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Lettre mensuelle d'information des adhérents - N° 127 - Mars 2021
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L'assemblée générale de notre association, initialement prévue le 19 mars 2021, est reportée à une date ultérieure en raison des contraintes sanitaires actuelles.
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SOMMAIRE
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Toutes les imagettes sont cliquables si vous souhaitez les agrandir.
Liens vers des sites du Mouvement UFC-Que Choisir et des organismes partenaires
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1. Forfaits mobiles : flambée générale des prix |
Il semblerait que certains "petits" forfaits se révèlent peu rentables pour les opérateurs de téléphonie.
Après Red by SFR, c’est au tour de Bouygues Télécom d’augmenter – de 3 ou 4 €, excusez du peu ! – ses forfaits mobiles à 4,99 €. Orange n’est pas en reste avec une hausse de 2 € par mois sur son offre Open 10 Go.
Bien sûr, en contrepartie, les "heureux" clients bénéficieront de plus de Go d’internet mobile. Tant pis s’ils n’en ont pas besoin, tant pis s’ils pensaient que leur forfait était garanti "à vie". Il leur faudra accepter ou résilier leur abonnement (sauf dans le cas d’Orange, qui permet de conserver l’offre initiale).
Car ces hausses, aussi brutales et injustes soient-elles, ne sont pas illégales.
Source : Que Choisir
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2. Les voitures hybrides sont-elles à la hauteur de leurs prétentions environnementales ? |
La vente des véhicules hybrides a connu en 2020 une progression de 150 % en moyenne et jusqu’à 375 % pour les modèles rechargeables, résultat de campagnes sur leur vertu écologique supposée.
Les performances de consommation en carburant (et émissions CO2 associées) louées par les constructeurs pour ces voitures ne sont cependant pas très représentatives ; les prétendues qualités environnementales s’en trouvent donc de fait amoindries.
C’est plus particulièrement le cas pour les hybrides rechargeables. La raison ?
Si le nouveau protocole d’homologation (WLTP) appliqué depuis 2020 a pu apporter une certaine amélioration dans les estimations, les séquences spécifiques adoptées pour ces véhicules s’écartent sensiblement de celles rencontrées dans la réalité d’une circulation usuelle. Ce constat est dû à une place disproportionnée accordée au mode de circulation en mode électrique seul.
C’est la raison pour laquelle l’UFC-Que Choisir établit ses évaluations en prenant en compte 3 modes de fonctionnement :
➢ circulation en mode hybride (sans phase en électrique seul) ;
➢ circulation en mode électrique seul avec mesure de la consommation électrique et de l’autonomie ;
➢ circulation sur 100 km en commençant en mode électrique seul avant la reprise du moteur thermique.
Source : Que Choisir
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3. Trottinettes et monoroues : 50 % des engins sont dangereux ! |
La DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) vient de révéler les résultats d’une enquête menée en 2019 sur les hoverboards, monoroues électriques et trottinettes. Et ils ne sont pas très rassurants. Sur 16 machines analysées, pas une seule ne s’est avérée conforme à la réglementation.
Les importateurs ou les vendeurs ont l’obligation d’apposer plusieurs informations sur les appareils, comme l’adresse du fabricant, la puissance du moteur ou la tension assignée. De nombreux modèles en font l’impasse. Ils sont aussi tenus de présenter une déclaration de conformité avec la norme CE ; mais les contrôles de la DGCCRF ont révélé des documents erronés, en langue anglaise ou carrément absents.
La DGCCRF a aussi constaté des pratiques commerciales trompeuses. Certains emballages faisaient par exemple référence à un faux label censé garantir le respect de « toutes les normes de sécurité », d’autres prétendaient que l’engin convenait à des enfants alors qu’il faut être âgé de 12 ans minimum pour conduire un EDPM (engin de déplacement personnel motorisé).
Encore pire, la moitié des engins contrôlés présentent un danger pour l’utilisateur. Les dangerosités sont liées au risque de choc électrique (tension de décharge, lignes de fuite) et aux risques mécaniques (dysfonctionnement ou mauvaise conception des commandes entraînant des risques de blessure pour l’utilisateur et son entourage).
Source : Que Choisir
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4. Encres de tatouage : trop de substances toxiques |
La mode du tatouage prend de l’ampleur, les candidats sont de plus en plus nombreux. La plupart veillent aux règles d’hygiène mises en place par le salon, mais pas à la composition des encres.
Certes les personnes intéressées ne se tatouent pas elles-mêmes, les encres sont des outils professionnels utilisés par les seuls tatoueurs. Néanmoins, compte tenu de leur injection dans l’organisme, Que Choisir a fait analyser leur composition en laboratoire afin de s’assurer de leur innocuité.
