Lettre mensuelle d'information des adhérents - N° 143 - Septembre 2022

Rappel : service "Mes dépanneurs" de l’UFC-Que Choisir pour les travaux et dépannages d’urgence en plomberie et serrurerie, dans un rayon de 30 km autour de Lyon.
Mise en relation sécurisée avec des professionnels agréés
Devis préalable à toute intervention. Pour plus d’informations suivre ce lien.
SOMMAIRE
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1. Mon espace santé : sachez différencier le courriel officiel des arnaques

Depuis plusieurs mois, les SMS et courriels malveillants invitant leurs destinataires à renouveler leur carte Vitale pullulent. Les internautes informés de ces tentatives de phishing (ou "hameçonnage", à savoir le vol de données personnelles) sont donc devenus méfiants lorsqu’ils reçoivent un message de l’Assurance maladie.

Celui ayant pour objet « Votre service “Mon espace santé” a été créé » est, lui, bien réel. Il est envoyé depuis février aux 69 millions d’assurés français pour leur demander d’activer ce nouveau service, créé automatiquement. Ils ont le droit de s’opposer à son ouverture, mais en l’absence de réponse dans un délai de 1 mois, celui-ci est mis en service. En privilégiant le système opt-out (l’assuré doit refuser l’activation de son espace s’il ne souhaite pas en profiter), le gouvernement veut éviter de réitérer le fiasco du dossier médical partagé (DMP), peu utilisé plus de 10 ans après son lancement.

Le courrier, envoyé par l’adresse assurance-maladie@info.ameli.fr, renvoie directement au site Monespacesante.fr. Il comporte un code provisoire de connexion, valable 6 semaines.

Parmi les services proposés
➢ Intégration du DMP, qui permet de stocker des documents (ordonnances, antécédents médicaux, comptes rendus d’hospitalisation…) et de les partager avec les professionnels de santé.
➢ Messagerie sécurisée de santé, permettant au patient d’échanger en toute confidentialité avec les professionnels de santé.
➢ Dans les prochains mois, le portail doit s’enrichir avec la mise en place d’un agenda électronique (gestion des rendez-vous médicaux, rappels de vaccin, de dépistage…) et d’un catalogue d’applications liées à la santé et au bien-être.

L’Assurance maladie met en garde contre les appels et messages frauduleux assurant vouloir « aider à la création de “Mon espace santé” » et demandant à renseigner les identifiants "France Connect". Il s’agit d’une tentative d’escroquerie visant à récupérer vos informations personnelles. En effet, "Mon espace santé" n’est pas encore compatible avec France Connect.

Source : Que Choisir

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2. Ne plus prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages

Pour ne prendre qu’un exemple, l’appellation "steack de soja" ne sera plus admise à partir du 1er octobre 2022 suite à un récent décret.

Une dénomination prohibée qui touchera tous les produits qui leur associent un terme normalement dédié aux produits d’origine animale, viande ou poisson. Toutes les imitations de viande à base de protéines végétales ne pourront plus s’appeler "aiguillette", "escalope", "nuggets" ou "saucisse", etc. Une tolérance néanmoins pour les produits ne contenant qu’une faible part de protéines végétales (entre 0,5 et 7 %) qui pourront continuer d’utiliser de tels termes ; ce taux d’incorporation variera selon la préparation.

Une disposition de clarification qui satisfait entre autres la filière des œufs qui voyait les "blanc d’œuf", "crème anglaise", "île flottante" et autres "mayonnaises" déclinés à la mode végétale.

Une décision par contre contestée par la filière de l’alimentation végétale qui prétend y voir un risque d’entrave et de limitation du développement de sa filière à la lutte contre le réchauffement climatique, tout comme d’une certaine « transition vers des alimentations plus saines et durables » (même si des tests Que Choisir sur certains aliments vegan à base de soja ont montré que leur aspect "sain" restait à prouver).

Une disposition pour laquelle un temps d’adaptation est accordé jusqu’en décembre 2023, le temps de s’accoutumer et d’écouler les denrées d’ores et déjà « fabriquées ou étiquetées » avant la parution du décret.

Un bémol à la clé : le décret ne peut pas s’appliquer aux produits provenant d’autres pays de l’Union Européenne, alors qu’une grande partie des aliments à base de protéines végétales sont importés… D’où la demande d’un élargissement de la directive demandé par les professionnels agricoles.

L’interprofession porcine demande également une protection vis-à-vis des viandes de synthèse.

Appeler un chat un chat relève d’une transparence qui doit être assumée et qui assure une information sans ambiguïté du consommateur.

Source : Que Choisir

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3. Renforcement des aides à l’achat d’un vélo jusqu’au 31 décembre 2022

Un amendement à la loi de finances rectificatives pour 2022 prévoit de consacrer 5 millions d'euros aux aides à l'acquisition ou à la location de véhicules peu polluants.

