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Lettre mensuelle d’information des adhérents - N° 117 - Avril 2020
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SOMMAIRE |
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1. Démarchage abusif et arnaques : un service officiel pour les signaler |
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La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) lance Signal Conso
, un site où tous les consommateurs victimes d’une arnaque, d’un démarchage agressif, d’un produit défectueux ou périmé, d’une publicité trompeuse, etc., peuvent signaler leur problème en citant le professionnel en cause.
S’il s’avère que la pratique n’est pas illégale, la DGCCRF vous en informe, et vous explique pourquoi. Sinon, elle informe le professionnel incriminé qui peut vous répondre.
Attention, la DGCCRF ne traite pas les litiges (pour cela, il faut par exemple contacter un conseiller litiges d’une association locale de l’UFC-Que Choisir). Mais elle s’engage à surveiller et contrôler les entreprises fréquemment signalées, comme par exemple dans la rénovation énergétique et chez les fournisseurs d’énergie, deux domaines dans lesquels les plaintes affluent.
Source : Que Choisir
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2. Agriculture conventionnelle et agriculture biologique : trop de biais dans les comparaisons |
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L'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae) publie une étude, réalisée en collaboration avec des chercheurs danois et suédois, qui dénonce la méthode utilisée pour évaluer les impacts sur l'environnement de l'agriculture et de l'alimentation, à savoir l'analyse de cycle de vie (ACV).
Les chercheurs reprochent à cette méthode, qui mesure l’impact environnemental par kilogramme produit, de défavoriser l’agriculture biologique en raison de ses rendements plus faibles qui mobilisent plus de terres.
Ils demandent d’intégrer aux ACV des points essentiels non pris en compte à ce jour :
➢ l’effet sur la biodiversité ;
➢ l’impact sur la qualité des sols et de l’eau ;
➢ le bien-être animal.
Autant de points sur lesquels les consommateurs sont de plus en plus vigilants.
Source : Que Choisir
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3. Tri et recyclage des déchets : des résultats insuffisants faute de sanctions dissuasives |
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D’après la Cour des comptes les éco-organismes en charge des filières des déchets et l’État dans son rôle de contrôleur devraient être plus efficaces.
En effet, on peut prendre, entre autres, l’exemple du recyclage des déchets ménagers, qui aurait dû s’élever à 75 % en 2018 et n’atteignait à cette date que 70 %.
Afin d’obtenir une plus grande efficacité, la Cour des comptes appelle à renforcer les sanctions. En effet le montant maximal actuel des amendes de 30 000 € n’a rien de dissuasif pour les éco-organismes. De même la suspension et le retrait de l’agrément sont peu crédibles dans un domaine ou un seul éco-organisme est agréé car cela désorganiserait le fonctionnement de la filière.
Il serait donc souhaitable que dans le cahier des charges l’État associe aux obligations de moyen des obligations de résultats.
Source : Que Choisir
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4. Agriculture biologique : un nouveau label bio et équitable |
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Une fleur verte sur fond blanc, ou blanc sur fond vert, portant les termes "Biologique - Français - Équitable", et la mention "Agréé FNAB". Ce nouveau logo, lancé par la Fédération nationale d’agriculture biologique (FNAB), a fait son apparition le 2 mars sur les emballages de quatre légumes (carotte, courgette, haricot vert, maïs) vendus dans 87 magasins Picard de Nouvelle-Aquitaine et d’Occitanie. Les producteurs de la FNAB décideront d’un déploiement national après cette phase de test.
En lançant ce nouveau label la FNAB veut répondre, sans attendre une hypothétique évolution de la réglementation européenne "Eurofeuille", à la demande grandissante en produits cumulant une production bio et locale, des échanges équitables pour les producteurs, la lutte contre le changement climatique et pour le maintien de la biodiversité.
Le projet mené avec Picard s’appuie sur la demande de l’enseigne de travailler sur le revenu des agriculteurs et sur une gamme locale de légumes. Il repose sur un contrat tripartite entre les organisations de producteurs qui fournissent les légumes, le transformateur surgélateur et Picard, avec des prix satisfaisants pour les agriculteurs.
