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Lettre mensuelle d’information des adhérents - N° 78 - Octobre 2016
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L'UFC Que Choisir souhaite connaitre votre rapport à la consommation et recueillir vos opinions dans le cadre d'une grande consultation.
Dans cet but elle vous propose de répondre à une enquête d'une quinzaine de minutes, en indiquant (cases à cocher) votre niveau d’accord sur différentes affirmations concernant la consommation.
Accéder à l'enquête
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SOMMAIRE |
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1. Offres lauréates "Énergie moins chère ensemble" : du jamais vu ! |
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Forte du rassemblement de plus de 270 000 consommateurs, l’UFC-Que Choisir se félicite du résultat des enchères inversées gaz et électricité qui se sont déroulées le 22 septembre. Les enchères ont ainsi abouti à l’émergence de 2 offres lauréates extrêmement attractives.
Electricité
LAMPIRIS lauréat : 23 % d’économies sur le tarif réglementé du kWh (HT) de l’électricité de septembre 2016. Pour un abonné au tarif réglementé de l’électricité, consommant 3 200 kWh, l’économie annuelle (HT) s’élève à 67 €. Et pour un ménage chauffé à l’électricité (consommation : 7 600 kWh), l’économie annuelle (HT) s’élève à pas moins de 156 €.
Gaz
LAMPIRIS lauréat : 17 % d’économies sur le tarif réglementé du kWh (HT) du gaz de septembre 2016. Pour un abonné au tarif réglementé, consommant 20 000 kWh en zone 1, l’économie annuelle (HT) s’élève à 118 €.
Globalement, pour un consommateur chauffé au gaz, et inscrit pour les 2 énergies, l’économie annuelle dépassera en toute logique les 200 €.
L’UFC-Que Choisir est heureuse qu’une telle mobilisation des consommateurs ait clairement constitué un pouvoir de marché faisant significativement baisser les prix. L’association félicite également le fournisseur lauréat et tient à saluer les autres fournisseurs participants qui ont accepté de jouer le jeu de la concurrence au service des consommateurs en retournant le cahier des charges signé, et en participant activement, pour plusieurs d’entre eux, aux enchères inversées.
Sur la base des offres lauréates, chaque inscrit recevra, à compter du 10 octobre et au vu de son profil de consommation, une offre personnalisée qu’il sera libre d’accepter ou non. Cette phase de conversion court jusqu’au 30 novembre 2016. En cas de souscription, est due une participation aux frais d’organisation d’un montant forfaitaire de 10 € TTC pour une énergie (réduit à 5 € TTC pour les abonnés et les adhérents) et 14 € TTC pour 2 énergies (réduit à 8 € TTC pour les abonnés et les adhérents) pour couvrir les coûts engagés par l’association.
Source : Que Choisir
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2. Téléviseurs Samsung : le SAV exaspère ! |
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Les téléviseurs de marque Samsung occupent souvent les premières places des tests comparatifs du mensuel Que Choisir. Envers de la médaille, le service après-vente (SAV) est déplorable : Samsung refuse fréquemment de prendre en charge les réparations dues au titre de la garantie.
Motif le plus souvent invoqué : l’appareil a subi un choc après l’achat, la garantie n’est donc pas applicable. Et la marque n’en démord pas. Alors que le diagnostic est établi le plus souvent sur photos, et qu’aucune preuve ne vient étayer cette assertion.
L’UFC-Que Choisir a dénoncé maintes fois ces agissements, et a tenté avec insistance de solliciter la marque, qui n’a pas répondu. Les clients sont excédés. Faudra-t-il que l’UFC-Que Choisir passe à la vitesse supérieure, et porte l’affaire en justice ? Vu l’exaspération des consommateurs et l’attitude de Samsung, on s’en approche…
Source : Que Choisir
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3. Ampoules LED : un nouveau protocole de test exclusif "Que Choisir" |
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En 2014, le test comparatif de Que Choisir sur les ampoules concernait à la fois des fluocompactes et des LED, avec un protocole de test commun comportant des essais de vieillissement accéléré effectués à des températures de –10 °C, 5 °C et 20 °C. Or, si ce protocole de laboratoire était parfait pour les fluocompactes, ce type d’ampoule supportant mal les basses températures, il est apparu trop peu discriminant pour les LED qui supportent très bien le froid mais qui sont en revanche réputées sensibles à la chaleur.
