Lettre mensuelle d'information des adhérents - N° 139 - Avril 2022

Rappel : service "Mes dépanneurs" de l’UFC-Que Choisir pour les travaux et dépannages d’urgence en plomberie et serrurerie, dans un rayon de 30 km autour de Lyon.
Mise en relation sécurisée avec des professionnels agréés
Devis préalable à toute intervention. Pour plus d’informations suivre ce lien.
SOMMAIRE
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Liens vers des sites du Mouvement UFC-Que Choisir et des organismes partenaires
 
1. Carburants : où trouver la station-service la moins chère ?

prix-carburants.gouv.fr est un site officiel mis en place par le gouvernement à l’usage des automobilistes pour leur permettre de choisir la station-service la moins chère.

Ce site répertorie sur tout le territoire les différents points de vente pour faire le plein au meilleur prix.

Il suffit de choisir le type de carburant (E85, Gazole, GPL, SP95, SP95-E10, SP98) et d’indiquer la localisation (commune, département). Il est possible également de sélectionner une enseigne, ou bien un service (aire de camping-car, bars, restaurants, toilettes, Wifi...).

Depuis un smartphone et avec la géolocalisation activée, le système identifie les stations les plus proches.

Source : Le Particulier

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2. Vol de carburant : comment éviter le siphonnage

Dommage collatéral de l’augmentation du prix du carburant à la pompe, le siphonnage des réservoirs prend de l’ampleur. Il existe des moyens pour s’en prémunir.

Le siphonnage d’un réservoir consiste à introduire un tuyau dans l’orifice de remplissage (la goulotte) afin d’en aspirer le contenu. Désormais, plus la peine d’amorcer l’écoulement en aspirant le liquide, au risque d’avaler des vapeurs ou du carburant : pour une dizaine d’euros on peut se procurer sur internet un kit de siphonnage doté d’une pompe manuelle.

Il est possible de compliquer la tâche des voleurs, par exemple, en insérant une crépine antisiphonnage dans la goulotte de remplissage ou en ajoutant, quand cela est possible, un bouchon de réservoir fermant à clé. Il est conseillé de se garer à l’intérieur de son pavillon ou dans un parking sécurisé. Sinon, il faut opter pour une zone bien éclairée ou, encore mieux, installer un système d’éclairage avec détection de présence réglé vers la zone de stationnement du véhicule. De même, il est judicieux de stationner sa voiture proche d’un mur afin d’empêcher, ou de limiter, l’accès à la trappe de remplissage. Enfin, il est recommandé de ne pas effectuer le plein de son véhicule avant un long moment d’absence, notamment les week-ends prolongés ou les vacances. Ce sont en effet les périodes les plus prisées des voleurs.

Source : Que Choisir

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3. Des frais illégaux encore facturés par les cliniques et hôpitaux

C’est le résultat d’une enquête spécifique menée par la DGCCRF (Répression des fraudes), notamment dans le cas des facturations abusives pour chambres particulières.

Or une telle facturation n’est légitime qu’en cas de demande expresse du patient et non en raison de son état de santé, d’indisponibilité de chambres doubles, ou au travers de formulations ambigües dans le dossier d’admission, voire d’un document insidieusement signé a posteriori. Le fait que de nombreuses complémentaires santé en couvrent souvent le surcoût ou une partie ne saurait justifier une telle pratique, supporté au final par le souscripteur au travers de sa cotisation.

De même des frais administratifs sont parfois facturés à l’admission alors que le prix de la journée de soins est censé les intégrer. Quant aux forfaits ambulatoires doivent être soumis préalablement à acceptation (ou refus) du patient lorsqu’ils comprennent des prestations non prises en charge ni par l’assurance maladie ni par les complémentaires.

Attention avant de régler la facture à la sortie, dans des circonstances pas toujours propices à toute la vigilance nécessaire.