C’est ainsi qu’après analyse de 20 encres de tatouage parmi les plus utilisées en France, seules 5 répondent aux différentes normes en la matière. Ce sont donc 75 % des produits testés qui présentent un risque sanitaire élevé du fait qu’ils contiennent des produits chimiques occasionnant un risque avéré pour les êtres humains, puisqu’ils sont pour la plupart cancérigènes, et de ce fait encadrés par diverses réglementations.
À noter : toute intervention causant des effets indésirables peut être signalée sur le portail officiel signalement-sante.gouv
Source : Que Choisir
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5. Radiateurs électriques : la connectivité, un vrai plus ? |
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Contrairement à la profusion des offres d’appareils "connectés" les plus divers, tels que cafetière, lave-vaisselle ou réfrigérateur, pour lesquels on peut discuter de l’aspect gadget ou d’un réel intérêt pratique, il se pourrait que dans le domaine du chauffage, vu les quantités d’énergie mises en jeu, la connexion présente des réels avantages de confort et d'économies.
Suivre sa consommation au quotidien, éteindre un radiateur à distance, monter la température avant de rentrer du bureau, programmer le sèche-serviette de la salle de bain pour qu'il soit chaud au moment de la douche... Voilà des idées qui pourraient faciliter la vie !
On trouve sur le marché 2 types de technologies :
➢ les "radiateurs connectés" disposent de tous les composants nécessaires pour être reliés rapidement et simplement au réseau wi-fi de la maison et donc aux appareils mobiles (smartphones ou tablettes). Aucune installation complémentaire n’est requise ; le chauffage peut être piloté à partir d’une simple application sans équipement supplémentaire ;
➢ les "radiateurs connectables" : le fabricant fournit un interface de connexion – servant de passerelle entre le radiateur et le smartphone – qu’il faut préalablement configurer selon une procédure en général simple et à la portée des moins technophiles.
Les radiateurs plus anciens ne sont pas oubliés. Plusieurs marques (Atlantic, Sauter, Thermor) proposent une interface, vendue une quarantaine d'euros, qui s'installe sur le cordon d'alimentation et le fil pilote du radiateur pour le rendre connectable.
Les fonctionnalités proposées par les applications sont globalement identiques :
➢ allumer ou éteindre les radiateurs à distance et régler la température ;
➢ programmer des routines (heures du lever et du coucher, jours et horaires de présence dans le logement, etc.) ;
➢ définir des températures de consigne différentes selon les pièces ;
➢ suivre la consommation électrique ;
➢ activer des options (détection de fenêtre ouverte ou de présence).
Source : Que Choisir
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6. Rachats de crédit : faire tomber le masque des faux courtiers |
Le contexte actuel est propice aux propositions qui laissent entrevoir aux consommateurs ayant des crédits en cours un allègement de leurs mensualités.
Une opportunité pour des démarcheurs indélicats proposant des rachats de crédit en faisant miroiter des solutions alléchantes sans contreparties, avec des taux inespérés et des délais sensiblement rallongés. Les miracles sont souvent des mirages et le reflet de pratiques frauduleuses de faux courtiers.
Au final, certains consommateurs se retrouvent avec deux crédits à honorer ou délestés de frais réputés permettre une mise en place rapide de ces présumés crédits de substitution.
Pour déjouer ces pièges, ne jamais transmettre de données ou documents personnels sans précautions préalables : consulter le registre de l’ORIAS (Organisme pour le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance) pour vérifier l’existence du courtier et de sa légitimité, la liste noire de l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution), ne pas succomber à la pression de délais artificiellement tendus, propices à des décisions précipitées, s’interroger sur la source de leur connaissance parfois (trop) précise de votre situation personnelle, ne pas donner crédit à de prétendues recommandations.
Source : Que Choisir
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7. Cœur : le test des 4 étages |
Un test tout simple, et qui ne nécessite pas de matériel sophistiqué, pour tester de façon informelle sa santé cardiaque : monter 4 étages (60 marches) à bon rythme, sans courir et sans s’arrêter.
➢ Les gravir en moins d’une minute est le signe d’une bonne santé cardiaque.
➢ Mettre plus de 1 min 30 est un révélateur de problèmes cardiovasculaires potentiels, et doit inciter à consulter.
Ces résultats sont issus d’une étude présentée au congrès de la Société européenne de cardiologie en décembre 2020.
Source : Que Choisir Santé
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8. Reflux gastrique : une bonne hygiène de vie est utile |
Une étude médicale américaine récente confirme – pour les personnes souffrant de reflux gastro-œsophagien (RGO), et en substitut ou complément des traitements médicamenteux à base d’antihistaminiques ou d’inhibiteurs de la pompe à neutrons provoquant souvent des brûlures d’estomac – l’intérêt et l’efficacité de l’amélioration de l’hygiène de vie :
➢ arrêter de fumer ;
➢ adopter une alimentation variée et équilibrée ;
➢ éviter les boissons potentiellement irritantes telles que café, thé et sodas ;
➢ maintenir un indice de masse corporelle (IMC) compris entre 18,5 et 25 ;
➢ pratiquer une activité physique régulière (30 mn par jour).