Depuis, Que Choisir a travaillé à la mise au point d’un nouveau protocole de test spécifique aux LED : les essais de vieillissement accéléré à –10 °C et 5 °C ont été abandonnés, et remplacés par un test de vieillissement accéléré à 45 °C, une température qui sollicite beaucoup plus les composants électroniques des LED et qui permet d’évaluer leur endurance. Par ailleurs cette température de 45 °C n’a rien d’irréaliste, puisqu’elle est atteinte en conditions normales à l’intérieur des luminaires fermés comme par exemple les globes.
Plus de la moitié des LED sélectionnées ont réussi ce test de vieillissement, qui a permis de faire le tri entre les ampoules LED performantes qui vont durer et celles qui vont lâcher trop tôt.
Source : Que Choisir
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4. À vélo, tous les dommages ne sont pas assurés en cas d’accident |
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Ecologique et pratique, le vélo séduit de plus en plus, d’autant que plusieurs grandes villes ont mis en place un système de location en libre-service. Pour autant, ce mode de locomotion n’est pas sans danger : 4 000 cyclistes sont victimes d’accidents chaque année, dont 160 sont mortels.
Alors, qui indemnise des victimes ?
Pour les dommages corporels :
- l’assurance du véhicule en cas d’accident avec un véhicule à moteur (voiture, camion, 2 roues…), excepté en cas de « faute inexcusable » du cycliste (cas rarissime) ;
- l’assurance responsabilité civile de l’autre cycliste ou du piéton si ces derniers sont reconnus responsables ;
- la sécurité sociale et la complémentaire santé si le cycliste tombe seul.
Pour les dommages matériels :
- l’assurance automobile ou la responsabilité civile du tiers responsable ;
- l’assurance spécifique optionnelle de sa multirisque habitation si le cycliste l’a souscrite.
Contre le vol ou les dégradations, il est possible de souscrire une garantie spécifique. Attention de bien vérifier les clauses du contrat, certaines assurances plafonnent les remboursements ou exigent l’inscription au système de marquage Bicycode®.
A noter que les vélos en libre-service ne bénéficient d’aucune assurance, c’est celle de l’usager qui intervient.
Source : Le Partiuculier
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5. L’escroquerie au rétroviseur cassé est de retour
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L'escroquerie au rétroviseur cassé, bien qu'ancienne, connaît une recrudescence. Le mode opératoire est simple : les escrocs, qui visent généralement une personne âgée, simulent un accident de la circulation et accusent leur victime d'avoir heurté le rétroviseur de leur voiture sans s'en apercevoir. L'arnaqueur lui demande alors le nom de son assurance, prétend avoir la même, et fait alors mine d'appeler l'assureur ; mais il contacte en réalité un complice qui indique qu'il est préférable de s'arranger à l'amiable en payant tout de suite. Cette solution éviterait prétendument de payer la franchise au prix exorbitant annoncé.
"En cas d'hésitation, l'escroc peut même aller jusqu'à inventer un délit de fuite pour intimider sa victime en faisant planer la menace d'une suspension de permis", souligne la Police nationale. Une fois que la victime a mordu à l'hameçon, l'escroc l'incite à se rendre à un distributeur pour se faire dédommager avant de partir avec le butin.
Pour éviter cette arnaque qui touche notamment les personnes âgées repérées sur des parkings de magasins, il faut que leur entourage les sensibilise à cette technique de vol par ruse. En cas d'accident, la Police nationale recommande d'établir un constat, quel que soit l'accrochage et surtout de ne jamais donner d'argent liquide. Au moindre doute, il faut relever l'immatriculation ainsi que le modèle de voiture des escrocs et appeler les forces de l'ordre en composant le 17 (Police nationale).
