Lettre mensuelle d'information des adhérents - N° 163 - Juin 2024

Information importante pour les copropriétés équipées d'un chauffage collectif au gaz : des erreurs dans l'application du bouclier tarifaire en 2022 ont été signalées.
Pour plus d'informations suivre ce lien.
SOMMAIRE
Toutes les imagettes sont cliquables si vous souhaitez les agrandir.
Liens vers des sites du Mouvement UFC-Que Choisir et des organismes partenaires
 
1. Airbags défectueux – Citroën rappelle plus de 600 000 voitures

Deux défauts majeurs sur les airbags de marque Takata montés sur des Citroën (principalement C3 et DS3) pouvant entraîner des blessures aux occupants avant en cas de déploiement suite à un choc ont amené le groupe Stellantis à diligenter plusieurs rappels depuis 4 ans. Mais avec plus de 600 000 voitures concernées, il est difficile de faire réparer sa voiture rapidement, alors que les courriers de rappel mentionnent l’obligation de « cesser immédiatement de conduire le véhicule ».

Les rappels alertent sur la détérioration du gaz propulseur du coussin gonflable dans le temps, due à une exposition à des températures élevées ou à une forte humidité. Le gaz défectueux peut alors mal réagir lors du déclenchement de l’airbag en cas d’accident et déployer le coussin avec une trop grande force, entraînant avec lui des particules métalliques alors projetées vers les occupants.

Comment savoir si je suis concerné ?
Lors d’une campagne de rappel de voitures, les constructeurs utilisent leurs fichiers clients pour envoyer leurs courriers en recommandé avec accusé de réception. Si vous avez acheté une voiture, neuve ou d’occasion, à un représentant de la marque, vous avez dû recevoir le courrier.
En revanche, pour une voiture d’occasion achetée à un particulier et si vous n’êtes jamais allé dans un garage de l’enseigne, il y a de fortes chances que vous soyez passé au travers des mailles du filet. Il faut donc soit vous rendre en concession, soit aller sur le site internet de Citroën. Il suffit de renseigner le VIN (numéro d’identification du véhicule) indiqué sur votre carte grise (case E). Il se compose de 17 caractères et, pour Citroën, commence par VF7 ou VR7.

Source : Que Choisir

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2. L'autonomie des véhicules électriques est-elle surestimée?

Les conditions de mesures utilisées pour le calcul de l’autonomie des véhicules légers électriques prêtent à confusion. Le cycle d’homologation (Worldwide HarmonizedLight-Duty Véhicules Test Procedure) fixe les règles auxquelles une voiture doit répondre pour être commercialisée.

Ces tests sont effectués en intérieur sur un banc à rouleaux et des conditions draconiennes sont imposées (les vitesses sont encadrées, les températures fixées à l’avance, 14° au départ puis 23° constants par la suite). Les résistances à l’air et au roulement ne sont pas prises en compte alors que ces deux facteurs ont une incidence non négligeable sur l’appétit du moteur. Ni le chauffage ni la climatisation (éléments très énergivores) ne sont activés.

Un test récent, plus proche des conditions réelles d’utilisation (une charge de 200 kg, la climatisation branchée et quelques pointes à 130 km/h sur autoroute) laisse apparaître un écart allant de 8 à 30 % avec les chiffres publiés par les constructeurs.

Conscients du problème, certains constructeurs cherchent à rassurer en proposant sur leur site un simulateur d’autonomie qui prend en compte le type de trajet, la température extérieure et le nombre de passagers à bord. Ces simulateurs sont précieux pour se faire une meilleure idée de la consommation réelles des véhicules électriques.

Source : Que Choisir

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3. Consommation des voitures – Le palmarès des constructeurs les plus honnêtes

En 2018, Bruxelles a remplacé l’ancienne norme d’homologation "NEDC", trop éloignée des conditions réelles de roulage, par la méthode "WLPT" plus efficace, incluant des accélérations franches et des montées en vitesse, mais sans toutefois prendre en compte la mise en fonctionnement de la climatisation ou encore la plage de températures dans laquelle se déroulent les tests.

Une nouvelle étude de la Commission européenne sur un très grand nombre de véhicules a montré que les consommations réelles sont nettement plus élevées que ce qu’annoncent les publicités :
➢ +23,7 %, soit 1,51 l/100 km pour les moteurs à essence ;
➢ + 18,1 % pour les diesels.
L’étude a aussi révélé que les masses des véhicules sont aussi bien souvent supérieures à celles déclarées lors de leur homologation (7 % en moyenne).

