Lettre mensuelle d'information des adhérents - N° 146 - Décembre 2022

Pour les besoins de son magazine Que Choisir Santé, l’UFC-Que Choisir souhaite faire un point sur le contenu des ordonnances de médicaments. Il ne s’agit nullement de juger votre médecin (dont le nom ne vous sera pas demandé) mais juste de faire un état des lieux des prescriptions médicales.

Cette enquête exceptionnelle s’adresse à tous les membres des associations locales UFC-Que Choisir qui souhaitent participer. Elle se déroulera du jeudi 1er décembre au mercredi 21 décembre 2022 inclus. La confidentialité des informations que vous nous transmettrez vous est garantie.

Si vous voulez participer et disposez d’une ordonnance de médicaments de moins d’un an, merci de compléter le questionnaire en ligne.
SOMMAIRE
Toutes les imagettes sont cliquables si vous souhaitez les agrandir.
Liens vers des sites du Mouvement UFC-Que Choisir et des organismes partenaires
 
1. Approvisionnement en gaz : Écogaz pour éviter les coupures cet hiver

Après Écowatt, service d’alerte gratuit conçu pour nous aider à passer l’hiver sans coupures de courant, voici Écogaz, le baromètre du gaz, qui a pour ambition d’inciter à la sobriété énergétique afin d’éviter les ruptures d’approvisionnement en gaz dans les prochains mois, car même si les stocks sont remplis à ce jour à près de 100 %, la guerre en Ukraine rend le réapprovisionnement beaucoup moins sûr qu’auparavant.

Il suffit de s’inscrire sur le site Myecogaz.com pour recevoir les alertes de GRTgaz (gestionnaire en charge du transport et de l’acheminement du gaz) lorsque se produisent de fortes tensions sur l’approvisionnement ou des risques de coupures. Il n’y a qu’à communiquer son numéro de téléphone portable ou son adresse mail, au choix, pour les recevoir :
➢ le signal jaune indique que la consommation est supérieure à la moyenne, il appelle à la modération ;
➢ en cas d’alerte orange, la situation est tendue, réduire sa consommation est vivement conseillé ;
➢ si l’alerte est rouge, la situation est plus que critique. Les efforts de réduction de la consommation de gaz de tous les usagers, industriels comme ménages, sont impératifs pour éviter les délestages.

Que faire en cas d’alerte Écogaz ?
➢ Faire fonctionner la chaudière au ralenti au profit du chauffage au bois si on dispose d’un insert ou d’un poêle.
➢ Limiter le chauffage à 19 °C dans les pièces à vivre.
➢ Limiter le chauffage à 17 °C dans les chambres à coucher.
➢ Réduire la température à 16 °C dans les pièces inoccupées et fermer leur porte pour éviter de refroidir l’espace occupé.
➢ Limiter le temps de douche à 5 minutes, à l’aide d’un sablier si besoin.

Comment réduire sa consommation de gaz en permanence ?
➢ Couper l’eau de la douche pendant qu’on se savonne.
➢ Éviter de surchauffer.
➢ Prendre une douche plutôt qu’un bain.
➢ Régler la température de son chauffe-eau à 55 °C. Pas plus pour éviter de surconsommer du gaz, pas moins pour se prémunir du développement de légionelles.
➢ Toujours fermer les robinets mitigeurs sur la position eau froide.

Source : Que Choisir

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2. Taxe foncière : double hausse en perspective en 2023

La taxe foncière a déjà flambé en 2022 dans de nombreuses villes de France, et elle risque d’augmenter encore plus en 2023, pour deux raisons : l’inflation et la suppression définitive de la taxe d’habitation sur les résidences principales.

Inflation et hausse des valeurs locatives
Les valeurs locatives cadastrales qui servent de base au calcul des impôts locaux sont revalorisées chaque année, au 1er janvier selon la hausse de l’indice des prix à la consommation de l’année précédente. Or, ces derniers ont augmenté de près de 7 % en 2022, ce qui va entraîner une revalorisation équivalente des valeurs locatives (et par suite des taxes foncières) au 1er janvier 2023.
Un amendement initialement inscrit dans le projet de loi de finances, qui visait à plafonner la hausse des valeurs locatives à 3,5 % en 2023, a finalement été abandonné. À suivre d’ici le vote final de la loi de finances fin décembre.

