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Lettre mensuelle d'information des adhérents - N° 178 - Novembre 2025
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Dans quelques jours notre association vous enverra par mail toutes les informations sur notre nouvelle campagne d'achat groupé d'électricité "Énergie moins chère ensemble 2025".
Nous rappelons à nos adhérents qu’ils peuvent prendre rendez-vous avec nos conseillers pour tout conseil de consommation (achat, commande de travaux, contrat,…) et pour obtenir notre aide en situation de litige.
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SOMMAIRE
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Toutes les imagettes sont cliquables si vous souhaitez les agrandir.
Liens vers des sites du Mouvement UFC-Que Choisir et des organismes partenaires
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1. Faux ongles et vernis semi-permanents : une ribambelle d’effets sur la santé |
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L'usage répandu des vernis semi-permanents, en particulier ceux vendus en ligne aux professionnels et au grand public, soulève de graves préoccupations pour la santé. La composition chimique de ces produits est mise en cause, notamment la présence fréquente de photo-initiateurs.
Le TPO (trimethylbenzoyl diphenylphosphine oxide), en particulier, est reconnu comme un composé hautement allergène. L'exposition à cette substance peut induire des réactions cutanées et unguéales qui sont non seulement douloureuses, mais peuvent devenir chroniques.
L'établissement de cette allergie peut entraîner une sensibilisation croisée : les victimes risquent de développer une intolérance à des composés similaires utilisés dans le domaine médical. Cela peut potentiellement compromettre l'utilisation future de certains dispositifs essentiels, comme des matériaux dentaires spécifiques ou des prothèses chirurgicales, si le patient y réagit.
En outre, l'usage des lampes à ultraviolets (UV), nécessaires pour le séchage du vernis, est également une source d'inquiétude. Des études scientifiques ont mis en évidence que l'irradiation des cellules de la peau par ces lampes provoque des mutations cellulaires. Ces altérations sont similaires à celles observées lors du développement du cancer de la peau, signalant un risque accru de mélanome, notamment au niveau de la couche épidermique sur laquelle repose l'ongle (lit de l’ongle) et à laquelle il adhère. Il est donc recommandé d'exercer une grande prudence quant à l'origine des produits.
Source : Que Choisir
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2. Cueillette des champignons : pourquoi il faut éviter les applications |
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En pleine saison de cueillette, les autorités sanitaires (telles que l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) émettent des avertissements annuels renouvelés concernant les dangers associés à la consommation de champignons sauvages. Ces mises en garde sont justifiées par le nombre élevé de cas d’intoxications qui sont recensés chaque année, souvent dus à une confusion dangereuse entre des espèces comestibles et des variétés vénéneuses.
Le risque d'intoxication est fortement aggravé par l'utilisation croissante des applications mobiles d'identification de champignons. Ces outils technologiques ne sont pas considérés comme fiables par les experts mycologues. La reconnaissance d'images utilisée par ces applications est faillible et peut facilement être induite en erreur par des facteurs externes (environnement, lumière) ou par des variations morphologiques du champignon.
Les erreurs de diagnostic provenant de ces applications sont directement corrélées à une part significative des incidents d'intoxication rapportés. Pour garantir une pratique de cueillette parfaitement sécurisée, il est impératif de ne jamais se fier uniquement à un outil technologique. La seule méthode fiable et incontournable est de faire vérifier sa récolte par un professionnel qualifié. Il est fortement recommandé de consulter un spécialiste, comme un mycologue certifié ou un pharmacien formé à la mycologie, en cas de doute, même minime, sur l'identité d'un champignon.
Source : Que Choisir
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3. Cancer du sein : peu de risque d’un autre cancer |
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Une étude scientifique récente a analysé le risque de développer un second cancer chez les patientes ayant été traitées pour un cancer du sein. Ces conclusions sont d'une importance capitale et très encourageantes pour les survivantes à cette maladie.
La recherche visait à évaluer la probabilité qu'une patiente développe un cancer d'un type différent du cancer du sein initial, après la fin de son premier traitement. Cette question est souvent source d'anxiété pour les femmes concernées.