Nouveauté de ce dispositif, une aide à l'achat d'un vélo neuf traditionnel est ouverte sous conditions de ressources ; elle est fixée à 40 % du prix, plafonnée à 150 € (soit 375 € de coût total). Ce bonus est porté à 400 € maximum (ou 40 % du prix) pour l'achat d'un vélo neuf à assistance électrique (VAE) sous conditions de ressources ou si vous êtes en situation de handicap.

Cette aide peut atteindre 2 000 € pour l'achat d'un vélo adapté à une situation de handicap, d’un vélo allongé, d’un vélo cargo, d’un vélo pliant, qu'ils soient électriques ou traditionnels, ou d'une remorque électrique, sous conditions de ressources.

Enfin, si vous envoyez à la casse un véhicule ancien (voiture ou camionnette d'avant 2006 pour les moteurs essence, et d'avant 2011 pour les diesels) que vous possédez depuis plus d'un an, vous pourrez bénéficier d'une prime à la conversion portée à 40 % du prix d'acquisition dans la limite de 1 500 €, quel que soit votre niveau de revenu. Cette prime peut être versée à chaque membre d'un même foyer achetant un vélo électrique, pliant, cargo, etc. Sous conditions de ressources ou si vous êtes dans une situation de handicap, cette prime peut atteindre 3 000 € (ou toujours 40 % du prix d'achat du vélo).

Source : Service-Public.fr

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4. Fruits et légumes : comment éviter les pesticides ?

D’après l’observatoire de Que Choisir, la moitié des fruits et légumes issus de l’agriculture conventionnelle contiennent au moins un pesticide dangereux pour la santé (cancérogène ou perturbateur endocrinien), et un tiers en contiennent plusieurs.

À noter sur ce tableau que certains végétaux sont presque toujours contaminés, alors que d’autres sont relativement épargnés.

Que faire ?
➢ Laver : le rinçage à l’eau courante pendant 30 secondes n’a aucun impact sur certains pesticides. Frotter ou plonger 10 minutes dans une eau additionnée de bicarbonate ou de vinaigre améliore l’élimination, mais sans plus. Ces méthodes sont à réserver aux végétaux peu exposés aux pesticides.
➢ Peler : c’est l’arme la plus efficace, en particulier pour les fruits et légumes les plus contaminés, comme les aubergines, pêches, poivrons, tomates. Même s’il peut rester des pesticides à l’intérieur (oranges et pommes notamment)…
➢ Se tourner vers le bio ou les labels "sans pesticides", en particulier pour les végétaux impossibles à peler et fréquemment contaminés (cerises, fraises, haricots, salades).

Enfin, pour les jardins des particuliers, attention à la proximité d’exploitations agricoles. Il est recommandé d’attendre au moins 3 jours après un épandage avant de manger sa récolte, et de tout éplucher.

Source : Que Choisir

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5. Alimentation bio : une désaffection temporaire ?

La filière bio est à la peine. Après plusieurs années de croissance et une année 2020 boostée par le confinement, la baisse amorcée en 2021 se poursuit au 1er semestre 2022.

Les raisons :
➢ la baisse du pouvoir d’achat, les ménages orientant leurs dépenses vers des produits moins chers ;
➢ la concurrence du local et de la vente directe :
➢ la profusion des labels (fabriqué en France, Haute valeur environnementale (HVE), sans additifs, zéro résidu de pesticides, etc.), qui jouent sur les codes du bio sans en appliquer les contraintes, et proposent donc des aliments meilleur marché.

Pour sortir de ce trou d’air, la filière entame une campagne de communication intitulée #Bio Réflexe, pour rappeler aux consommateurs l’intérêt environnemental et sanitaire du bio. « Le label reste pertinent pour la transition agroécologique, la préservation de la biodiversité, mais aussi le rééquilibrage de notre assiette vers plus de végétal, et une alimentation favorable à la santé des producteurs comme des consommateurs, du fait de l’interdiction des pesticides de synthèse. »

Autre enjeu majeur : maintenir l’emploi. « Le bio et les circuits courts concernent 40 % des installations en agriculture », souligne le président de l’Agence bio.

Source : Que Choisir

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6. Sécurité routière : des boîtes noires dans les nouvelles voitures

Des "enregistreurs de données d’évènement" (EDR "Event data record"), abusivement appelés "boîtes noires", sont obligatoirement montés sur tous les véhicules présentés à l’homologation en Europe depuis le 6 juillet 2022. Des machines qui ne serviront pas à grand-chose du point de vue de l’automobiliste.

L’engin ne possède ni micro ni caméra, il enregistre simplement les données techniques du véhicule « peu avant, pendant et immédiatement après une collision » ; ce sont les 30 secondes qui précèdent l’impact et les 10 secondes qui le suivent qui seront durablement consignées dans l’EDR.

