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Lettre mensuelle d'information des adhérents - N° 159 - Février 2024
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Rappel : service "Mes dépanneurs" de l’UFC-Que Choisir pour les travaux et dépannages d’urgence en plomberie et serrurerie, dans un rayon de 30 km autour de Lyon.
Mise en relation sécurisée avec des professionnels agréés
Devis préalable à toute intervention.
Pour plus d’informations suivre ce lien.
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SOMMAIRE
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Toutes les imagettes sont cliquables si vous souhaitez les agrandir.
Liens vers des sites du Mouvement UFC-Que Choisir et des organismes partenaires
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1. SFAM – Alerte aux nouveaux prélèvements |
Si vous avez déjà eu affaire à la SFAM, une sulfureuse société spécialisée dans l’assurance du matériel multimédia, jetez un œil sur vos relevés bancaires. Des clients qui pensaient en avoir fini avec les prélèvements de cette société ont découvert de nouveaux retraits au mois de décembre.
C’est la mésaventure qui est arrivée à Pierre dont la SFAM était un lointain souvenir. Il avait bien souscrit un contrat d’assurance auprès de cette société au moment d’acheter un téléphone à la Fnac, mais c’était en 2020 et la résiliation de son contrat 1 an plus tard s’était bien déroulée. Les prélèvements avaient été suspendus sans problème. Mais en consultant ses relevés de compte en décembre dernier, Pierre a eu la surprise d’y découvrir 6 nouveaux prélèvements de 29,99 € chacun, au profit de "SAS SFAM" ou "SAS SFAM-SFAM".
Ce n’est pas la première fois que la SFAM, devenue Indexia, est surprise à réactiver des mandats de prélèvement pour ponctionner d’anciens clients. L’année dernière, ceux de la société Info Presse, qu’Indexia venait de racheter, avaient eux aussi découvert des prélèvements indus. Pierre, comme d’autres victimes, a réussi à se faire rembourser les sommes prélevées par sa banque. Mais combien ne s’en apercevront jamais ? Évidemment, le procédé est complétement illégal, mais la SFAM n’en a cure.
Source : Que Choisir
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2. Compléments alimentaires – Les fausses promesses du collagène |
Le collagène est l’une des principales protéines du corps, où il joue un rôle structurel. Dans la peau, il assure tenue et élasticité. Au sein des articulations, il contribue aux propriétés biomécaniques du cartilage sollicité lors des mouvements. On en trouve aussi dans les ligaments, les muscles, les os, les tendons, etc. Produit massivement pendant l’enfance, sa synthèse ralentit très fortement à l’âge adulte.
Sur cette base, les vendeurs de compléments alimentaires déclinent des promesses à l’envi :
➢ côté esthétique, il « efface les signes de l’âge », « lutte contre le relâchement cutané » et peut être pris pour « prévenir l’apparition des rides et rajeunir le visage ». Ongles cassants, cheveux ternes ? Une petite cure de collagène devrait aussi arranger l’affaire ;
➢ côté santé, il garantit « le confort articulaire » ou une « atténuation des douleurs ». Certains osent même le promouvoir « pour renforcer la densité osseuse », ce qui est interdit sur un complément alimentaire car cela relève de l’allégation thérapeutique. Bref, on vous promet de rajeunir, de la tête aux pieds !
Alors, promesse tenue ? Les marchands de compléments en ligne assurent que oui, études scientifiques à l’appui. UFC-Que Choisir leur a demandé de lui fournir ces études.
Deux d’entre eux n’ont pas répondu. Un troisième lui a envoyé des documents dont la méthodologie était insuffisante.
Les rares essais cliniques que l’on peut dénicher, sur les douleurs d’arthrose par exemple, sont mal conduits, sur un trop petit nombre de patients, sans comparer les résultats du collagène à ceux d’un placebo (une règle méthodologique de base). Malgré cela, certains produits affichent la mention « recommandé par les rhumatologues ». On ne sait pas lesquels. En tout cas pas le président d’honneur de la Société française de rhumatologie, qui tranche : « Il n’y a aucune preuve que ça marche. Et, surtout, il n’y a aucune raison que ça marche. »
Source : Que Choisir
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3. En 2024, peut-on encore brûler les feuilles mortes et autres déchets verts dans son jardin ? |
Une loi de février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire, interdit de brûler les biodéchets (dont font partie les déchets de jardin) à l'air libre, ainsi que dans les incinérateurs.