Les données recueillies et analysées ont mis en évidence un constat très positif. Les résultats de l'étude soulignent que le risque pour ces femmes de développer un autre cancer secondaire est statistiquement faible. Ce risque n'est pas jugé significativement plus élevé que celui observé au sein de la population générale (surrisque de l’ordre de 2 %).
Cette information contribue à la fois à soulager l'anxiété des patientes et à optimiser les protocoles de surveillance médicale post-thérapeutique. Elle permet de mieux cibler les efforts de prévention et de dépistage et conforte l'efficacité des traitements oncologiques actuels.
La conclusion générale est que le traitement du cancer du sein ne semble pas, par lui-même, augmenter le risque d'apparition d'autres pathologies oncologiques. C'est une donnée positive essentielle pour améliorer la qualité de vie des survivantes.
Source : Que Choisir Santé
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4. Electricité : nouvelle répartition heures pleines/heures creuses |
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Un certain nombre de foyers vont connaitre une évolution dans la répartition de leurs heures pleines et creuses entre le 1er novembre 2025 et fin 2027, l’objectif étant de lisser la demande d’électricité pour intégrer l’essor de la production d’électricité solaire. Quelles évolutions et pour qui ?
Ne sont concernés naturellement que les abonnés sous contrat avec option heures pleines/heures creuses. Certains de ces consommateurs (3.5 millions de foyers) ne subiront pas cette évolution. Ce sont seulement ceux (11 millions de foyers) pour lesquels les heures creuses sont en partie placées entre 7 h et 11 h et/ou entre 17 h et 23 h qui seront concernés ; se reporter à sa facture pour connaitre sa situation. Votre fournisseur doit par ailleurs vous informer de cette évolution.
Sur un total maximal de 8 heures creuses, il y aura transfert d’une plage dans l’après-midi. Il y aura maintien au minimum de 5 heures consécutives la nuit ; le solde (3 heures maxi) pourra se situer entre 11 et 17 h toute l’année ou a minima l’été.
Les appareils connectés au Linky, tel que le ballon d’eau chaude par exemple, s’adapteront automatiquement. C’est le gestionnaire du réseau (Enedis ou une entreprise locale de distribution), et non le consommateur, qui fixe les règles de répartition selon les territoires et les spécificités locales.
Néanmoins, il faut savoir que Linky offrira la possibilité aux fournisseurs de développer leurs propres différenciations tarifaires avec des heures "solaires", "super-creuses", en semaine, en week-end ou en fonction des saisons.
Notre comparateur des offres d’électricité est là pour vous aider à faire le bon choix.
Il convient toujours de se poser la question de l’intérêt d’une option HP/HC en fonction de ses habitudes de consommation ; le coût des puissances consommées et réparties selon le tarif applicable HP/HC doit permettre de compenser celui de l’option sur l’abonnement.
Source : Que Choisir
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5. "Délices et gourmandises" : amende pour démarchage abusif auprès des gourmands de gains financiers |
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Outre des pratiques commerciales agressives, faire miroiter d’hypothétiques gains financiers en contrepartie de commandes de biscuits était le deal proposé ; cela leur a valu une amende de 6 millions d’euros infligée par la DGCCRF (*).
Non contente d’avoir déjà été condamnée pour ses méthodes de vente en 2021, la société exploitante Merrios est épinglée pour démarchage téléphonique abusif. Dans les reproches, le démarchage sans autorisation des consommateurs inscrits sur Bloctel, la diffusion de messages audio préenregistrés hors des jours et plages horaires autorisés, une fréquence d’appels supérieure à celle fixée par le code de la consommation, un manque d’informations sur le recours possible à la médiation.
La société est par ailleurs enjointe de cesser de faire miroiter aux destinataires des gains d’argent acquis qui sont en fait soumis à un tirage au sort. Faute de se mettre en conformité sous 2 mois, la DGCCRF se réserve le droit de lui facturer une astreinte pouvant atteindre 10 000 € par jour de retard.
Espérons cette fois que "Délices et gourmandises" sera sensible aux coups de semonce de la DGCCRF et mettra fin à tous ses agissements qui ont fait d’innombrables victimes.
