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Lettre mensuelle d’information des adhérents - N° 109 - Juillet 2019
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SOMMAIRE |
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1. Demande de la vignette Crit’Air au prix le plus bas |
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Pendant les périodes de circulation différenciée, mieux vaut l’avoir apposée sur le pare-brise du véhicule. A défaut, en cas de circulation dans les communes qui seront impactées par la mesure (comme Lyon ou Villeurbanne l’ont été très récemment) les conducteurs de véhicules particuliers s’exposent à une amende de 68 €.
Nous vous conseillons de la demander en ligne sur le site de service public dédié : https://www.certificat-air.gouv.fr/
Outre qu’on y trouve des informations exhaustives sur le sujet, le prix à payer est de 3,62 € soit en dessous du prix réglementaire fixé lui à 4,18 € (ces tarifs s’entendent expédition comprise).
Attention : certains sites proposent la délivrance de certificats qualité de l'air à un tarif près de 2 fois plus élevé que celui fixé par la réglementation. A ce titre les consommateurs s’estimant victimes de pratiques trompeuses sont invités à les signaler à la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes).
A titre d’exemple sur le site "mavignette-critair", il vous est demandé 24,90 €, et l’on tente sans vergogne de justifier ce tarif par la mention « Commandez votre vignette Crit’Air en quelques clics seulement et pour la somme de 24,90 € (soit 3,62 € prix de la vignette et 21,28 € pour les frais de traitement, suivi de commande et démarches complémentaires) » (sic).
La vignette est valide durant la durée de vie du véhicule.
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2. Barbecues pas chers : miniprix... maxirisques ! |
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On peut trouver des barbecues à charbon de bois à moins de 20 €, les hard discounters et les solderies en proposent à l’approche de l’été. Mais que valent-ils ? Peut-on leur faire confiance ?
Pour en avoir le cœur net, l’UFC-Que Choisir en a acheté 5 chez Action, Électrodépôt, GiFi, La Foir’Fouille et Lidl, et les a fait tester par son laboratoire.
Il n’y a pas de miracle, on en a pour son argent. Ces barbecues sont livrés sans équipement spécifique (pas de couvercle, pas de crochet, pas de tablette, sauf le modèle Lidl), ils offrent des surfaces de cuisson très réduites, et au vu de la fragilité des matériaux utilisés, il ne faut pas espérer s’en servir plus d’un été.
Plus inquiétant, ils sont dangereux à bien des égards : ils sont très bas, si bien que la cuve contenant les braises se retrouve à portée des enfants ; plusieurs se sont révélés instables ; les grilles fournies sont souples et ont des poignées de préhension trop courtes, augmentant les risques de brûlures. Pire encore, ils sont inflammables. Une bonne flambée, et c’est la peinture des parois verticales qui s’embrase !
En conclusion, à éviter absolument !
Source : Que Choisir
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3. Les cultures de légumes bio hors saison sous serre chauffée sont-elles compatibles avec la certification Bio ? |
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Les différents acteurs du marché s’opposent actuellement sur la question.
D’un côté les syndicats de producteurs Bio liés à la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) sont favorables au développement de la méthode, au nom du principe selon lequel l’agriculture biologique repose avant tout sur l’interdiction totale des pesticides et des engrais chimiques. De plus, il s’agit là d’un moyen de rendre compétitive la production française et de réduire les importations sur ce marché.
De l’autre la Fédération nationale d’agriculture biologique estime qu’on ne peut s’asseoir sur le bilan carbone de la culture des fruits et légumes sous serres chauffées au fioul et qu’on ne peut qualifier celle-ci de biologique. En effet, selon les chiffres de l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, le bilan carbone d'une tomate bio cultivée dans une serre chauffée au fioul en Bretagne est 4 fois supérieur à celui d'une tomate importée par camion d'Espagne.
Pris entre 2 injonctions contradictoires, le Comité national de l'agriculture biologique doit se prononcer le 11 juillet sur l'interdiction de la production des fruits et légumes bio à contre-saison.
Source : Que Choisir
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4. Smartphone : la carte SIM virtuelle arrive
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La carte SIM ("Suscriber Identity Module", sigle qui peut être traduit en français par "Module d’identification de l’abonné") telle qu’on la connaît aujourd’hui est amenée à disparaître. Au cours des prochaines années, elle sera progressivement remplacée par l’eSIM, ou carte SIM virtuelle, directement intégrée aux composants électroniques des smartphones.
Apple a déjà intégré une eSIM à sa dernière génération d’iPhone. Il est peu risqué de parier qu’il en sera de même pour les prochains smartphones de Samsung. Orange vient de donner le coup d’envoi du déploiement à grande échelle de cette innovation, qui va bouleverser le marché des offres mobiles.