Hausse des taux d’imposition
Certaines communes, invoquant les difficultés à faire face à la hausse des dépenses provoquées par l’inflation et la crise de l’énergie, ainsi que la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales qui ne serait pas complètement compensée par les dotations de l’État, ont décidé d’augmenter leurs taux d’imposition. Les propriétaires d’un bien situé dans ces communes seront non seulement taxés sur une base revalorisée de 7 %, mais aussi à un taux plus élevé qu’en 2022.

Source : Que Choisir

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3. Insuffisance cardiaque : comment la reconnaître ?

L’insuffisance cardiaque est souvent détectée trop tardivement. C’est pourquoi l’assurance maladie a lancé une large campagne d’information qui met l’accent sur les principaux signes d’alerte :
➢ essoufflement inhabituel ;
➢ fatigue excessive ;
➢ pieds ou chevilles gonflés ;
➢ prise de poids rapide.

Ces symptômes apparaissent lorsque le cœur assure mal son rôle de pompe. Il s’ensuit une augmentation de la pression dans les vaisseaux sanguins des poumons, ce qui génère un essoufflement croissant, d’abord à l’effort, puis de façon permanente même en position assise.

Parallèlement les liquides sont mal évacués dans les jambes, cette "rétention d’eau" fait gonfler les chevilles et les pieds, et déforme les articulations. Cela s’accompagne d’une prise de poids rapide, de l’ordre de 2 à 3 kg en 2 jours.

Si vous constatez de tels symptômes il faut consulter votre médecin sans attendre.

Sources : Assurance maladie & Que Choisir Santé

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4. Vol retardé - Droits des passagers renforcés lors des vols avec correspondance

Le droit à indemnisation en cas de retard important d’un vol s’applique aussi aux vols avec correspondance composés de vols assurés par des compagnies différentes s’ils ont fait l’objet d’une réservation unique, selon un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE).

Grèves, pénuries de personnel, files d’attente monstres dans les aéroports… Le secteur de l’aérien a connu de nombreuses perturbations depuis le début de l’année, en particulier durant la saison estivale. Selon les données d’un site spécialisé 25,67 % des voyageurs français ont été touchés par des retards de vol entre janvier et août, et près de 2 millions de vols au niveau européen sont partis avec plus de 3 heures de retard sur cette période. Un seuil important, puisque c’est à partir de cette durée que les passagers peuvent prétendre à une indemnisation de 250 à 600 €.

Cette indemnisation prévue par la législation européenne – que les compagnies voudraient voir assouplie – a été récemment précisée par un arrêt de la CJUE.

La Cour vient de juger que la notion de « vol avec correspondances » couvre bien un voyage composé de plusieurs vols assurés par des compagnies aériennes qui ne sont liées par aucune relation juridique, lorsque ces vols ont été combinés par une agence de voyages ayant facturé un prix total et émis un billet unique pour le trajet complet. La CJUE souligne en effet que, du point de vue du passager, « la situation est comparable lorsque le transporteur aérien n’a certes pas émis ou autorisé lui-même les billets pour les vols successifs mais permis à un intermédiaire d’émettre de tels billets et, faisant, aussi de combiner des vols réalisés par différents transporteurs aériens ».

Source : Que Choisir

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5. Arnaque par SMS - La vignette Crit’Air utilisée comme appât

Une recrudescence des tentatives de phishing (hameçonnage) liées à la vignette Crit’Air sévit actuellement.

Pour rappel, ce sticker à apposer de manière visible sur un véhicule définit la classe environnementale de ce dernier. Ce certificat s’avère obligatoire pour circuler dans une zone à faibles émissions (ZFE) ou lors d’un pic de pollution.

Après les arnaques sur Internet en 2017, le nouveau mode opératoire fonctionne par SMS, devenu un support privilégié pour les brouteurs qui vous abordent sous des prétextes fallacieux. Cette fois, un message vous annonce que vous n’êtes pas « muni de la vignette Crit’Air » ou encore que vous devez « mettre à jour administrativement votre véhicule dans les plus brefs délais ».

Ce contenu frauduleux comporte un lien qui renvoie sur un site internet via lequel vous êtes censé vous acquitter du paiement de la vignette pour être enfin en règle.