(*) Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes
Source : Que Choisir
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6. Téléconsultations : du ménage en cours |
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En augmentation depuis la crise du Covid, les téléconsultations sont de plus en plus encadrées vis-à-vis des arrêts maladie, des plateformes, des télécabines connectées.
14 millions de français ont été séduits en 2024 par des téléconsultations : 40 % via des plateformes, 40 % par des médecins libéraux, 15 % par des spécialistes libéraux, 3 % par des centres de santé et 2 % par des sage-femmes libérales. Si le médecin traitant est consulté en premier (1), remboursement à hauteur de 70 % par la Sécurité sociale et de 30 % par la mutuelle ; en l’absence déclarée de médecin traitant, prise en charge maintenue.
Depuis 2024, un arrêt de travail délivré en téléconsultation est limité à 3 jours ; son renouvellement est réservé aux consultations physiques ou au médecin traitant. Pour limiter les faux arrêts maladie proposés par des sites frauduleux via un simple formulaire, un nouveau formulaire Cerfa sécurisé est désormais obligatoire depuis juillet. Mais le ménage dans tous les sites n’est pas encore fait.
Comment identifier les plateformes sérieuses et reconnues ? Savoir si les tarifs sont conformes ?
Dans cette perspective, l’assurance maladie a mis en place une procédure d’agrément en mars 2024 pour « répondre aux besoins de la population, améliorer l’encadrement de leur offre et de favoriser son déploiement dans un cadre éthique, en cohérence avec les prises en charge existantes ». 7 plateformes seulement ont à ce jour reçu l’agrément du ministère de la Santé : Medadom / Tessan / Qare / Medaviz / MedecinDirect / Livi / EOS Care. Elles sont à privilégier.
Plus de 3 500 télécabines, installées principalement dans les pharmacies, permettent désormais de surveiller de nombreux paramètres vitaux à distance avec du matériel connecté : dermatoscope (2), otoscope, oxymètre, stéthoscope, tensiomètre, thermomètre, etc. Cette télésurveillance est d’ailleurs généralisée et remboursée depuis juillet 2022 pour le diabète, l’insuffisance rénale, respiratoire ou cardiaque, et en cas de prothèse cardiaque.
Par ailleurs il est également possible de prendre des rendez-vous avec 18 autres corps de métiers (3) dans le cadre de "télésoins", pratique en plein développement. 281 320 actes de télésoins en 2024 dont 62 % auprès d’orthophonistes et 36 % d’infirmiers.
(1) gynécologue, ophtalmologue, psychiatre en direct possible
(2) permet au généraliste ou au dermatologue de visualiser d’éventuelles lésions sur la peau (acné, eczéma, grains de beauté, psoriasis, …)
(3) audioprothésistes, diététiciens, ergothérapeutes, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, opticiens-lunetiers, orthophonistes, pédicures-podologues, pharmaciens ou encore psychomotriciens,…
Source : Que Choisir
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7. Fraude à l’encaissement de chèque : l’arnaque "à la mule bancaire" peut faire des dégâts |
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Des escrocs se faisant passer pour un organisme financier ou une entreprise appâtent des internautes sur les réseaux sociaux avec des promesses de gains rapides. Il leur suffit d’encaisser des chèques puis de reverser l’argent par virement en empochant une commission.
Une telle activité permet de s’enrichir presque sans rien faire mais elle s’avère illégale, et les risques sont lourds. Les sanctions pour complicité de blanchiment d’argent ou d’acte frauduleux peuvent aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et une amende de 375 000 €.
Un internaute "tombe" sur une annonce, sur les réseaux sociaux tels que Instagram ou TikTok. « Recherche des particuliers pour aider des sociétés à payer moins d’impôts et taxes en échange d’une commission ». Un clic sur le lien dans l’annonce, et la personne est renvoyée vers un site qui transmet, après un questionnaire, un numéro de téléphone à ajouter sur WhatsApp.
Si le consommateur accepte, il reçoit un chèque par la poste, ou il voit son compte directement crédité d’un chèque. Puis les escrocs lui transmettent un RIB pour effectuer un virement. Le chèque de départ est rejeté car sans provision, mais les virements ont bien été pris en compte. Les banques refusent de rembourser car il s’agit de paiements autorisés et déboutent les clients.