Ces conseils ne sont pas toujours faciles à mettre en œuvre, mais la bonne nouvelle est que selon l’étude adopter un seul d'entre eux est déjà bénéfique, tout particulièrement le premier : cesser de fumer.
Source : Que Choisir
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9. Boîtes mystères : à tous les coups on perd ! |
Des sites proposent d’acheter des boîtes contenant des articles surprises d’une valeur potentiellement bien supérieure au montant payé. Rassurés par les propos de certains influenceurs, de nombreux jeunes succombent à ces belles promesses, mais au final, la grande majorité sont déçus.
Le fait de vendre des produits par le biais de boîtes mystères n’est pas illégal en soi, encore faut-il que les arguments avancés par le site et par les influenceurs correspondent à la réalité, ce qui est loin d’être toujours le cas. Qu’il s’agisse de la valeur des articles reçus, de la probabilité de recevoir des objets de valeur ou encore des délais de livraison, il n’est pas rare que les indications fournies soient vagues si ce n’est mensongères.
Qui plus est, la plupart des sociétés éditrices de ces sites sont mal identifiées voire basées à l’étranger. Les recours sont donc limités. Mieux vaut donc faire preuve d’une extrême prudence avant de commander sur ces plateformes en se méfiant des offres trop alléchantes, en prenant le temps de vérifier ce que recouvre l’offre et en vérifiant, avant de commander, les avis laissés par les autres utilisateurs.
Source : Que Choisir
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10. Point Vert : une disparition tant attendue |
Contrairement à une idée profondément ancrée, le Point Vert ne signifie pas que l'emballage est recyclable ou recyclé. Il reflète juste le fait que le vendeur a payé une cotisation à Citeo (anciennement Éco-emballages), l’organisme chargé de gérer et financer le recyclage des emballages et des papiers. Une confusion qui arrangeait bien les producteurs pour des raisons de marketing, et qui explique qu’ils aient fait de la résistance.
Après des décennies de batailles acharnées de diverses associations, au premier rang desquelles l’UFC-Que Choisir, une loi récente sur l’économie circulaire va entrer en vigueur à partir du 1er avril prochain et devrait rapidement faire disparaître le Point Vert de nos emballages.
Enfin ! Avec à la clé des sanctions suffisamment dissuasives pour convaincre les vendeurs récalcitrants.
Source : Que Choisir
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11. Garanties des articles de bricolage |
Une enquête menée la DGCCRF en 2018 a révélé des insuffisances d’information concernant les garanties pour les outils de bricolage chez plus de la moitié des 298 professionnels contrôlés (commerces de détail, grandes et moyennes surfaces spécialisées ou non, y compris leurs sites web).
Les garanties légales de conformité (2 ans à compter de l’achat) et contre les vices cachés (2 ans à compter de leur découverte) s’imposent au vendeur, et leur existence doit être explicitement rappelée avant tout acte d’achat notamment dans les conditions générales de vente (CGV).
Les garanties commerciales ou du fabricant qui peuvent venir en complément sont, elles, facultatives, payantes ou non, et couvrent un périmètre de garanties libre qui doit lui aussi être clairement précisé dans le contrat. Les publicités se contentent le plus souvent de mentions vagues et indéfinies du style « garanti 1 an » par exemple.
Pour les produits commercialisés sous marque de distributeur, les obligations en tant que vendeur et fabricant se cumulent. La communication de ces informations précontractuelles est obligatoire.
Source : DGCCRF
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12. Plaque d’immatriculation : autocollant correctif de l’identifiant territorial interdit |
Depuis 2009, le Système d'immatriculation des véhicules (SIV) a imposé une nouvelle forme du numéro d’immatriculation, que chaque voiture conserve de sa date de mise en circulation jusqu'à sa destruction ou son exportation, quelles que soient l’identité et l’adresse des propriétaires successifs.
Parallèlement, l’affichage sur la plaque d'un "identifiant territorial" composé d'un numéro de département et du logo de la région correspondante a été rendu obligatoire.
Certains propriétaires, ayant déménagé ou acquis un véhicule d’occasion originaire d’un autre département, modifient cette information par la superposition d’un autocollant. Cette pratique très répandue est illégale, car la réglementation précise qu’« il est interdit de modifier les plaques d’immatriculation ou d’y ajouter un élément ». L’amende encourue est de 135 €, majorée en cas de récidive jusqu’à 750 €.
Pour changer l’affichage du département sur la plaque d’immatriculation, les automobilistes n’ont d’autre choix que de faire poser de nouvelles plaques avec le numéro de département choisi.
Source : Que Choisir
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Liens vers des sites du Mouvement UFC-Que Choisir et des organismes partenaires |
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Président et directeur de publication : Michel Boutard
Responsable de rédaction : Michel Fregonara
Ont participé à cette édition : Michel Boutard, Pierre Doré, Michel Fregonara et Chantal Roleau.
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