La gouvernance du label sera assurée par les seuls agriculteurs membres de la FNAB, leur permettant de garder la main sur le contenu du cahier des charges et d’éviter les dérapages vers du bio au rabais, alors que le changement d’échelle de la filière fait craindre une industrialisation de la démarche.
Source : Que Choisir
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5. Bien-être animal : Loué ne veut plus broyer les poussins |
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Les Fermiers de Loué se veulent à l’avant-garde du bien-être animal. Après l’affichage d’une note de bien-être développée avec Casino et 4 associations de protection des animaux, la coopérative agricole passe à l’offensive sur un autre sujet sensible, celui du broyage des poussins mâles dans la filière ponte.
Les éleveurs, associés à Carrefour, ont décidé d’utiliser une technologie développée par l’entreprise allemande AAT, qui consiste à détecter par spectrophotométrie à travers la coquille de l’œuf la couleur des plumes des embryons : blanche chez les mâles, rouge chez les femelles. Les œufs mâles sont ainsi écartés avant éclosion, seuls ceux contenant une femelle, la future pondeuse, vont jusqu’au bout de leur développement.
30 000 poules triées "in ovo" devraient ainsi fournir les œufs Label Rouge de Carrefour (soit environ 20 % des œufs vendus par le distributeur) à partir de mai. Une deuxième trieuse par spectrophotométrie, plus grosse, devrait permettre de changer d’échelle. « Le surcoût sera alors de 1 € par poule, soit environ 1 centime par œuf », précise le directeur général des Fermiers de Loué. Une hausse somme toute modérée pour les consommateurs sensibles à cette problématique.
Source : Que Choisir
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6. Aidants naturels : connaissez-vous la consultation dédiée à votre santé ? |
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Assister à domicile un proche atteint de maladies dégénératives (démences, Alzheimer, Parkinson et maladies apparentées) est une épreuve physique et morale ayant un lourd retentissement sur la santé. La Haute autorité de santé recommande donc aux médecins de proposer aux aidants, une fois par an, une consultation qui leur soit dédiée.
Mais ce dispositif est bien trop peu appliqué, comme l’a montré une étude menée dans la Somme révélant que sur 49 aidants, 3 seulement avaient bénéficié de cette prestation. Il est connu que les aidants ont tendance à faire passer leur propre santé au second plan, ce que l’étude confirme : 5 de ces 49 aidants ont été hospitalisés à la suite d’une négligence de soins.
Le but de la consultation dédiée est d’éviter autant que possible l’épuisement en évaluant précisément le "fardeau" (terme officiel utilisé pour l’isolement social, le manque de temps pour soi, les amis et la famille, les obstacles professionnels, les frais et la fatigue liée à un travail physiquement lourd), et en préconisant des mesures d’allègement, telles l’intervention d’aides professionnelles ou l’orientation vers des structures spécialisées.
Source : Que Choisir Santé
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7. Gels hydroalcooliques : leur intérêt et leurs limites |
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Le gel hydroalcoolique est-il plus efficace que le savon : non !
➢ Son emploi est justifié lorsque qu’il n’y a ni point d’eau ni savon. Mais contrairement au savon le gel ne lave pas. Au temps où la grippe A (H1N1) sévissait, il a été démontré que le lavage au savon même à froid était plus efficace sur les bactéries que le gel.
➢ Dans la mesure où il reste sur la peau il est donc plus nocif que le savon. De plus il peut contenir des perturbateurs endocriniens ou des allergènes.
➢ Il peut être utile dans les transports en commun et dans les endroits où on a été amené à toucher des surfaces communes. Mais attention pour qu’il soit efficace il faut verser 3 ou 4 ml et frotter 1 minute.
Les gels hydroalcooliques sont pratiquement introuvables ; si vous en trouvez, quelques repaires de prix : 2 € les 50 ml et 3 € les 100 ml. Les recettes maison à base d’huiles essentielles n’ont aucunement fait preuve de leur efficacité.