Le délai d’encaissement, la base du piège
Ce piège est une des versions de l’arnaque au chèque, qui s’appuient sur le fait que le montant est immédiatement crédité sur le compte du bénéficiaire. Son encaissement définitif n’a toutefois lieu que lorsqu’il a été authentifié par le banquier et que la banque émettrice a confirmé la disponibilité des fonds. En cas de chèque sans provision, l’encaissement est annulé, et ce qui n’était qu’une avance, disparaît.
Nos conseils
➢ Avant de vous engager dans un tel projet, quelques vérifications d’usage vous aideront à ne surtout pas donner suite, par exemple un appel à votre banquier.
➢ Méfiez-vous si des inconnus vous proposent d’empocher un chèque, avant de vous demander d'en reverser une partie.
➢ S'il est trop tard, déposez plainte et prévenez votre banquier.
Source : Que Choisir
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8. Transport aérien : comment les compagnies font décoller leurs profits |
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Les bénéfices des compagnies aériennes décollent grâce aux frais annexes dans le prix global du billet. Au point que le coût du siège "sec" pourrait devenir secondaire… Depuis quelques années, ces dernières ponctionnent les passagers en leur facturant des prestations indissociables d’un voyage en avion. Cela leur permet, d’afficher des prix d’appel très attractifs pour les vols qu’elles assurent.
Dans ce contexte, les voyageurs sont coincés entre la facturation croissante des bagages ou des repas, jadis compris dans le prix du billet, et l’augmentation des taxes sur l’aérien ; le voyageur qui choisit ce mode de transport doit payer un tarif en constante ascension.
Ça vole haut !
Et les compagnies, low cost comme classiques, ont de l’imagination pour nous imposer leurs suppléments. Le poste bagages remplit bien leurs poches. Ils sont d’ailleurs en passe d’être tous, en cabine comme en soute, ajoutés au coût du siège.
Une poussette à bord est facturée 15 € par Ryanair. Cette même compagnie impose 75 € d’amende si la valise ou le sac que vous gardez dans l’avion n’est pas accepté. Ces trouvailles tarifaires ont permis à Air France-KLM de dégager 1,1 milliard d’euros (Md€) de revenus annexes. Chez EasyJet, c’est 3,3 Md€. Mais la championne reste Ryanair, avec 4,72 Md€.
Ajoutez à cela un trafic aérien qui se porte bien et le bénéfice net s’envole. En 2024, il a atteint les 30 milliards d’euros pour les 240 compagnies recensées dans le monde, et 2025 devrait être meilleure.
La réglementation européenne sur l’indemnisation des passagers en cas de retard ou d’annulation de vols est en cours de révision. Or, comme le dénonce l’UFC-Que Choisir, les consommateurs risquent d’en sortir perdants. A l'atterrissage, la compensation pour retard (de 250 à 600 € selon la distance) ne serait plus accordée qu’au-delà de 4 h, et non plus 3 h comme aujourd’hui. Un sacré recul pour les passagers puisque, la plupart des retards ne seraient plus indemnisés.
Source : Que Choisir
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9. Chauffage au bois : de faux sites sévissent en ce début d’automne |
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L'augmentation de la demande pour les combustibles de chauffage, notamment le bois et les granulés, en prévision de la saison froide, a favorisé l'apparition d'une vague de fraude en ligne. Des sites internet frauduleux se multiplient, ciblant les consommateurs qui cherchent à s'approvisionner rapidement.
Ces plateformes malveillantes recourent massivement à l'usurpation d'identité pour se faire passer pour des sources légitimes. Elles imitent de manière convaincante l'apparence de marques connues de granulés ou d'organismes publics officiels, tels que l'ADEME (Agence de la transition écologique) ou France Rénov’.
Le mode opératoire est simple et efficace : les clients, souvent attirés par des prix compétitifs, passent commande en ligne et effectuent le paiement. Cependant, la marchandise (bois de chauffage ou granulés) n'est jamais livrée au client. Les consommateurs subissent ainsi une perte financière sèche et se retrouvent sans combustible.