Ces derniers ne sont d'ailleurs plus autorisés à la vente en France depuis cette même date. Et, si vous en possédez toujours un, vous n'avez plus le droit de l'utiliser.
Cette pratique perdure dans 15 % des foyers français qui disposent d'un jardin, souvent par méconnaissance de cette règle visant à lutter contre la pollution.
Dans tous les cas, si vous vous faites prendre, sachez que vous êtes passible d'une contravention d'un montant de 750 €.
Source : Le Particulier
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4. Hypertension – Manger moins de sel a un effet rapide et important |
L’hypertension est une augmentation anormale de la pression dans les vaisseaux sanguins, qui entraîne un risque accru d’AVC. Pour la faire baisser, l’une des premières mesures à mettre en place est d’adopter un régime alimentaire à teneur réduite en sel.
On sous-estime souvent l’importance de cette mesure diététique, car sa mise en pratique se heurte à la croyance qu’elle ne serait efficace que chez une minorité des personnes "sensibles au sel", et deviendrait secondaire quand on prend des médicaments.
Pour y voir plus clair, une étude a été menée sur plus de 200 volontaires, qui ont suivi à tour de rôle un régime accru en sel (environ 12,5 g/jour) et un régime réduit en sel (3 g/jour). Le passage au régime bas en sel a permis de faire baisser la pression artérielle systolique (chiffre le plus haut) de 8 mm Hg au bout d’une semaine. L’effet est donc rapide et comparable en importance à celui d’un médicament de première intention (hydrochlorothiazide).
La diminution en sel n’a pas eu d’effet chez tout le monde. Mais une réduction a été observée chez près de 75 % des participants, supérieure à 5 mm Hg chez une majorité d’entre eux. Cet effet positif a été constaté que l’hypertension soit traitée par des médicaments ou non, contrôlée ou non. Enfin, peu d’effets indésirables sont apparus, des crampes et des faiblesses surtout.
Sources : Que Choisir & Que Choisir Santé
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5. Beurre – De nombreuses fraudes |
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Une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) menée auprès de 129 entreprises de toutes tailles (commerces de détail, élevages, fabricants artisanaux ou industriels, grandes surfaces, importateurs, négociants), révèle pour près d’un tiers des contrôles des anomalies plus ou moins graves dans la composition et l’étiquetage des beurres et matières grasses laitières.
La DGCCRF liste les principales non-conformités, essentiellement au niveau de la composition des produits, de l’étiquetage et de la fabrication. Par exemple :
➢ certains beurres salés ou demi-sel présentaient un taux de sel inférieur aux quantités requises ;
➢ des beurres recyclés ou mélangés ont été utilisés par des industriels pour fabriquer des beurres labellisés ou prétendant à une qualité supérieure (AOP, extra-fin, fermier) ;
➢ des matières grasses autres que de la crème (lactosérum) ont été utilisées pour fabriquer des beurres de qualité ;
➢ des produits présentaient une teneur en eau « trop élevée par rapport aux seuils réglementaires », altérant ainsi leur qualité.
Toutes ces pratiques ne sont pas réglementaires, voire constituent des fraudes. Il s’agit d’économiser sur une matière première, au détriment des consommateurs. Les contrevenants se sont vu signifier des avertissements et quelques injonctions (leurs noms n’ont pas été divulgués). La DGCCRF précise que pour quelques exploitations agricoles, il s’agissait de « méconnaissance de la réglementation » et de « procédé de fabrication souvent mal maîtrisé », mais pas d’une « intention manifeste de tromperie ».
Sources : DGCCRF & Que Choisir
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6. Liquidation d’Habitat – Des recours limités, mais réels |
La mise en redressement judiciaire, rapidement suivie de sa liquidation, de l’enseigne d’ameublement Habitat, a fait de nombreuses victimes parmi les clients ayant des commandes en cours, qui ne seront jamais livrés et n’ont que très peu d’espoir d’être remboursés.
Pour autant, il existe 2 démarches à effectuer pour espérer revoir son argent.
