balance bénéfice/risque des antibiotiques dans l’angine ».

Sources : Que Choisir & Que Choisir Santé

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8. Pneus toutes saisons : des résultats encourageants

Jusqu’à présent, les pneus toutes saisons n’ont jamais été qu’un compromis peu satisfaisant entre pneu été et pneu hiver, souvent au détriment des performances globales en termes de sécurité et de confort de conduite. Mais de nouveaux tests de pneus montrent que quelques références tirent leur épingle du jeu, même si des progrès restent à faire.

Les pneus "été" et "hiver" doivent répondre à des exigences opposées et diffèrent donc en termes de conception :
➢ le mélange de caoutchouc des pneus été est dur et les gros blocs de la bande de roulement assurent une adhérence sûre même à des températures très élevées, mais ils glissent dans la neige ;
➢ pour pouvoir bien adhérer dans la neige et la glace, les pneus hiver possèdent une gomme tendre et de fines lamelles sur la bande de roulement. Mais à haute température, ils deviennent trop mous et perdent leurs qualités routières.

Il est donc difficile pour un pneu de faire les deux correctement. Mais un test récent de Que Choisir révèle que des progrès encourageants ont été faits sur certaines références toutes saisons : 6 modèles obtiennent plus de 10/20 et sont recommandables malgré leurs points faibles. Et pour la première fois, un pneu toutes saisons a même obtenu l’appréciation "bon" avec la note de 12,4/20.

En revanche 8 pneus notés en dessous de 10/20 présentent une faiblesse prononcée concernant au moins l’un des critères de sécurité principaux, et 2 modèles notés moins de 4/20 sont tout simplement à proscrire.

Lien à suivre pour voir le comparatif (détail des résultats réservés aux abonnés du site Que Choisir).

Source : Que Choisir

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9. Livret A, LDDS, LEP... Ce que rapportent vos produits d'épargne à partir d’août 2024

Si les taux de certains livrets d'épargne réglementés se maintiennent, d'autres ont baissé dès le 1er août 2024.

Livret A
Le taux d'intérêt du Livret A reste fixé à 3 % au 1er août 2024. Et ce, pour les 6 prochains mois. Rappelons que le livret A est exempt de toute fiscalité (impôt sur le revenu ou prélèvements sociaux).

Nouvelle baisse du taux du Livret d'épargne populaire (LEP)
À partir du 1er août 2024, le taux de rendement du Livret d'épargne populaire (LEP) a chuté de 5 à 4%. Pas de changement en revanche pour le plafond de versement qui reste fixé à 10 000 €. Malgré cette baisse le LEP est le meilleur produit en faveur de l'épargne populaire. Il permet aux ménages détenteurs de continuer à bénéficier d'un rendement très protecteur pour leur épargne.

Les taux d'intérêt des autres livrets réglementés à partir du 1er août 2024
L’absence de revalorisation du taux du Livret A entraîne, par ricochet, le maintien du rendement des autres livrets réglementés jusqu'au 31 janvier 2025. Comme le placement de référence, tous les livrets d'épargne réglementés ne supportent ni impôt, ni prélèvements sociaux.
➢ Compte épargne logement (CEL)
Le taux du CEL (compte épargne logement) est égal à 2/3 de celui du Livret A, arrondi au 1/4 de point le plus proche. Le taux du CEL est donc lui aussi maintenu à 2 %.
➢ Livret d'épargne entreprise (LEE)
Peu connu, le LEE fait partie des livrets d'épargne réglementée. Son taux d'intérêt évolue au même rythme que celui du Livret A, même si son rendement est plus faible. Les versements sur un LEE restent rémunérés à 2,25 %.
➢ Livret de développement durable et solidaire (LDDS)
Comme le Livret A, le taux du LDDS (Livret de développement durable et solidaire) reste à 3 %.
Plafonné à 12 000 euros, ce placement permet notamment de participer au financement de l'économie sociale et solidaire et de la transition énergétique.
➢ Livret jeune
Le taux du livret jeune, librement fixé par les banques, ne peut être supérieur à celui du livret A. En conséquence, sa rémunération minimale reste à 2 %.
Ce placement, plafonné à 1 600 euros, est uniquement destiné aux jeunes entre 12 et 25 ans.

Pas de livret en doublon
Avant d'ouvrir un placement d'épargne réglementée, les banques sont dorénavant tenues de vérifier que leur client n'en possède pas déjà un dans un autre établissement. Avant d'ouvrir un placement d'épargne réglementée, les banques sont dorénavant tenues de vérifier que leur client n'en possède pas déjà un dans un autre établissement. Depuis le 1er janvier 2024, ce contrôle anti-doublon est étendu à tous les livrets, à savoir le LEP (Livret d'épargne populaire) mais également le LDDS (Livret de développement durable et solidaire), le Livret Jeune ou encore le PEL (Plan épargne logement) et le CEL (Compte épargne logement). Ainsi, il est interdit de cumuler deux LEP ou deux LDDS, idem pour le Livret A. Les personnes ayant plusieurs placements du même type encourent une amende égale à 2 % de l'encours du livret supplémentaire.

Source : Le Particulier

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