Sauf qu’il s’agit d’un piège : vous ne recevrez aucun certificat. En revanche, victime de phishing, vous vous faites dérober des données propres à votre identité, à votre véhicule ainsi que vos coordonnées bancaires.

Afin d’éviter de tomber dans un piège ou de débourser une somme exorbitante, il faut se rendre directement sur le site officiel délivrant la vignette : www.certificat-air.gouv.fr (ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires). Commander ce certificat en ligne vous coûtera 3,70 €.

Source : Que Choisir

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6. Vaccination - En pharmacie pour les adultes

Les pharmaciens peuvent désormais administrer aux plus de 16 ans non seulement les vaccins contre la grippe et le Covid-19, mais aussi la plupart de ceux recommandés à l’âge adulte : vaccins contre la coqueluche, la diphtérie, la poliomyélite, la rage, le tétanos, les hépatites A et B, les infections invasives à pneumocoque, les papillomavirus, et plusieurs méningites.

L’injection sera facturée 7,50 €, prise en charge à 65 % par l’assurance maladie, les 35 % restant pouvant être couverts par la complémentaire santé.

Pour le moment, l’acte de vaccination ne peut toutefois être réalisé en pharmacie que si le vaccin fait l’objet d’une ordonnance médicale. Concrètement, il faut que votre médecin vous l’ait prescrit au préalable. À vous de voir si, une fois le produit délivré, vous préférez retourner chez lui pour la piqûre, ou si vous la faites sur place.

Attention, toutes les officines ne font pas les vaccins. Le geste nécessite une formation spécifique, notamment pour le suivi du protocole et la surveillance des effets indésirables, ainsi que le feu vert de l’Agence régionale de santé (ARS). Mais nul doute que si l’officine qui vous délivre le vaccin est habilitée, elle vous informera de la possibilité d’être vacciné dans ses murs.

Source : Que Choisir

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7. Assurance auto – Pourquoi les tarifs vont grimper en 2023

Alors que la fréquence des sinistres stagne, les tarifs des assurances auto devrait progresser de 2 à 3 % en 2023.

Quelles en sont les raisons ?
➢ Des accidents pas plus nombreux, mais des coûts d’indemnisation des dommages corporels en hausse de 5 à 7 %.
➢ Des événements climatiques violents : orages de grêle, tornades… « 2022 est une année catastrophique » déplore le directeur général de la Macif. Les assureurs se sont cependant engagés à ne pas répercuter l’augmentation au-delà de l’inflation.
➢ Des pièces détachées plus chères.

En cause :
➢ une technologie toujours plus pointue. À titre d’exemple, un rétroviseur comporte un capteur et un moteur électrique, rien à voir avec ce qui se faisait 10 ans en arrière ;
➢ des coûts d’acheminement et/ou de fabrication plus importants, liés à la hausse des prix de l’énergie et des matières premières. L’inflation sur le prix des pièces est de 7 % environ à l’heure actuelle, alors que la tendance était de 4 % par an jusqu’alors. Certains matériaux ont particulièrement augmenté, à l’instar du verre dont la fabrication nécessite beaucoup d’énergie. Or depuis 10 ans le verre est davantage utilisé (une Peugeot 208, c’est 20 % de surface vitrée en plus par rapport à une 206).

Pour tenter d’endiguer la spirale des hausses, il faudrait réparer plutôt que tout changer, utiliser des pièces d’occasion plutôt que des neuves. Ce n’est pas dans nos habitudes, mais nous y venons. Les équipementiers travaillent déjà largement à des gammes dites d’échange standard (pièces mécaniques partiellement rénovées) afin de proposer une offre alternative aux pièces neuves.

Source : Que Choisir

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8. Voitures électriques - Sont-elles vraiment écologiques ?

« Voiture verte », « zéro carbone » ou « énergie propre » : les slogans ne manquent pas quand il s’agit de promouvoir les voitures électriques. L’Ademe (Agence de la transition écologique), dans un rapport paru début octobre, se montre moins dithyrambique.

Certes les voitures électriques préservent mieux la qualité de l’air : même si elles produisent autant de particules fines que les voitures thermiques (ces particules résultant de l’abrasion des freins et des pneus), elles n’émettent pas d’oxyde d’azote.