Pour le lavage avec le savon 20 secondes minimum, 30 secondes c’est mieux et peu importe la température. Ne pas oublier les ongles, l’intérieur des doigts et les poignets, puis s’essuyer avec une serviette ou un linge propre à usage unique.
Source : Que Choisir
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8. Marketplaces : trop de produits dangereux |
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En janvier, une enquête de Que Choisir révélait que la plupart des chargeurs de smartphones achetés sur des marketplaces étaient dangereux.
Une étude du BEUC (Bureau européen des unions de consommateurs) confirme maintenant que les produits non conformes à la réglementation européenne en matière de sécurité pullulent sur ces plateformes : 66 % des 250 produits achetés sur AliExpress, Amazon, eBay et Wish se sont révélés dangereux ! Des détecteurs de fumée et de monoxyde de carbone qui ne détectent rien du tout, des jouets qui explosent les seuils de produits chimiques tolérés (jusqu’à 200 fois !), des batteries externes qui fondent…
Le BEUC s’alarme que dans certains cas, les risques sont potentiellement mortels avec des départs de feu, des suffocations, des chocs électriques. Il estime que la seule manière d’améliorer la qualité de l’offre des vendeurs opérant sur les marketplaces est d’engager la responsabilité des sites qui les hébergent. Or actuellement, Amazon, eBay et les autres se considèrent comme de simples intermédiaires entre les acheteurs et les vendeurs, et se couvrent en précisant dans leurs conditions générales de vente qu’ils ne sont responsables de rien.
Source : Que Choisir
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9. Prêts toxiques en francs suisses Helvet Immo : condamnation record pour BNP Paribas |
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L’épargnant n’est pas forcément un spéculateur avide qui vient se plaindre lorsque la bourse baisse ! Cette image est celle que la filiale de BNP Paribas aurait souhaité faire croire aux juges du tribunal correctionnel de Paris.
Mais ce n’est pas le jugement que ce dernier a retenu dans l’affaire de la vente des prêts en francs suisses Helvet Immo.
À travers sa filiale BNP Personal Finance (BNP-PF), le groupe a commercialisé en 2008 et 2009 des crédits immobiliers contractés en francs suisses mais remboursables en euros, en assurant aux emprunteurs que le cours euro/franc suisse était très stable. Résultat, quelque 4 600 emprunteurs ont été pris au piège de la hausse du franc suisse, qui a grimpé de 60 % face à l’euro en 5 ans.
Le tribunal vient de condamner lourdement BNP-PF pour « pratiques commerciales trompeuses » et « recel de ce délit ». La banque doit verser de lourds dommages et intérêts aux épargnants (des dizaines de milliers d’euros selon les dossiers) et à 3 associations de défense des consommateurs, dont l’UFC-Que Choisir qui s’était portée partie civile dans le procès.
BNP-PF vient toutefois de faire appel de ce jugement. Une décision de la Cour de cassation dans une affaire proche, concernant cette fois le Crédit agricole, est cependant de bon augure pour les emprunteurs.
Source : Que Choisir
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10. Pression artérielle : elle monte plus vite chez les femmes |
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Le cœur des femmes et celui des hommes fonctionnent différemment. Ce n’est bien évidemment pas une question de sentiment mais de physiologie. On sait par exemple que les dames souffrent moins souvent et plus tardivement de problèmes cardiovasculaires graves (infarctus, insuffisance cardiaque, …).
Une nouvelle différence vient d’être identifiée : leur tension ne suit pas la même trajectoire. Des mesures de pression artérielle ont été effectuées chez près de 33 000 personnes durant 43 ans. Elles montrent que la pression artérielle systolique (le premier des 2 chiffres de la tension) est plus basse chez les femmes à 20 ans mais qu’elle grimpe plus rapidement que celle des hommes pour la rattraper à la soixantaine.
À 80 ans elle est supérieure à celle des hommes mais les auteurs de l’étude avertissent que cela pourrait être le résultat d’un moindre traitement de l’hypertension chez les femmes ou d’un biais d’une survie accrue des hommes ayant une tension plus stable.