Pour se protéger contre ces arnaques, il est primordial de vérifier méticuleusement l'identité et la crédibilité du vendeur. Les experts conseillent vivement de privilégier les canaux de distribution sécurisés. Il est notamment recommandé d'utiliser le site de référence France Bois Bûche pour localiser des fournisseurs locaux dont le professionnalisme et la fiabilité sont reconnus et attestés.
Source : Que Choisir
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10. Traitement de l’obésité : la chirurgie fait mieux que les médicaments tels que Mounjaro et Wegovy |
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Une étude clinique d'observation a apporté des conclusions claires concernant les options de traitement de l'obésité. Les résultats confirment la supériorité de la chirurgie bariatrique (telle que la sleeve gastrectomie ou le bypass) par rapport aux nouveaux traitements médicamenteux, comme les analogues du GLP-1 (*) (Mounjaro, Wegovy).
Les données montrent que l'intervention chirurgicale entraîne une perte de poids à long terme significativement plus importante : une moyenne de 21,6 % du poids corporel initial perdu, contre seulement 6,8 % pour les patients sous traitement médicamenteux. L'atout majeur de la chirurgie est la durabilité du résultat, les patients stabilisant en moyenne les deux tiers du poids perdu initialement.
L'efficacité des médicaments dépend, elle, de leur prise ininterrompue. L’arrêt du traitement, qui est fréquent, conduit à une reprise de poids rapide et quasi inéluctable, avec des patients regagnant jusqu'à 80 % du poids perdu en seulement six mois.
De plus, la chirurgie bariatrique offre une protection supérieure contre les complications sévères liées à l’obésité et au diabète. Les patients opérés présentent une incidence plus faible d'accidents vasculaires, de néphropathies, de problèmes cardiaques et de rétinopathies. Ils nécessitent également moins de prescriptions pour d'autres médicaments (anti-hypertenseurs, statines), ce qui souligne une amélioration globale de leur état de santé.
(*) Le GLP-1 "Glucagon-like peptine-1" est une incrétine, c.à.d. une hormone intestinale
Source : Que Choisir
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11. 750 € d’amende si je prête ma voiture sans le déclarer ? Attention à cette "fake news" |
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Une fausse information circule massivement sur les réseaux sociaux, affirmant qu’à dater du 1er septembre 2025, prêter son véhicule à un proche sans avoir effectué une déclaration préalable en ligne constitue une infraction. La rumeur associe cette pratique à une amende immédiate de 750 € et cite un prétendu nouvel article du code de la route pour justifier cette sanction.
L'ampleur de cette désinformation, avec des publications vues des millions de fois, a obligé le ministère de l’Intérieur à intervenir et à publier un démenti officiel. Le Ministère formellement clarifié la situation légale.
L'article du code de la route cité par les rumeurs existe, mais il est en vigueur depuis 2016 et ne concerne absolument pas le prêt de voiture entre particuliers.
Cet article sanctionne exclusivement le délit de conduite sans assurance, stipulant que mettre ou maintenir en circulation un véhicule sans être couvert par une assurance garantissant sa responsabilité civile est puni. La sanction réelle pour ce délit de conduite sans assurance est une amende beaucoup plus élevée, fixée à 3 750 €. Le Ministère a ainsi confirmé que les citoyens peuvent continuer à prêter leur véhicule à leurs proches sans la moindre obligation de déclaration administrative préalable. La rumeur est totalement infondée.
Source : Le Particulier
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Liens vers des sites du Mouvement UFC-Que Choisir et des organismes partenaires |
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UFC-Que
Choisir Lyon Métropole & Rhône
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Siège : 1 rue Sébastien Gryphe, 69007 Lyon
Antenne de Villefranche : 338 rue des Remparts, 69400 Villefranche-sur-Saône
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Président et responsable de publication : Michel Fregonara
Responsable de la communicaion : Jean-Louis Vaudran
Recherche et documentation : Michel Boutard
Responsable de rédaction et conception technique : Michel Fregonara
Ont participé à cette édition : Michel Boutard, Pierre Doré, Michel Fregonara et Jean-Louis Vaudran.
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