1. Déclarer sa créance auprès du liquidateur judiciaire
Il faut faire parvenir par lettre recommandée avec accusé de réception le formulaire Cerfa n° 10021*01 rempli aux liquidateurs (Me Axel Chuine, 14-16 rue de Lorraine 93000 Bobigny ou Me Patrick Legras de Grandcourt 99 rue Pierre Sémard 93000 Bobigny), ou passer par le site habitat.procedurecollective.com mis en place à l’occasion. Il faut joindre tous les éléments prouvant la créance : copie de bon de commande, de facture, etc. Cette formalité devra être réalisée au plus tard le 16 février 2024.
Voir aussi la fiche conseil de l’UFC-Que Choisir : Faillite d’entreprise - Comment déclarer sa créance
2. Demander la livraison de la commande
La procédure collective n’a pas d’impact sur le contrat, et il revient donc au liquidateur de se prononcer sur la poursuite ou non de ce dernier, à savoir la livraison ou l’annulation de la commande. L’idéal est de lui adresser cette demande par lettre recommandée avec accusé de réception. Il aura 1 mois à compter de sa réception pour y apporter une réponse. Dans le cas où il maintient le contrat, le consommateur devra revendiquer le bien. Cette nouvelle procédure doit être effectuée dans les 3 mois suivant la publication du jugement d’ouverture de la procédure collective, soit au plus tard le 16 mars 2024.
Voir aussi la fiche conseil de l’UFC-Que Choisir : Faillite d’entreprise - Comment obtenir la livraison de sa commande
Les chances de recevoir sa commande ou de récupérer son argent sont cependant très minces. Les clients sont en effet des créanciers "chirographaires". À ce titre, leur indemnisation ne se fait qu’après le paiement des salaires, des frais de justice, des impôts et des fournisseurs, en fonction des actifs restants.
Source : Que Choisir
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7. Thermostat connecté – Une aide pour s’équiper |
Installer chez soi un système connecté de régulation de la température permet de faire des économies de chauffage. Pour inciter les Français à s’équiper, le ministère de la transition écologique propose jusqu’à fin 2024 une aide financière ouverte à tous, locataires comme propriétaires, et sans conditions de ressources, pour peu que :
➢ le logement soit achevé depuis plus de 2 ans ;
➢ le système de chauffage soit individuel ;
➢ l’installation soit réalisée par un professionnel agréé (*).
L’équipement comprend un thermostat connecté ainsi que des systèmes de gestion de la température des radiateurs, qu’il s’agisse de têtes thermostatiques (pour les chauffages à eau) ou de régulateurs électroniques (pour les chauffages électriques). Il est alors possible de contrôler à distance la température du logement, via un ordinateur, un smartphone ou une tablette, et de réguler pièce par pièce.
Le prix d’une installation de ce genre peut vite dépasser les 1 000 €. Le montant de l’aide dépend de la surface chauffée, elle va de 260 € pour moins de 35 m2 jusqu’à 624 € pour plus de 130 m2.
Cette aide est cumulable avec l’éco-prêt à taux zéro et MaPrimeRénov’.
(*) Liste sur le site du ministère de la Transition écologique
Source : Que Choisir
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8. Alimentation – Pour la santé, mieux vaut manger tôt |
Mieux vaut prendre son petit-déjeuner avant 8h et son dîner avant 19h : c’est le résultat d’une étude franco-espagnole menée sur 100 000 adultes français pendant 7 ans.
Les chercheurs ont constaté 6 % de maladies cardiovasculaires en plus chez les personnes prenant un petit-déjeuner après 9h, et 28 % de maladies cérébrovasculaires (AVC, en particulier) en plus chez celles dînant après 20h.
Quelle explication ? Les auteurs de l’étude évoquent l’horloge biologique, ou horloge "circadienne", qui régule notre métabolisme en fonction de paramètres extérieurs, comme la température, mais surtout la lumière, et qui fait que notre corps réagit différemment à l'ingestion d'un aliment en fonction de l’heure.
Ces résultats sont confortés par d’autres études allant dans le même sens, en particulier en ce qui concerne les bienfaits d'un dîner précoce.
Source : Que Choisir
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9. Épargne – Le taux du livret d’épargne populaire va passer de 6 % à 5 % |
Avec le recul de l’inflation, le taux du livret d’épargne populaire (LEP) va lui aussi baisser à compter du 1er février 2024. Il passera à 5 % au lieu de 6 % actuellement. Il restera néanmoins attractif.