Pour l’instant seuls les actuels clients Orange et Sosh (la filiale low cost d’Orange) utilisant certains smartphones peuvent en profiter. Les nouveaux clients pourront bénéficier de l’eSIM avant la fin de l’année. L’opération de bascule de la ligne sur l’eSIM est facturée 10 €.
À ce jour, le principal avantage consiste à libérer l’emplacement physique de la carte SIM pour en accueillir une nouvelle et profiter, si nécessaire, de 2 lignes sur son smartphone.
À terme, lorsque les autres opérateurs mobiles proposeront l’eSIM, le consommateur pourra faire jouer la concurrence et changer d’offre très facilement et instantanément, depuis son téléphone.
Source : Que Choisir
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5. Crèmes solaires : les faire soi-même, une fausse bonne idée |
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C’est la grande mode des cosmétiques faits maison, chacun y va de sa petite recette sur les réseaux sociaux et certaines entreprises, comme Aroma-Zone, prospèrent sur cette tendance.
Pour être protectrice, une crème solaire doit avoir un indice de 30 au minimum. Or les ingrédients préconisés dans les recettes maison (beurre de karité, huile de coco, huile de lavande) atteignent péniblement 7. Quant aux filtres minéraux conseillés sur Pinterest, encore faut-il qu’ils soient présents en quantité suffisante et correctement répartis dans la crème afin de leur permette d’être bien absorbés par la peau. Aroma-Zone l’admet sur son site : « Dans les produits solaires commerciaux, les oxydes utilisés ont des tailles de particules et des modes de dispersion très particuliers pour garantir l’effet protecteur adéquat. Ce ne sera pas le cas d’un produit "maison" ».
L’enjeu est important car l’utilisation d’un produit solaire inefficace est un facteur de risque de cancer de la peau. Alors prudence, surtout vis-à-vis des enfants !
Source : Que Choisir
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6. Nausées et vomissements : des médicaments à éviter
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La Haute autorité de santé (HAS) vient de le confirmer : mieux vaut faire l’impasse sur les traitements médicamenteux contre les nausées et les vomissements.
Les antiémétiques disponibles sont rarement recommandés selon l’agence sanitaire. Dans son avis récent, elle y fait le point sur 3 molécules souvent délivrées mais décriées en raison d’effets indésirables graves : la dompéridone (Motilium, Oroperidys, Peridys), la métopimazine (Vogalène, Vogalib) et le métoclopramide (Anausin, Primperan, Prokinyl).
Ces médicaments sont à éviter en cas de gastro-entérite, sauf si les vomissements peuvent avoir, à court terme, des complications graves ou très gênantes. Ils ne sont pas non plus destinés à traiter les symptômes provoqués par une anesthésie ou un traitement anticancéreux, pour lesquels d’autres traitements existent.
Cette recommandation vaut particulièrement pour 2 publics : les enfants et les personnes âgées.
➢ La dompéridone (Motilium) et le métoclopramide (Primperan) ne doivent jamais être donnés à un enfant ; la métopimazine (Vogalène) doit être évitée autant que possible.
➢ Chez la personne âgée, les choses sont plus simples. En raison des risques cardiaques et neurologiques, mieux vaut éviter ces 3 médicaments, surtout en cas de maladie associée.
Source : Que Choisir
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7. Enquête de Que Choisir sur les systèmes d’alarme : satisfaction globale des utilisateurs
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Cette enquête a été réalisée en avril 2019 auprès de plus de 3 000 personnes équipées d’un système d’alarme. La synthèse des résultats a été regroupée par que Choisir dans cette infographie.
➢ Les raisons de s’équiper : l’enquête confirme qu’en grande majorité, les utilisateurs s’équipent d’une alarme après avoir eux-mêmes subi un cambriolage ou eu vent d’intrusions près de chez eux, parfois aussi en raison de fréquentes absences ou de l’isolement de leur maison.
➢ L'équipement : la centrale est le cœur du système, il faut lui ajouter un certain nombre d’accessoires. Pour détecter les tentatives d’intrusion, les détecteurs de mouvement et les contacteurs à installer sur les portes et fenêtres sont complémentaires. La moitié des utilisateurs a installé une caméra pour caractériser l’intrusion, et 89 % une sirène intérieure ou extérieure pour faire fuir les cambrioleurs.
➢ Les sociétés de télésurveillance : 58 % des participants à l’enquête ont choisi cette option. La société fournit et installe le matériel, puis en assure la maintenance et la gestion des alertes dès que l’occupant des lieux active l’alarme. Tous les partenaires ne proposent pas les mêmes services : seuls 68 % des contrats prévoient l’envoi systématique d’un agent en cas d’intrusion, 63 % assurent des vérifications visuelles et 47 % des contrôles sonores. Les 3 principaux opérateurs sur le marché sont EPS, IMA Protect et Vérisure.