Source : Que Choisir

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4. Activité physique et sédentarité : bouger plus, la clé de notre santé

Insuffisance d’activité physique et sédentarité sont deux facteurs de risque sanitaire déterminants et indépendants l’un de l’autre, selon un récent avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il s’agit de la quatrième cause de décès prématuré (hors maladies transmissibles) après le tabagisme, la consommation excessive d’alcool et les facteurs nutritionnels. Le bilan de l’étude menée par l’Anses, portant sur des adultes de 18 à 64 ans, est alarmant : selon elle, 5 % seulement de ces personnes pratiquent une activité suffisante pour être protectrice, c’est-à-dire combinant chaque semaine :
➢ une activité qui augmente le rythme cardiaque pendant au moins 30 minutes à cinq reprises ;
➢ un exercice qui sollicite les muscles au moins 40 minutes en deux fois ;
➢ des exercices d’assouplissement durant 20 minutes en deux fois également.

L’insuffisance d’activité physique est un facteur de risque pour de très nombreuses maladies chroniques, dont des pathologies cardiovasculaires, métaboliques, respiratoires, les cancers, notamment du sein et du colon, ou le diabète. Pour les personnes les moins actives, les taux de surrisque atteignent de 25 à 30 %.

La sédentarité, c’est-à-dire le fait de rester totalement inactif, que ce soit derrière un bureau, devant un écran, dans les transports en commun, dans un fauteuil avec un livre en main, etc., est un autre facteur de mortalité, notamment parce que ces longues plages d’inactivité aggravent les risques de pathologies cardiovasculaires.

Les risques sont d’autant plus élevés que les deux facteurs sont cumulés. Si l’on passe de nombreuses heures assis chaque jour, il faut beaucoup bouger par ailleurs : faire du sport est l’idéal mais se déplacer à pied ? d’un bon pas ? ou à vélo, monter les escaliers plutôt que prendre l’ascenseur, bricoler, jardiner ou faire le ménage font aussi partie des activités bénéfiques.

Source : Que Choisir

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5. Paxlovid : une nouvelle arme contre le virus

Bonne nouvelle dans la lutte contre les effets graves du Covid : un nouveau médicament, le Paxlovid, du laboratoire Pfizer, vient d’être autorisé. Il empêche la multiplication du virus et donc l’aggravation de la maladie. Les résultats des essais cliniques montrent une réduction de 89 % des formes graves chez les patients fragiles. Un bémol cependant, les études n’ont pas porté sur le variant Omicron, ni bien entendu sur de futurs variants.

Ce médicament est réservé aux personnes non vaccinées ou à risque : cancéreux, immunodéprimés, insuffisants rénaux dyalisés, transplantés, trisomiques, ainsi qu’aux plus de 65 ans présentant un ou plusieurs facteurs de risque (diabète, insuffisance cardiaque ou respiratoire, obésité…).

Pour être efficace, le traitement doit être initié dans les 5 jours suivant l’apparition des symptômes. Attention toutefois, le Paxlovid est contre-indiqué dans de nombreux cas : chez les insuffisant hépatiques ou rénaux sévères, ou du fait de ses interactions potentiellement graves avec d’autres médicaments.

Source : Que Choisir Santé

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6. Compteur Linky : le prix du refus

Fin décembre 2021, plus de 34 millions de compteurs électriques Linky étaient d’ores et déjà posés, soit 90,1 % du parc total, précisait la Commission de régulation de l’énergie (CRE).

Le déploiement diffus va se poursuivre jusqu’en 2024 pour les 10 % de clients pas encore équipés (près de 3,8 millions d’usagers), et la CRE veut réserver un traitement tarifaire spécial aux consommateurs qui « malgré les diverses tentatives d’Enedis, continueraient à empêcher la pose du compteur Linky ».

Concrètement, seuls les récalcitrants non équipés et qui, de plus, ne communiquent pas leurs index de consommations lors des campagnes d’auto-relève auront à assumer les surcoûts générés.

Dès le 1er janvier 2023, les usagers ayant refusé le compteur Linky et n’ayant pas transmis leur index de consommation depuis un an devront payer une somme supplémentaire de 8,30 € tous les deux mois au titre du comptage spécifique. Ce surcoût prélevé au bénéfice d’Enedis se veut "incitatif", puisqu’il prendra fin dès que le compteur Linky aura été posé.

Source : Que Choisir

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7. Pompes à chaleur : une surprime très contestée

MaPrimeRénov’ va être augmentée de 1 000 € pour l’installation d’une pompe à chaleur (PAC) ou d’une chaudière bois de mi-avril à fin 2022. Bien qu’elle soit censée augmenter le pouvoir d’achat des ménages modestes en matière de mode de chauffage et limiter notre dépendance au gaz russe, l’annonce fait l’objet de vives critiques.