Si le gouvernement avait choisi d’appliquer stricto sensu la formule de calcul du taux de rémunération des livrets d’épargne réglementés, le nouveau taux du LEP aurait été de 4,4 %. C’est donc un moindre mal.
Ce livret est nettement mieux rémunéré que le livret A avec son taux à 3 %. Rappelons que pour ouvrir un LEP, il faut être âgé de plus de 18 ans et avoir des revenus modestes : pour connaître les conditions d’éligibilité, suivre ce lien. Par ailleurs, le LEP est plafonné à 10 000 € hors intérêts.
Source : Que Choisir
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10. Passoire thermique – Est pris qui croyait prendre… |
Suite à une demande d’augmentation de son loyer, la locataire demande un diagnostic de performance énergétique (DPE) de son studio qui s’avère être classé F, ce qui lui permet donc de revendiquer un blocage de son loyer conformément à la loi.
Au lieu de s’aligner sur cette disposition, le propriétaire choisit de missionner un professionnel afin d’engager les travaux permettant de faire remonter la note du DPE au minimum à E et de préférence à D.
Il s’en suit des travaux d’isolation des murs par l’intérieur (réduisant la surface habitable) et la pose d’une VMC hygroréglable imposant un faux plafond dans la salle de bain, avec les nuisances à la clé.
Même si les travaux engagés peuvent être jugés peu adaptés pour son petit logement, son assistance juridique tout comme l’Agence départementale d’information sur le logement (ADIL) ont confirmé le bon droit du propriétaire à réaliser les travaux auxquels le locataire ne peut s’opposer, et ensuite à augmenter le loyer, ce que la locataire voulait éviter avant tout...
Source : Que Choisir
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11. L’eau en bouteille n’échappe pas aux pollutions |
Contrairement à l’idée reçue, les eaux en bouteille, qu’elles soient minérales, naturelles, de source ou de montagne n’échappent pas à une contamination générale par des fragments de plastique, bien qu’invisibles.
C’est une étude américaine qui en révèle l’ampleur en décomptant près de 240 000 fragments de micro et nanoplastiques (90 % d’entre eux) par litre pour différentes marques d’eau.
De par leurs tailles infimes, ces derniers peuvent pénétrer dans le système sanguin et différents organes, dont le cerveau et les organes reproducteurs. Si on ignore encore l’ampleur de leur toxicité, ils sont néanmoins potentiellement les plus dangereux.
Les plastiques les plus fréquents sont le polyamide et le polyéthylène téréphtalate (PET). Globalement, certains proviennent des matériaux de fabrication des bouteilles, certains du processus de traitement de l’eau (filtres) et d’autres de contaminants en amont des usines d’embouteillage (comme le PVC).
Et l’eau du robinet dans tout ça ? Elle en contient probablement moins mais a contrario elle présente parfois par exemple des taux de pesticides trop élevés. Elle est néanmoins 50 à 100 fois moins chère que l’eau en bouteille sans tenir compte des coûts d’élimination des bouteilles.
Source : Que Choisir
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12. Bientôt un chargeur universel pour les appareils électroniques
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Ça y est, la loi a enfin inscrit l’arrivée d’un chargeur universel (port de charge USB type C) pour les petits appareils électroniques à compter du 28 décembre 2024 ; les ordinateurs portables ne seront concernés qu’au 26 avril 2026. Il remplacera peu à peu les ports micro-USB. Un pictogramme indiquera sur la boite la présence ou non d’un chargeur (proposé séparément à la vente).
Sont concernés notamment les smartphones, tablettes, appareils photo, casques audio, écouteurs, consoles de jeu et enceintes.
Si l’intérêt d’un tel chargeur universel est incontestable, avec notamment 11 000 tonnes de déchets évités, la technologie utilisée ("Power Delivery") fait que la vitesse de recharge pourra être affectée voire aléatoire. Le chargeur universel garantira une compatibilité de tous les chargeurs avec tous les appareils, mais chacun à son rythme.
Source : Que Choisir
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Président et responsable de publication : Michel Boutard
Responsable de rédaction : Chantal Roleau
Conception technique : Michel Fregonara
Ont participé à cette édition : Michel Boutard, Pierre Doré, Michel Fregonara et Chantal Roleau.
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