Source : Que Choisir Santé
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11. Arrêt du tabac : conseillé avant une opération |
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On nous le répète à foison : arrêter de fumer est bénéfique pour la santé.
Le tabac augmente aussi fortement le risque de problèmes postopératoires comme vient opportunément de le rappeler l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les fumeurs sont 2 fois plus exposés aux infections générales ou pulmonaires ainsi qu’aux complications au niveau des plaies, et 70 % plus à risque de complications globales ou neurologiques. On note aussi davantage de retards de cicatrisation et de complications au niveau de la zone opérée.
C’est bien l’action de la cigarette sur l’organisme qui est à blâmer.
Reste une question : combien de temps avant l’intervention faut-il écraser sa dernière cigarette ? L’OMS conseille au moins 4 semaines.
Source : Que Choisir Santé
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12. Epargnefrance·com et Epargnemalinfrance·com : arnaque aux faux livrets à 7 % de rendement |
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Des placements qui rapportent 6 ou 7 % ? Ça n’existe pas, sauf sur les sites frauduleux. Fuyez !
L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), organisme de contrôle des banques et assurances, alerte les internautes : ces publicités apparaissent « notamment sur des sites internet d’information générale et proposent de faux livrets d’épargne à haut rendement ». L’objectif des escrocs est de récupérer vos coordonnées. Puis vous serez contacté par un "conseiller" dont le seul but est de vous soutirer de l’argent, que vous ne reverrez jamais. En ligne de mire, les sites Epargnefrance·com et Epargnemalinfrance·com, vers lesquels tous ces sites rabattent les victimes potentielles.
Pour éviter les arnaques au placement, le mieux est de respecter quelques règles simples : prendre le temps de se documenter et de comparer, vérifier l’existence de la société via les sites Orias ou Regafi, s’assurer que le contenu visité comporte des mentions légales et qu’il est basé en France.
Si vous vous êtes fait piéger : portez plainte et contactez votre banquier. Vous pouvez aussi contacter Épargne Info Service, plateforme gérée par l’Autorité des marchés financiers (AMF) : ils répondront à vos questions, et vos informations pourront servir à alimenter leurs listes noires.
Source : Que Choisir
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13. Trottinette électrique : installer une selle peut coûter cher ! |
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Les sièges destinés à rouler en position assise sur une trottinette électrique sont très faciles à dénicher chez les revendeurs spécialisés et sur les marketplaces, à des prix très variables (entre 25 € et 150 €).
Mais attention : ainsi équipée une trottinette électrique devient un scooter électrique aux yeux de la loi, ce qui change la réglementation de son usage. Un consommateur vient d’en faire les frais à Dijon, où il a récemment été condamné par le tribunal judiciaire à une amende de 120 €.
Ce jugement repose sur la définition même du véhicule : sans selle, une trottinette électrique est un engin de déplacement personnel à moteur tenu de rouler sur les pistes cyclables ou, à défaut, sur les voies de circulation classiques (la réglementation a été adoptée à l’automne 2019). Mais si elle est équipée d’une selle, la trottinette est considérée comme un scooter électrique, elle doit donc être assurée, équipée de rétroviseurs, utilisée avec un casque, et bien sûr ne pas utiliser les pistes cyclables : le véhicule devra emprunter les voies de circulation classiques ouvertes aux scooters de 50 cm3.
Source : Que Choisir
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Liens vers des sites du Mouvement UFC-Que Choisir et des organismes partenaires |
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UFC-Que
Choisir Lyon Métropole & Rhône
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Siège : 1 rue Sébastien Gryphe, 69007 Lyon
Antenne de Villefranche : 338 rue des Remparts, 69400 Villefranche-sur-Saône
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Président et directeur de publication : Michel Boutard
Responsable de rédaction : Michel Fregonara
Ont participé à cette édition : Michel Boutard, Michel Fregonara, Danielle Henriot et Chantal Roleau.
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