Lettre mensuelle d’information des adhérents - N° 116 - Mars 2020


Nous vous rappelons que l'assemblée générale ordinaire de votre association se tiendra le

Vendredi 13 mars 2020, Espace Jean Couty, 1 rue de la Pépinière Royale, Lyon 9e

Plus de détails (horaire, modalités et plan d’accès, ordre du jour, pouvoirs) en suivant ce lien

 
SOMMAIRE
1. Nouveau coronavirus : à quoi servent vraiment les masques chirurgicaux ?
2. Bénéficier du 100 % santé : vérifiez votre contrat !
3. Compteurs Linky trop curieux : EDF et Engie rappelés à l’ordre
4. Utiliser son téléphone dans la salle de bains est dangereux
5. Gaz et électricité : Eni condamné pour ses mauvaises pratiques de démarchage
6. LastMinute : consommateurs, ne vous laissez pas abuser !
7. Viagogo : l’UFC-Que Choisir dépose plainte
8. iPhone ralentis : 25 millions d’euros d’amende pour Apple
9. Prothèses de hanche et de genou : elles tiennent bien le coup
10. Poêles à granulés (ou à "pellets") : des problèmes de sécurité relevés par la DGCCRF
11. AOP camembert de Normandie : maintien du cahier des charges
12. Combien de temps faut-il pour doubler son capital ?
Liens vers des sites du Mouvement UFC-Que Choisir et des organismes partenaires
 
1. Nouveau coronavirus : à quoi servent vraiment les masques chirurgicaux ?

Les masques chirurgicaux sont au cœur de toutes les attentions depuis l’annonce d’une épidémie causée par une nouvelle souche de coronavirus (Covid-19 ou 2019-nCoV) venue de Chine. Les demandes augmentent et les prix flambent. Mais ces masques sont-ils vraiment utiles ?

Lorsque l’on ne présente pas de symptômes
Les infections respiratoires ne se propagent pas uniquement par les gouttelettes de salive mais aussi par les mains, ce qui rend les masques insuffisants, face au coronavirus comme face à une grippe saisonnière. De ce fait lorsque l’on ne présente pas de symptômes, il est inutile de porter un masque, en revanche un lavage des mains très fréquent est recommandé avec savon ou solution bactéricide.

Lorsque l’on présente des symptômes
Le port du masque est recommandé par le ministère de la santé. Mais il ne suffit pas. Les infections respiratoires se propagent de 3 façons :
➢ par les gouttelettes de salive émises par la toux et les éternuements ;
➢ par les aérosols viraux présents dans le souffle ;
➢ par les mains.

En dehors de l’hôpital le port du masque occasionnel risque de ne pas suffire à limiter efficacement la transmission. Il doit être porté aussi souvent que possible lorsque l’on est en contact avec des personnes fragiles (femmes enceintes, enfants, personnes malades ou âgées).

Source : Que Choisir
Retour au sommaire
 
2. Bénéficier du 100 % santé : vérifiez votre contrat !

La possibilité d’acquérir des lunettes et de se faire poser des prothèses dentaires sans reste à charge est effective, dans le cadre de la réforme du 100 % santé, depuis le 1er janvier dernier. C’est ce qu’a annoncé, à grand renfort de communication, le ministère de la santé. La seule condition est d’avoir une complémentaire santé dite "responsable", ce qui correspond à plus de 90 % des contrats vendus en France.

Tout le monde devrait donc d’ores et déjà bénéficier du "reste à charge zéro", pour les postes de dépenses définis par la réforme. En réalité, pas tout à fait...

Si c’est exact pour les contrats collectifs d’entreprise, la loi laisse la possibilité à la complémentaire, pour les contrats individuels, de ne mettre à jour les garanties, c’est-à-dire d’y inclure le 100 % santé, qu’à "l’échéance principale" du contrat. Celle-ci est en général fixée au 1er janvier, même quand le contrat a été signé en cours d’année, ce qui correspond à la mise en œuvre du 100 % santé.

Mais il peut arriver que la date anniversaire du contrat tombe à un autre moment de l’année, voire carrément en fin d’année. Le 100 % santé peut alors ne démarrer qu’à compter de cette date. Les complémentaires santé assurent toutefois que le décalage d’application du 100 % santé ne touchera pas grand monde.