Actuellement, les certificats d’économie d’énergie complètent MaPrimeRénov’ pour que les ménages très modestes et modestes n’aient qu’un faible reste à charge. Mais leur valeur étant à la baisse, ce ne sont pas les 1 000 € annoncés qui vont compenser la hausse du reste à charge… D’autant que la plupart des PAC air/eau coûtent très cher : en moyenne 13 779 €, avec des montants de 9 166 à 21 300 €, d’après l’enquête sur les prix du chauffage réalisée par la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment.

Pire, installer des PAC partout ne peut que renforcer notre dépendance au gaz, qu’il soit russe ou non, ainsi qu’au fioul et au charbon. « En chauffage central, plus il fait froid, plus la température de l’eau envoyée vers les radiateurs est élevée. Dans le bâti d’avant 2000, elle est en général de 80 à 90 °C par grand froid, explique un spécialiste de l’efficacité énergétique. Si on se contente seulement de remplacer une chaudière par une PAC, il faudra qu’elle produise de l’eau bien au-delà de sa capacité propre de 55 °C en hiver, grâce à des résistances électriques. Elle fonctionne alors comme un convecteur ». Résultat : une forte augmentation de la pointe électrique hivernale, qui imposera la mise en marche de centrales au gaz, au fioul voire au charbon.

Se contenter de prôner la pose de PAC risque donc de faire exploser la pointe électrique en hiver. Pas de doute, il va falloir trouver autre chose que les pompes à chaleur pour limiter notre dépendance au gaz russe.

Source : Que Choisir

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8. Savoir bientôt où sont stockées nos données personnelles pour de nombreux sites

Savoir où sont stockées les données personnelles est une préoccupation de beaucoup d’internautes. À partir du 1er octobre 2023, par application d’une loi votée en mars 2022, un indicateur de cybersécurité sera fourni par les grandes plateformes numériques, messageries instantanées et sites de visioconférences dont la liste reste à établir. Un décret et un arrêté apporteront des précisions et les modalités d’application du texte de loi qui reste encore très général.

A l’instar du principe retenu par le Nutri-Score, un "Cyberscore" reflètera le résultat d’un audit des sites concernés « de façon lisible, claire et compréhensible » et sera accompagné « d’une présentation ou d’une expression complémentaire, au moyen d’un système d’information coloriel » (code couleur).

L’audit, assuré par un prestataire qualifié par l’ANSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) permettra de connaître en particulier la localisation de l’hébergement des données, élément essentiel dans l’application du RGPD (Règlement général sur la protection des données).

Sans garanties spécifiques suffisantes, les données des Européens doivent en effet rester en Europe, ou dans des pays tiers identifiés par la Commission européenne ; or aucune garantie satisfaisante n’existe à ce jour pour celles transitant notamment vers les États-Unis.

Source : Que Choisir

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9. La privation de vue : trouble anormal de voisinage reconnu par la juridiction suprême

Les conflits de voisinage donnent lieu à de nombreuses actions en justice. Une décision a été rendue récemment en faveur des plaignants par la Cour de cassation.

Un couple de la région lyonnaise fait construire un mur de 4 mètres de haut et de 17 mètres de long entre sa propriété et celle de ses voisins. Désolation de ces derniers ! Depuis la baie vitrée de leur salon, ils perdent la vue qu'ils avaient sur les collines environnantes. De plus, leur piscine se retrouve désormais à l’ombre : oublié l’ensoleillement dont elle bénéficiait !

Un permis de construire conforme avait pourtant été délivré. N'empêche : la Cour de cassation a considéré que la construction constituait un « trouble anormal du voisinage » et qu’elle devait par conséquent être démolie (arrêt d’octobre 2021).

Source : Que Choisir

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10. Nouvelle avancée dans les pratiques de démarchage en assurance

Depuis le 1er avril (sans poisson), un nouveau décret protège davantage les consommateurs vis-à-vis du démarchage téléphonique en matière d’assurances, résultat obtenu, précisons-le, sous l’impulsion de l’UFC-Que Choisir.