En revanche, leur empreinte carbone de départ, liée principalement à la fabrication des batteries, est importante, entre 5 et 15 tonnes équivalent CO2, soit 2 à 3 fois plus que celle d’un véhicule thermique. Pour compenser cette dette initiale, dans le cas d’une berline compacte, il faut attendre d’avoir roulé 70 000 km. À noter que ce point de bascule dépend de la source d’énergie utilisée pour fabriquer l’électricité nécessaire à la recharge des batteries : il est bas en France, notre énergie étant majoritairement décarbonée car issue du nucléaire.

Au final, sur l’ensemble de sa durée de vie et en considérant qu’elle va rouler 200 000 km, une voiture électrique roulant en France a un impact carbone 2 à 3 fois inférieur à celui d’un modèle similaire thermique, selon l’Ademe, 5 fois inférieur selon l’ONG Transport et Environnement.

Peut-on faire mieux pour la planète ? Quelques pistes :
➢ limiter la taille de la voiture, et donc celle de la batterie, pour les véhicules dédiés aux trajets domicile-travail ;
➢ réduire les besoins de déplacements ;
➢ utiliser d’autres moyens de mobilité moins impactants : autopartage, covoiturage, marche, transports en commun, vélo…

Source : Que Choisir

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9. Dépression – Les médicaments rarement efficaces

Depuis plusieurs années, les antidépresseurs ne sont plus considérés comme le pilier du traitement de la dépression.

Une équipe américaine a repris les résultats d’essais cliniques menés depuis 1979 : par rapport à un placebo, les médicaments ne sont efficaces que sur 15 % des patients.

Les antidépresseurs n’étant pas dénués d’effets indésirables, il convient de les utiliser après mûre réflexion, et de ne pas négliger l’activité physique et la psychothérapie, dont l’efficacité est solidement démontrée.

Source : Que Choisir Santé

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10. Un bonus pour inciter à réparer

Prévue par la loi anti-gaspillage et pour une économie circulaire de février 2020, l’attribution d’un bonus devrait, avec plus d’un an de retard, être effective en 2023 pour alléger les factures des consommateurs pour la réparation de leurs équipements électroniques et électriques.

Sa mise en place est conditionnée par la labellisation « QualiRépar » (label créé par l’éco-organisme Ecosystem) des réparateurs par les organismes indépendants Afnor, Bureau Veritas et SGS (Société générale de surveillance) afin de couvrir une grande partie du territoire (nombre de 600 à 700 réparateurs visé).

Bémol à la mesure, le niveau financier de l’aide. Le bonus sera limité à 10 % du coût de la réparation ; et sachant que le coût moyen d’une réparation est de l’ordre de 129 €, l’incitation reste réduite pour un fonds affecté de 410 millions d’euros sur 2022-2027.

Source : Que Choisir

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11. La loi Montagne impose des pneus hiver sur les routes de certains départements

Depuis le 1er novembre et jusqu’en mars 2023 la loi Montagne impose dans certaines zones montagneuses soit la détention dans son véhicule de chaînes à neige (métalliques ou textiles) pouvant équiper au moins les deux roues motrices, soit être équipé de 4 pneus hiver.

La mesure est potentiellement applicable pour 48 départements ; néanmoins seuls 34 préfets ont arrêté la liste de leurs communes et routes concernées par cette obligation.

D’où nécessité de se renseigner avant de voyager cet hiver (www.securite-routiere.gouv.fr) car le risque encouru est une contravention de 135 € et l’immobilisation du véhicule, même si une tolérance est accordée jusqu’à fin 2022 au profit d’une phase de pédagogie…

L’objectif est de renforcer la sécurité des usagers mais aussi d’éviter des situations de blocage. Les 34 départements avec obligation cet hiver 2022-2023 : 01 03 04 05 06 07 09 11 12 15 25 26 31 38 39 42 43 48 57 63 64 65 66 67 68 69 70 73 74 81 83 84 88 90.

Nota important (voir www.service-public.fr/particuliers/actualites/A14389?xtor=EPR-100) : Les pneus dits « 4 saisons » n’ont pas de définition réglementaire : jusqu'au 1er novembre 2024 en particulier, pour être considérés comme pneus hiver il faut qu’ils soient estampillés « 3PMSF » (symbole alpin), ou au minimum « M+S ».

Source : Que Choisir

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Ont participé à cette édition : Michel Boutard, Pierre Doré, Michel Fregonara et Chantal Roleau.