Source : Que Choisir
Retour au sommaire
 
3. Compteurs Linky trop curieux : EDF et Engie rappelés à l’ordre

La collecte et la conservation des données personnelles sont encadrées depuis mai 2018 par le "RGPD" (Règlement général sur la protection des données), qui prévoit l’obligation de recueillir le consentement des personnes inscrites. La surveillance de l’application de cette réglementation fait partie des missions de la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés), qui vient de mettre en demeure EDF et Engie de modifier 2 points dans leur pratique de recueil des consentements de leurs clients.

Une case à cocher pour chaque type de données
Un accord global à la collecte de données ne suffit pas. Or, EDF et Engie recueillent par le biais d’une seule et unique case à cocher le consentement pour 2 opérations clairement distinctes : l’affichage dans l’espace client des consommations quotidiennes et l’affichage des consommations à la demi-heure.

Durée maximale de conservation des données
➢ EDF stocke les consommations quotidiennes et à la demi-heure pendant 5 ans après la résiliation du contrat, alors qu’elle n’en a logiquement besoin que pendant 3 ans (période pendant laquelle les fournisseurs d’électricité sont tenus de mettre à disposition des clients leur historique de consommation).
➢ Engie stocke indûment les consommations mensuelles après résiliation du contrat, déclarant en avoir besoin pour de la prospection commerciale. Or les coordonnées des clients suffisent pour les démarcher.

Source : Que Choisir
Retour au sommaire
 
4. Utiliser son téléphone dans la salle de bains est dangereux

On recense chaque année en France 40 décès par électrocution et environ 3 000 électrisations (choc électrique sans conséquence mortelle). Aussi surprenant que cela paraisse, certains de ces accidents ont été provoqués par l’utilisation de téléphones portables en cours de chargement dans la salle de bain.

À la suite de ces décès, la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) alerte sur les dangers liés à cette pratique. Les victimes, décédées suite à un choc électrique, étaient généralement des personnes jeunes et en bonne santé.

Pour éviter ce type d’accidents domestiques, il est recommandé de :
➢ charger ses appareils électriques ou électroniques en dehors des pièces humides ;
➢ ne pas utiliser dans la baignoire ou sous la douche un appareil électrique branché sur le secteur, y compris un téléphone étanche et résistant à l’eau ;
➢ ne pas manipuler d’appareil électrique branché avec les mains ou les pieds mouillés, ou avec les pieds dans l’eau.

Source : Le Particulier
Retour au sommaire
 
5. Gaz et électricité : Eni condamné pour ses mauvaises pratiques de démarchage

Ce n’est pas sans raison que Que Choisir avait décerné le titre de "mouton noir du démarchage à domicile" à Engie et Eni. En effet, après avoir infligé une amende de 900 000 € à Engie à l’automne 2019 pour « des manquements graves aux règles encadrant le démarchage », la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) vient de sanctionner son concurrent Eni pour les mêmes raisons.

La sanction (315 000 € d’amende) est plus légère pour ENI en raison de l’enquête qui s’est déroulée dans le seul département des Hauts-de-Seine, en revanche les faits ne sont pas moins graves. Ainsi, notent les enquêteurs, « à plusieurs reprises Eni n’a pas donné suite à la demande d’exercice du droit de rétractation de consommateurs qui souhaitaient annuler des contrats de fourniture conclus notamment dans le cadre d’un démarchage à domicile ».

Le démarchage est encadré par des règles strictes qui garantissent au consommateur le droit de changer d’avis. Ainsi le délai de rétractation est de 14 jours, de plus aucun paiement ne peut être effectué durant les 7 jours qui suivent la signature du contrat. Enfin, interdiction est faite au démarcheur, que ce soit par téléphone ou à domicile, de réclamer la transmission d’un RIB pendant ce délai de 7 jours.

Les fournisseurs d’énergie qui démarchent sont loin de respecter ces règles de droit, tout particulièrement Engie, Eni et Iberdrola. Nous recommandons à tous les consommateurs abusés par le démarchage d’envoyer leur formulaire de rétractation et de contacter aussitôt notre association locale afin d’être épaulés en cas de litige.