Pour les hybrides rechargeables les tests ont révélé un gouffre qui sépare le laboratoire de la réalité, avec une consommation moyenne de + 250,5 % qu’annoncée, et des émissions de CO2 3,5 fois supérieures aux valeurs d’homologation.

En conséquence une révision de la norme WLPT est prévue en 2025.

Pour plus d’information et le palmarès par marques de véhicules suivez ce lien.

Source : Que Choisir

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4. Traitement du diabète – Des profits délirants

Les soins liés au diabète ont coûté 9,6 milliards d’euros en 2021 en France soit 2 milliards de plus qu’en 2015.

L’explosion du prix des médicaments est pour partie responsable de cette hausse. Pourtant ils pourraient être vendus bien moins chers et rester profitables pour les fabricants comme le montre une étude de Médecins sans frontières.

L’exemple du sémaglutide (Ozempic) est particulièrement parlant : en intégrant les coûts de production, de distribution et une marge confortable, il serait possible de vendre ce médicament injectable jusqu’à 4,30 € par mois. En France un stylo injectable s’écoule à 77,60 € soit 16 fois plus ! ...

Les insulines, rentabilisées depuis longtemps, sont elles aussi proposées à des prix excessifs.

Source : Que Choisir Santé

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5. Forfaits et franchises médicales – 2 € par consultation

C’est fait…

Depuis le 15 mai dernier, pour préserver notre système de santé, une participation forfaitaire de 2  € vous sera demandée si vous êtes âgé de plus de 18 ans. Elle s'applique pour toutes les consultations ou actes réalisés par un médecin mais également sur les examens radiologiques et les analyses de biologie médicale.

Cette participation ne peut pas excéder 4 € par jour. Ainsi en a décidé le Conseil des caisses d’Assurance Maladie (Uncam). A terme, cette mesure devrait permettre d’économiser plus de 800 millions d’euros par an.

Il faudra donc débourser 2 € pour chaque consultation ou acte réalisé par un médecin, pour un examen radiologique ou des analyses de biologie. Cela concerne tous les patients sauf les femmes enceintes à partir de leur 6e mois de grossesse, les bénéficiaires de la Complémentaire Santé Solidaire (CSS) ou de l’Aide Médicale d’État (CME).

Cette contribution ne s’applique pas chez les chirurgiens-dentistes, chez une sage-femme ou un auxiliaire médical (infirmier, kinésithérapeute, orthophoniste, etc.).

Cette participation reste plafonnée à 50 euros par an mais ce plafond sera atteint plus rapidement par un plus grand nombre de patients.

Source : Que Choisir

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6. Aides financières – Le site Mesdroitssociaux.gouv.fr trop peu utilisé

Le portail gratuit Mesdroitssociaux.gouv.fr favorise l’identification et la demande des aides publiques auxquelles ont droit les particuliers, mais qui souvent ne sont pas sollicitées par les personnes qui pourraient en bénéficier. 58 aides financières sont aujourd’hui répertoriées sur le site. Ces prestations sociales concernent la famille (allocations familiales, bourses scolaires, etc.), le logement (chèque énergie, logement social, etc.) ou encore la retraite (allocation de solidarité aux personnes âgées, etc.). Un certain nombre d’aides locales sont aussi intégrées à ce service.

Deux choix s’offrent aux administrés : effectuer une recherche concernant l’ensemble des prestations auxquelles ils ont droit, ou réaliser une simulation thématique (emploi, handicap, logement, santé). Le résultat de la simulation, sur la base des informations renseignées, apparaît avec le montant : par exemple « allocation familiale, 73 € par mois », « prime d’activité, 50 € par mois ».

En plus des aides et de leur montant, le site renseigne sur les conditions d’attribution, et permet de déposer directement sa demande en ligne. Pour cela il faut ouvrir un compte ou s’identifier sur Franceconnect.gouv.fr, le dispositif d’authentification sécurisée de l’administration française.

Le portail permet également de calculer son montant net social. Il s’agit du revenu net après déduction de l’ensemble des prélèvements sociaux obligatoires. C’est cette somme qui est à prendre en compte pour le calcul des aides sociales. On peut obtenir une estimation de son montant grâce au simulateur ainsi que le détail des revenus et prestations versés par les employeurs et les organismes sociaux.