Les EDR seront en permanence en état de veille, mais ils ne passeront pas leur temps à enregistrer puis à écraser les données. Pour que l’EDR se déclenche, il faudra que ses capteurs détectent « une variation de la vitesse longitudinale du véhicule supérieure à 8 km/h au cours d’un intervalle de 150 m/s au moins ». Idem si ces valeurs résultent d’une variation de la vitesse latérale. En outre, l’EDR se mettra à consigner les données en cas « d’activation d’un système de retenue des occupants non réversible ». L’appareil sera en mesure de garder en mémoire deux événements distincts.

Les informations stockées dans l’enregistreur seront essentiellement les suivantes : déclenchement ou non de l’ABS, état d’enfoncement de la pédale d’accélérateur, position de l’auto sur la chaussée, régime moteur, roulis du véhicule, temps de déploiement des airbags après l’impact, vitesse du véhicule…

L’objectif est de collecter des données utiles permettant de mener des enquêtes efficaces en cas d’accident et d’analyser les performances des équipements de sécurité (systèmes de retenue, par exemple). Ces données aideront à mieux comprendre dans quelles circonstances se déroulent les accidents et les blessures et, ainsi, faciliteront la conception de véhicules plus sûrs ». Seuls les chercheurs spécialistes en sécurité routière et autres professionnels du secteur seront habilités à lire les données des enregistreurs. Comme les EDR ne serviront qu’à des fins statistiques ou scientifiques, nulle donnée ne devra permettre d’identifier la voiture dont elle provient. Le numéro de série du véhicule sera bien consigné dans l’enregistreur, mais il sera incomplet, de manière à ne justement pas remonter jusqu’au propriétaire de la voiture.

Toutefois les enquêteurs et les autorités judiciaires devraient aussi avoir accès aux données de la boîte noire.

Source : Que Choisir

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7. Animaux de compagnie : de nouvelles règles au moment de l’adoption

Chaque année, près de 100 000 animaux sont abandonnés en France, dont 60 000 l’été, selon la Fondation Brigitte Bardot. Et malgré les campagnes de sensibilisation à ce sujet, la tendance est à la hausse.

Pour limiter les achats impulsifs et prévenir les abandons, la loi visant à « lutter contre la maltraitance animale et à conforter le lien entre les animaux et les hommes », promulguée en novembre 2021, a notamment créé un « certificat d’engagement et de connaissance » obligatoire pour les acquéreurs d’un animal de compagnie et pour les détenteurs d’équidés.

Le premier décret d’application de la loi est paru en juillet. Il prévoit que ce certificat d’engagement, qui devra être signé par les acquéreurs (à titre onéreux ou gratuit) d’un animal à compter du 1er octobre 2022, comportera « une mention manuscrite par laquelle le nouvel acquéreur s’engage expressément à respecter les besoins de l’animal ».

Le document précisera « les besoins physiologiques, comportementaux et médicaux » de l’espèce, « en tenant compte de l’état des connaissances scientifiques », mais aussi les obligations relatives à l’identification de l’animal et les « implications financières et logistiques liées à la satisfaction des besoins physiologiques, comportementaux et médicaux de cette espèce tout au long de la vie de l’animal ».

D’autres décrets d’applications et arrêtés sont attendus dans les prochains mois pour la mise en œuvre de cette loi contre la maltraitance animale, qui prévoit entre autres la fin de la vente de chiots et chatons en animalerie en 2024 et des peines durcies pour sévices ou abandon.

Source : Que Choisir

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8. Un arrêt de la Cour de cassation qui jette un froid chez certains pratiquants de la cryothérapie

Seuls les kinésithérapeutes et les médecins sont habilités à utiliser la technique exposant des personnes à un froid intense, la cryothérapie ; telle est la conclusion de la Cour de cassation.

Nombre d’instituts de beauté, salles de sports et boutiques spécialisées la proposent sur fond de promesses d’amélioration du sommeil ou du grain de peau, de perte de poids, voire d’un soulagement de douleurs résultant d’arthrose ou d’une atteinte de la sclérose en plaque alors qu’aucune preuve de ses effets bénéfiques n’est apportée. L’Institut national de la santé et de la recherche médicale s’est montré par exemple récemment très dubitatif quant aux preuves d’efficacité et de sécurité de la cryothérapie corps entier pour soulager les effets des maladies visées.

Par contre les risques sont bien réels et les effets secondaires subis par un client d’un institut de beauté ont conduit la Cour de cassation à statuer sur le fondement d’une plainte pour blessures volontaires et exercice illégal de la médecine. Elle a rappelé l’arrêté du 13 avril 2007 selon lequel seuls les médecins ont le droit de pratiquer cette technique si elle aboutit à une destruction, si limitée soit-elle, des téguments (peau) ; dans le cas contraire, les kinésithérapeutes y ont accès, mais en aucun cas les esthéticiennes et des "professionnels" opportunistes.