➢ Le coût moyen : il est très variable en fonction du type d’équipement et des services éventuels associés. Pour l’achat direct du matériel avec installation par le particulier, 1 450 € en moyenne, alors qu’avec la télésurveillance le coût moyen du matériel est de 582 €, mais il faut payer l’abonnement dont le coût moyen est de 41 €/mois. L’enquête a montré qu’une maison est 2 fois plus chère à sécuriser qu’un appartement.
➢ La satisfaction : les utilisateurs accordent des notes moyennes de 8,3/10 pour les sociétés de télésurveilance et de 7,5/10 pour les alarmes en achat direct. Certains se plaignent de la fréquence de remplacement des piles et de déclenchements intempestifs..
Source : Que Choisir
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8. Contrôle technique : le contrôle des fumées est renforcé |
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Depuis le 1er juillet, le contrôle des fumées à l’échappement a été durci lors du passage au contrôle technique. Les véhicules diesel doivent maintenant respecter une nouvelle norme relative à l’opacité des fumées en sortie d’échappement. Deux points sont particulièrement vérifiés : l’opacité des fumées et le taux d’émission des gaz polluants (gaz carbonique CO2 et oxydes d’azote NOx).
Mais ces nouvelles dispositions comportent une contradiction : les moteurs antérieurs à janvier 2005, répondant aux normes Euro 1 à Euro 3, les moins perfectionnés et les moins dépollués, ne seront pas concernés ! En effet, à l’époque il n’y avait pas de mesures d’opacité des fumées pour homologuer les véhicules et certains polluants n’étaient pas pris en compte. Ces moteurs sont donc toujours contrôlés selon l’ancienne procédure. Seuls les moteurs homologués à partir de la norme Euro 4 doivent passer la nouvelle épreuve. Selon l’UTAC (Union technique de l’automobile, du motocycle et du cycle, organisme technique central du contrôle technique des véhicules), cette mesure pourrait entraîner de nombreux échecs lors du contrôle technique, augmentant ainsi le nombre de contre-visites.
Nos conseils
➢ Décrassez votre moteur : sur les moteurs diesel, si vous ne faites au quotidien que des trajets courts, le filtre à particules n’a pas le temps de se régénérer convenablement et il s’encrasse. Il peut alors être judicieux de rouler une vingtaine de minutes à un régime soutenu (au-dessus de 3 500 tr/min) sur une voie appropriée.
➢ Pour un moteur sans filtre à particules, l’ajout d’un produit nettoyant dans le réservoir peut s’avérer utile.
➢ Faites réaliser un nettoyage du moteur ; si vous ne roulez qu’en ville, ce nettoyage réduit le risque d’être recalé au contrôle des fumées.
➢ Pensez au précontrôle : de préférence plutôt en concession ou chez un garagiste indépendant que dans un centre auto. C’est un excellent moyen pour déceler à l’avance les problèmes et éviter de se faire recaler.
➢ Entretenez régulièrement votre voiture : une mécanique en bon état et entretenue régulièrement est gage d’un fonctionnement optimal et d’un meilleur contrôle des émissions de fumées.
Source : Que Choisir
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9. Coupure d’électricité de plus de 5 heures : vous devez être dédommagé ! |
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Les usagers du service public qui constatent une coupure d’électricité de plus de 5 heures imputable à une défaillance du réseau de distribution (*) doivent bénéficier d’un abattement sur la partie abonnement de leur facture.
En pratique le montant forfaitaire de cet abattement est de 2 € HT par kVA de puissance souscrite par tranche de 5 heures consécutives de coupure d’électricité (dans la limite de 40 tranches consécutives de 5 heures). Cette somme est automatiquement versée par le distributeur Enedis à votre fournisseur d’électricité qui la déduit de l’une de vos prochaines factures.
Si ce n’est pas le cas il vous faut réclamer ce dédommagement, soit à votre fournisseur, soit directement à Enedis.
(*) Le versement de cette pénalité forfaitaire n’est pas dû en cas d’interruption d’alimentation liée à des travaux sur le réseau.
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Liens vers des sites du Mouvement UFC-Que Choisir et des organismes partenaires |
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UFC-Que
Choisir Lyon Métropole & Rhône
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Siège : 1 rue Sébastien Gryphe, 69007 Lyon
Antenne de Villefranche : 338 rue des Remparts, 69400 Villefranche-sur-Saône
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Président et directeur de publication : Michel Boutard
Responsable de rédaction : Michel Fregonara
Ont participé à cette édition : René Barraud, Michel Boutard, Michel Fregonara et Chantal Roleau.
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