Source : Que Choisir

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7. Application QuelProduit de l’UFC-Que Choisir – La garantie de cosmétiques sans risques

Six ans après son lancement, l’UFC-Que Choisir tire un bilan particulièrement positif du volet cosmétique de son application gratuite "QuelProduit". En effet, l’information donnée aux consommateurs sur le niveau de sécurité des cosmétiques a incité les fabricants à améliorer leurs formules, la proportion de produits contenant des substances dangereuses ou indésirables ayant été globalement divisée par 3. Mais alors que l’on continue à dénombrer un grand nombre de produits peu sûrs dans 3 familles de cosmétiques (colorations capillaires, crèmes solaires et rouges à lèvres), l’Association recommande plus que jamais aux consommateurs d’utiliser son application lors de leurs achats.

C’est ainsi qu’au rayon crèmes solaires, près d’un produit sur 4 est noté rouge ou orange, soit les plus mauvaises notes, notamment du fait de la présence encore trop répandue d’octocrylène. Ce filtre UV qui peut se dégrader en composé toxique, est trouvé par exemple dans l’émulsion protectrice visage toucher sec teinté indice 50’’ de Vichy Capital Soleil, dans la brume antibrillance Anthelios 50 + de La Roche Posay dans la crème Peaux réactives anti-rougeurs indice 50 + de Biodermad ou encore dans le spray protecteur hydra 24’’ protect indice 30 de Garnier.

Au rayon rouges à lèvres, près d’une référence sur 2 est mal notée. On relève en particulier la présence récurrente d’huiles minérales dans des produits de nombreuses marques : Séphora, Sisley, Yves Rocher, Yves Saint Laurent. Or ces composés sont susceptibles d’être ingérés et de s’accumuler tout au long de la vie dans le foie ou les ganglions lymphatiques et de provoquer des réactions inflammatoires.

Mais ce sont les teintures capillaires qui sont les plus préoccupantes avec 2 produits sur 3 notés rouge ou orange. On trouve ainsi du résorcinol, une substance colorante fortement sensibilisante et soupçonnée d’être un perturbateur endocrinien dans des produits des marques Eugène Color, L’Oréal ou Schwarzkopf.

Au vu de la présence encore très préoccupante de composés indésirables au rayon cosmétiques, l’UFC-Que Choisir invite les consommateurs à télécharger l’application gratuite "QuelProduit" et à l’utiliser pour faire la chasse aux ingrédients indésirables.

Source : Que Choisir

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8. Crèmes solaires visage – Plus d’un tiers des produits analysés insuffisamment protecteurs !

Le cancer de la peau est l’un des cancers ayant connu la plus forte augmentation ces dernières décennies. Depuis 1990 le nombre annuel de mélanomes diagnostiqués a été multiplié par 2,5 chez la femme et par 4,5 chez l’homme. Si la meilleure protection reste bien sûr d’éviter toute exposition prolongée, pour ceux qui veulent profiter du soleil, il est important de pouvoir identifier de manière fiable les produits solaires adaptés à la sensibilité de chaque peau.

L’UFC-Que Choisir a testé le niveau de protection aux UVA et UVB de 13 crèmes solaires pour le visage d’indices 50 et 50 + et a examiné la composition chimique au regard des risques pour l’utilisateur, pour l’environnement, ainsi que les allégations affichées sur les emballages.

Les résultats de ces tests en laboratoire sont inquiétants : 4 crèmes étiquetées 50 et 50 + n’offrent en réalité qu’une protection d’indice 30.

Alors que les indices 50 et 50 + sont censés apporter les plus hauts niveaux de protection aux rayons ultraviolets, les tests montrent que sur les 13 crèmes testées, 5 ne respectent pas les niveaux attendus de protection solaire. Quatre d’entre elles n’atteignent qu’une protection correspondant à un indice 30, dont "Lancaster Sun sensitive luminous Tan fluide lacté non gras" indice 50, qui est pourtant la plus chère du test (880 euros le litre !), ou encore "Vichy capital soleil crème onctueuse protectrice" 50 + dont le niveau de protection est insuffisant tant pour les UVB que pour les UVA.

L’environnement apparaît en outre le dernier souci des fabricants. Si la grande majorité des produits testés est exempte de composés indésirables pour la santé humaine, une large proportion en revanche (10 sur 13) écope d’une mauvaise note environnementale du fait de la présence de composants ayant des effets nocifs sur les organismes aquatiques. Certains fabricants mal notés profitant du vide juridique en matière d’allégations environnementales pour les cosmétiques, vont jusqu’à afficher des images de coraux assorties de mentions faussement rassurantes telles que « Clean and ocean friendly » pour Lancaster ou « formule testée en conditions marines » pour Vichy.

Source : Que Choisir

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