Source : Le Particulier
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6. Gare au "vishing", la nouvelle arnaque par téléphone |
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Les cyberfraudeurs ne manquent pas d’imagination. Dernière escroquerie en date : le "vishing" ou hameçonnage vocal, qui consiste à obtenir frauduleusement, via un appel téléphonique, des informations personnelles : mots de passe, numéros de comptes bancaires, codes…
Sous prétexte de transactions anormales sur son compte bancaire, la victime est invitée à rappeler un numéro, généralement surtaxé. Elle est alors mise en relation avec une boîte vocale ou une personne se faisant passer pour quelqu’un de son établissement bancaire ou du département de sécurité de sa carte de paiement. Ne reste plus qu’à lui soutirer les renseignements qui permettront d’effectuer des achats frauduleux sur internet…
Comment se protéger ? C’est simple, ne rappelez jamais. Si vous avez un doute, contactez directement votre banque ou l’établissement émetteur de votre carte de paiement. Et surtout, ne donnez jamais d’informations personnelles par téléphone, mail ou télécopie.
Si vous avez été victime de ce type de fraude, vous pouvez déposer plainte au commissariat. Il convient également de prévenir votre établissement bancaire.
Source : Le Particulier
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7. Démarchage téléphonique : des professionnels du ping call sanctionnés |
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Le tribunal correctionnel d’Agen vient de condamner à 300 000 et 500 000 € d’amende 123soleil.com et holding123mediacorp ; ces deux sociétés pratiquaient un démarchage téléphonique trompeur et agressif appelé "ping call", visant à inciter les destinataires à rappeler un numéro surtaxé en leur laissant des appels en absence.
Ce jugement (susceptible d’appel) fait suite à une enquête lancée en 2013 par la Répression des fraudes. Ces sociétés généraient chaque mois des appels en absence auprès de millions de numéros de téléphone, dans le but d’inciter les destinataires à rappeler le numéro sans avoir conscience qu’il était surtaxé. La société encaissait alors une partie des frais liés à la communication.
Ces appels étaient émis à partir de numéros surtaxés attribués par différents opérateurs de téléphonie, notamment les
numéros 3247, 3287, 3684, 3687 et 3261.
Source : Que Choisir
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8. Commercialisation du placement JET 3 : action de groupe contre BNP Paribas |
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En 2001, BNP PARIBAS avait explicitement promis, à travers la brochure de commercialisation du produit Garantie JET 3, le triplement en 10 ans du capital versé dans ce fonds, et à tout le moins la récupération de l’intégralité de l’investissement sans préciser que celui-ci serait amputé à hauteur de 10 % environ des frais d’adhésion et de gestion.
La désillusion de nombreux souscripteurs fut à la hauteur de l’attente : immense. Selon une source administrative, les souscripteurs avaient subi, en 2011, au terme du placement, une perte d’au minimum 27,8 millions d’euros. Le tribunal correctionnel de Paris a d’ailleurs lourdement condamné la banque, par jugement du 11 avril 2016, à une amende de 187 500 € et à indemniser de leur préjudice pécuniaire les quelques souscripteurs de ce produit financier (souscription effectuée le plus souvent par le biais d’un contrat d’assurance-vie) qui ont osé se constituer partie civile.
L’UFC-Que Choisir entend permettre aux milliers de victimes concernées (entre 2 000 et 5 000 selon les sources) d’obtenir réparation : au moins la restitution de leur versement initial, et au mieux le triplement de cet investissement conformément aux promesses figurant dans la brochure commerciale.
C’est la raison pour laquelle elle a décidé de lancer une action de groupe début septembre, à la veille de la date butoir de la prescription des actions individuelles. En conséquence elle appelle les consommateurs concernés à conserver leur contrat et toute autre pièce liée à ce placement et à s’armer de patience. Ils doivent en effet attendre le jugement de responsabilité pour, le cas échéant, se manifester en vue d’être indemnisés. L’UFC-Que Choisir a néanmoins ouvert une adresse dédiée jet3@quechoisir.org permettant aux consommateurs concernés de se faire connaître auprès de l’association.
Source : Que Choisir
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9. Go Voyages : une erreur de nom qui coûte très cher |
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Une cliente du site Go Voyages s’est vue réclamer récemment 170 € de frais suite à l’inversion de son nom et de son prénom sur ses billets d’avion. Une erreur fréquente qu’elle ne se souvient pas avoir faite, et qui illustre les nombreuses difficultés rencontrées par les clients des comparateurs de vols. De plus les billets réservés au même moment pour son ami ne comportent pas cette inversion.