Désormais les conversations téléphoniques devront obligatoirement être enregistrées, mesure qui permettra de s’assurer de la bonne application de la loi prévoyant notamment :
➢ la fourniture de toute la documentation précontractuelle 24 heures avant toute signature de contrat ;
➢ l’interdiction de rappel d’un consommateur ayant déclaré ne pas être intéressé ;
➢ l’interdiction de toute souscription par oral (par répétition d’une phrase, lecture d’un code transmis par SMS par exemple).

Le lien avéré entre démarchage téléphonique et de nombreux litiges mériterait de ne pas se limiter à cette avancée sectorielle des assurances qui devrait être plus largement étendue aux autres domaines de consommation et permettre aux consommateurs d’accéder à un véritable droit à la "tranquillité" !

Ainsi, dans la pratique du démarchage téléphonique, le principe selon lequel pour tout consommateur qui n’a pas dit « oui », c’est « non » (système dit "opt-in") devrait devenir la règle, par opposition à celui où le consommateur qui ne s’est pas opposé en disant « non » dirait implicitement « oui » (système dit "opt-out").

Source : Que Choisir

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11. Pêche durable : le compte n’y est pas

En 2013, la Politique commune des pêches (PCP) se donnait pour objectif d’atteindre 100 % de pêche durable dans les eaux européennes à l’horizon 2020. Selon le bilan présenté par l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) sur l’état des populations des poissons débarqués en France en 2021, la France est encore loin du compte.

L’Ifremer note cependant de gros progrès : 56 % des espèces commercialisées sont issues d’une exploitation durable, contre 15 % seulement dans les années 2000. Ceci grâce à des mesures de gestion des stocks, et à une amélioration des pratiques de pêche et du respect des quotas. Les stocks de baudroies, de coquilles Saint-Jacques de la Manche, d’églefins et de merlans sont satisfaisants, ceux de thons rouges de Méditerranée sont en voie de reconstitution.

Des points noirs subsistent néanmoins : la surpêche touche encore 11 % des espèces pêchées en France, et 10 % d’entre elles sont considérées comme "effondrées", à l’instar du merlu de Méditerranée ou du cabillaud en mer du Nord et en mer Celtique. Certes, outre la pêche, le réchauffement climatique est aussi à l’œuvre, qui pousse les poissons à se déplacer au nord, ou qui réduit leur taille par manque de nourriture (cas de la sardine du golfe de Gascogne).

Un bilan d’autant plus inquiétant que, sur les 300 espèces débarquées chaque année dans les ports français, une cinquantaine seulement font l’objet d’un suivi régulier. Pour les autres, les tonnages en jeu sont trop faibles pour permettre une analyse significative. Cela ne signifie pas qu’elles se portent bien !

Source : Que Choisir

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12. Vêtements et chaussures : beaucoup trop de polluants chimiques

Les vêtements et les chaussures contiennent de nombreuses substances chimiques, dont certaines peuvent provoquer des allergies cutanées. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) plaide pour une réglementation européenne restrictive.

Les dermatologues reçoivent régulièrement des patients avec de l’eczéma ou une brûlure de la peau après avoir porté un nouveau vêtement ou changé de chaussures. La réglementation européenne a beau restreindre ou interdire l’usage de 12 familles de substances chimiques dans les textiles et les cuirs, ce n’est pas suffisant. La présence de deux allergènes cutanés puissants, le chrome VI dans le cuir et le nickel dans les parties métalliques, est ainsi fortement limitée, mais certaines allergies perdurent, car selon l’Anses « le seuil inscrit dans la réglementation ne suffit pas à protéger les consommateurs allergiques, et il devrait être abaissé ».

En conclusion des études menées sur les produits chimiques responsables d’allergies cutanées, l’Anses demande une restriction européenne pour plus de 1 000 substances utilisées dans le processus de fabrication des vêtements et des chaussures. Il s’agit de molécules employées volontairement, comme les colorants, ou de résidus et d’impuretés.

Son adoption permettrait de renforcer la protection des consommateurs, qui ne peuvent rien vérifier lors de leurs achats de vêtements et de chaussures, car les distributeurs et fabricants n’ont pas l’obligation de lister les substances chimiques présentes dans les articles en vente.

Source : Que Choisir

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