Source : Que Choisir
Retour au sommaire
 
6. LastMinute : consommateurs, ne vous laissez pas abuser !

Depuis quelques mois, Lastminute utilise des procédés pernicieux pour vendre sur son site des assurances voyage à l’insu de ses clients. Bien que les consommateurs ne choisissent pas initialement d’assurance, le voyagiste fait apparaitre, après la validation du moyen de paiement, une fenêtre pop-up qui détourne l’attention des consommateurs et leur fait souscrire sans s’en rendre compte l’assurance la plus chère.

Alors que le site lastminute·com est configuré pour pousser le consommateur à acheter et finaliser le plus vite possible son achat, cette fenêtre pop-up reprend les mêmes codes graphiques qu’un pop-up qui demanderait au consommateur de confirmer son paiement pour profiter des réflexes inconscients des internautes et ainsi leur vendre l’assurance qu’ils ont pourtant refusée quelques clics plus tôt.

L’UFC-Que Choisir dénonce ce piège marketing, simple mais terriblement efficace. L’association a saisi le tribunal judiciaire de Paris pour que cette pratique qui rapporte plusieurs millions d’euros par an à LastMinute cesse, soit jugée agressive et trompeuse, et que l’opérateur soit sanctionné.

Dans l’attente du jugement, l’association appelle donc les consommateurs à la plus grande prudence et vigilance en cas d’utilisation de ce site.

Source : Que Choisir
Retour au sommaire
 
7. Viagogo : l’UFC-Que Choisir dépose plainte

Viagogo est un site de revente en ligne qui propose l’achat et la vente de billets pour des concerts, des événements sportifs ou encore des festivals.

Après avoir reçu près de 500 témoignages de consommateurs, l’UFC-Que Choisir dépose plainte contre cette entreprise pour pratiques commerciales agressives, déloyales et trompeuses, et pour revente sans autorisation :
➢ ce site joue sur la supposée rareté des places disponibles, signalée à coups de « Il ne reste plus que X billets », « X personnes regardent le site » pour précipiter l’acte d’achat ;
➢ en revanche, il occulte l’information essentielle, le prix, certains frais n’étant connus et ajoutés qu’une fois la commande confirmée ;
➢ par ailleurs, nombre de billets sont revendus sans l’autorisation des organisateurs, ce qui est illégal en France pour éviter la spéculation. Les victimes sont les clients, qui ont acheté 2 ou 3 fois plus cher (quand ils ne se retrouvent pas avec un billet non valide !), mais aussi les organisateurs des événements.

L’UFC-Que Choisir appelle les consommateurs à privilégier les billetteries ou bourses d’échanges officielles.

Source : Que Choisir
Retour au sommaire
 
8. iPhone ralentis : 25 millions d’euros d’amende pour Apple

Les utilisateurs d’un iPhone 6, d’un iPhone 7 ou d’un iPhone SE se souviennent sans doute de cet automne 2017, et de la mise à jour logicielle alors proposée par Apple. Après avoir installé la nouvelle version du système d’exploitation développé par Apple, les performances de leur iPhone avaient diminué au point de provoquer de très pénibles ralentissements. Et impossible de revenir à la précédente version du logiciel.

La gronde avait été telle qu’Apple s’était platement excusé sur son site internet, admettant avoir sciemment bridé les performances des iPhone à la batterie vieillissante pour éviter l’extinction brutale des appareils. Pour calmer le jeu, le fabricant avait mis en place, à destination des clients concernés, un programme de remplacement de leur batterie pour 29 € au lieu de 89 €.

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) vient de conclure un accord avec Apple, qui a accepté de payer une amende de 25 millions d’euros pour n’avoir pas informé les consommateurs des conséquences de cette mise à jour logicielle de leur iPhone.

Source : Que Choisir
Retour au sommaire
 
9. Prothèses de hanche et de genou : elles tiennent bien le coup

La durée de vie des prothèses de hanche et de genou est plus longue que ce que l’on croit généralement.

Des chercheurs britanniques ont ainsi montré que :
➢ les prothèses totales de hanche sont intactes à 90 % au bout de 15 ans, et fonctionnelles à 60 % au bout de 25 ans ;
➢ les prothèses totales de genou sont intactes à 80 % au bout de 25 ans.