Sur internet, les témoignages similaires sont nombreux. Alerté sur la potentielle présence d’un problème sur sa plateforme de réservation, l’opérateur a confirmé qu’il n’existe aucun problème technique lié à l’enregistrement des noms sur sa plateforme.
Un moyen d’éviter les déconvenues de ce genre est évidemment d’être vigilant, par exemple en effectuant des captures d’écran au moment de la réservation.
Source : Que Choisir
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10. Assistants auditifs : feu vert pour la vente en pharmacie |
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Depuis 2014, la vente en pharmacie d’assistants auditifs est explicitement autorisée par le ministère de la santé. Pas d’accord avec leur arrivée sur le marché, les audioprothésistes avaient saisi la justice pour faire cesser ce qu’ils considèrent comme de la concurrence déloyale et une attaque contre leur monopole.
Ils viennent de se heurter au Conseil d’État, qui a rejeté leur requête au motif que, ces dispositifs ne nécessitant pas d’adaptation personnalisée, leur prescription n’est pas du seul ressort des audioprothésistes diplômés.
S’ils ne sont sans doute pas la panacée, les assistants auditifs peuvent être un premier pas pour les personnes qui auraient besoin d’un appareillage, mais qui n’ont pas les moyens de s’offrir une prothèse, dont le prix moyen se situe autour de 1 500 €.
Source : Que Choisir
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11. Pesticides dans les fruits : un cocktail de résidus ! |
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Des milliers de tonnes de pesticides sont répandues dans les champs chaque année. Qu’en reste-t-il dans nos aliments ?
Que Choisir a confié à un laboratoire la recherche de résidus de plus de 500 pesticides sur 150 échantillons de pommes, poires, fraises et raisins, issus de l’agriculture conventionnelle ou biologique. Résultat : sauf en bio, de nombreux fruits cumulent plusieurs molécules. Des cocktails aux effets potentiellement nocifs pour notre santé.
Laver les fruits et légumes, éplucher ceux pour qui l’opération est possible, cela suffit-il pour éliminer en tout ou partie les pesticides?? Que Choisir a voulu se faire une idée de la réponse en pratiquant un "mini-test" sur 8 lots de pommes. Chacun a été divisé en trois groupes. Le premier a été analysé à l’état brut, le deuxième après avoir été lavé et le troisième après avoir été épluché. Les résultats sont décevants. Échantillons bruts : 9 molécules en moyenne sont détectées. Échantillons lavés : le chiffre ne tombe qu’à 8 molécules et la quantité globale diminue peu (12 %). Pommes épluchées : elles contiennent en moyenne 6 molécules et la quantité diminue de moitié.
Il semble que 2 obstacles s’opposent à l’élimination des pesticides par ces méthodes. Certains sont des produits dits "systémiques". Appliqués notamment en enrobage des semences ou dans le sol et conçus pour pénétrer à l’intérieur de la plante, ils restent ensuite dans le fruit. D’autres, parmi les pesticides de contact présents sur l’extérieur du fruit, sont difficilement solubles dans l’eau.
Source : Que Choisir
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12. Omega 3 et adaptation au stress : de nouvelles preuves |
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Les omega 3, ces "bons acides gras" que l’on trouve dans les poissons gras comme le saumon, ainsi que dans les graines de noix, soja, colza… et dans le régime méditerranéen, sont connus pour favoriser une bonne santé cardio-vasculaire.
Il y a 5 ans, des chercheurs de l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) et de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) avaient montré que des souris étaient moins résistantes au stress lorsqu’on réduisait leur consommation d’omega 3, car leur cerveau produisait moins d’endocannabinoïdes, substances dont la concentration sanguine diminue quand une personne souffre de dépression, qui agissent sur de nombreuses cellules et jouent de multiples rôles (régulation de l’appétit, perception de la douleur, coordination des mouvements, etc.).
Ce lien a été confirmé par de nouvelles expériences sur les souris, qui ont permis d’établir que les endocannabinoïdes réduisent l’anxiété. Les chercheurs pensent que ces résultats ouvrent de nouvelles perspectives pharmacologiques et nutritionnelles dans la gestion du stress et de l’anxiété.
Source : Que Choisir Santé
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Président et directeur de publication : Michel Boutard
Responsable de rédaction : Michel Fregonara
Ont participé à ce numéro : Michel Boutard, Michel Fregonara et Chantal Roleau.
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