Des données intéressantes pour juger de l’intérêt de se faire opérer et quand le faire.

Source : Que Choisir Santé
Retour au sommaire
 
10. Poêles à granulés (ou à "pellets") : des problèmes de sécurité relevés par la DGCCRF

La part de marché de ces poêles augmente rapidement du fait de leur faible coût à l’usage. Une récente enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) conforte les conclusions des tests comparatifs de Que Choisir signalant régulièrement des problèmes de sécurité.

La DGCCRF a noté plusieurs types de non-conformités dans les appareils qu’elle a examinés : échauffement excessif du sol, élévation trop importante de la température dans la trémie, défaillance du système de coupure de l’alimentation en granulés en cas de surchauffe…

Bien que les tests de Que Choisir montrent une évolution rassurante en raison d’une meilleure prise en compte par les fabricants de la sécurité de leurs modèles, celle-ci reste encore à améliorer sur la plupart des modèles. La DGCCRF se veut toutefois rassurante en précisant que le « risque global a été évalué comme limité, en raison d’une faible probabilité de survenance du ou des risques identifiés, ce qui explique l’absence de mesure de retrait-rappel des produits concernés », ajoutant que « tous les fabricants se sont engagés à corriger ces problèmes ».

Source : Que Choisir
Retour au sommaire
 
11. AOP camembert de Normandie : maintien du cahier des charges

Au terme de 2 ans d’âpres discussions entre producteurs laitiers et transformateurs, sur fond de polémiques, par médias interposés, avec les défenseurs du goût et de l’authenticité, l’Organisme de défense et de gestion (ODG) du camembert de Normandie AOP (appellation d’origine protégée) vient finalement de rejeter la refonte du cahier des charges de l’appellation.

Celle-ci aurait eu notamment pour effet de mettre fin à l’utilisation exclusive du lait cru pour les fromages estampillés du fameux macaron rouge et jaune.

Les amateurs de camembert de Normandie s’en réjouiront.

Source : Que Choisir
Retour au sommaire
 
12. Combien de temps faut-il pour doubler son capital ?

C’est une formule mathématique très simple appelée "la règle des 72" parce qu’afin d’obtenir le nombre d’années nécessaires au doublement d’un capital, il suffit de diviser 72 par le taux de rendement du placement.

Pour une somme placée à x %/an, la formule se résume à : 72/x = nombre d’années requises pour la doubler. On retrouve la trace de cette formule dès le 15e siècle dans le livre d’un moine franciscain qui a retranscrit les pratiques des marchands vénitiens de l’époque.

Exemples d’application
➢ Combien de temps faut-il pour doubler la somme placée sur son livret A ?
Au taux de 0,50 % depuis le 1er février dernier, en application de la formule, il faut pratiquement un siècle et demi pour doubler son capital. Très exactement 144 ans sont nécessaires (72/0,5).
➢ Combien de temps faut-il pour doubler son capital en bourse ?
En prenant comme référence le CAC 40, qui s’est apprécié d’environ 26 % ces 5 dernières années, soit 5,2 % par an, il faut compter près de 14 ans pour doubler son capital (72/5,2=13,8).

Source : Le Particulier
Retour au sommaire
Liens vers des sites du Mouvement UFC-Que Choisir et des organismes partenaires
Facebook UFC-Que Choisir (site national)
UFC-Que Choisir Lyon Métropole & Rhône   →   →   →   →   →   →
UFC-Que Choisir : chaîne Youtube de videos sur la consommation
Réseau anti-arnaques (Partenaire de l'UFC-Que Choisir)
Merci de nous apporter votre aide : appels à témoignage de l’UFC-Que Choisir
Retour au sommaire
UFC-Que Choisir Lyon Métropole & Rhône
Siège : 1 rue Sébastien Gryphe, 69007 Lyon
Antenne de Villefranche : 338 rue des Remparts, 69400 Villefranche-sur-Saône
Président et directeur de publication : Michel Boutard
Responsable de rédaction : Michel Fregonara
Ont participé à cette édition : Michel Boutard, Michel Fregonara, Danielle Henriot et Chantal Roleau.