Si les effets bénéfiques de la technique restent dans tous les cas à prouver, il faut a minima espérer que les centres de cryothérapie où n’exerce aucun membre du personnel de santé disparaissent suite à cet arrêt.

Source : Que Choisir

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9. Amazon Prime : augmentation record

Au 15 septembre, les tarifs d’Amazon Prime vont augmenter. Et pas qu’un peu, puisqu’ils passeront de 49 à 69,90 € annuels, soit une hausse de plus de 40 % !

Il est vrai qu’à 49 €, Amazon Prime était plutôt bon marché, avec une offre de services variée : livraison gratuite de produits, musique sur Amazon Music Prime, vidéos sur Prime Vidéo, etc. Pour justifier son augmentation, Amazon met en avant encore plus de services, comme des jeux et la retransmission de certains événements sportifs.

La mécanique est bien rodée. Il s’agit d’attirer des millions de consommateurs avec des tarifs plancher, puis d’augmenter ces tarifs une fois les clients ferrés. Cette stratégie n’est pas propre à Amazon, ses concurrents font exactement pareil : par exemple, Disney + et Netflix ont augmenté leurs tarifs respectivement de 28 % et 50 % en 2021.

Notons toutefois qu’il est désormais possible de résilier facilement son abonnement à Amazon Prime, et ce grâce à l’action lancée par l’UFC-Que Choisir en lien avec le Bureau européen des unions de consommateurs (Beuc). Il y a peu, la résiliation relevait du parcours du combattant.

Source : Que Choisir

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10. Huiles d’olive : toujours trop de tromperies

Si un classement des produits où les fraudes sont les plus nombreuses devait être fait, les huiles d’olive y figureraient en bonne place. En 2021, les résultats d’un test de Que Choisir sur 26 huiles d’olive révélaient que 16 d’entre elles ne méritaient pas la qualification "vierge extra" mentionnée sur l’étiquetage. Un score jamais atteint lors de nos précédents bancs d’essai (à titre d’exemple, 5 huiles déclassées sur 25 en 2019, 6 sur 15 en 2017, 8 sur 28 en 2015), preuve que le phénomène n’est pas nouveau et semble s’aggraver d’année en année.

L’UFC-Que Choisir n’est pas seule à faire ce constat. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) vient de publier les résultats d’une nouvelle enquête menée par ses services en 2020. Ses contrôles ont porté sur l’origine des produits, la conformité des étiquetages, la qualité de l’huile d’olive (catégorie vierge extra, catégorie vierge) et les mentions valorisantes.

Plus d’un tiers des 177 établissements contrôlés présentaient des anomalies. Celles-ci concernaient majoritairement l’absence ou l’insuffisance des mentions d’étiquetage prévues par la réglementation, mais des cas de pratiques commerciales trompeuses ont également été constatés. La DGCCRF cite les exemples d’une huile de grignon d’olive vendue comme une huile d’olive vierge extra et d’une huile indûment annoncée comme produite localement.

Les prélèvements et analyses de produits effectués par la répression des fraudes sont encore plus mauvais. Sur les 97 huiles analysées, 48 % ont été déclarées non conformes « en raison de caractéristiques organoleptiques insuffisantes car ne répondant pas aux critères de leurs catégories tels que définis par la réglementation ». Ces anomalies étaient parfois associées à des problématiques d’étiquetage, ajoute la DGCCRF.

Quatre procès-verbaux pénaux ont été dressés à l’issue de cette enquête, ainsi que 18 injonctions et 40 avertissements.

Source : Que Choisir

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11. Des granulés difficiles à avaler

Si le prix des granulés de bois (pellets) a quasiment doublé en un an et si l’offre a du mal à répondre à la demande, un risque de pénurie hivernale reste limité si on en croit les acteurs du secteur, en espérant que les consommateurs ne surstockent pas.

Situation surprenante quand 85 % des granulés sont produits en France, les 15 % restants étant importés notamment de Biélorussie, Russie et Ukraine. Les effets de la géopolitique devraient donc rester limités ; la demande est néanmoins tirée par le haut du fait de la flambée des prix des autres énergies qui ont incité nombre de consommateurs, collectivités et entreprises à se tourner vers ce combustible (+ 25 % d’installation d’appareils cette année).

S’ajoute le fait que les commandes sont souvent plus volumineuses et pour une livraison rapide, par principe de précaution ; cela amène même certains distributeurs à refuser de nouveaux clients.

Le délégué général de Propellet, l’association nationale des professionnels du chauffage au granulé de bois et le PDG du producteur et distributeur Brazeco se veulent dans tous les cas rassurants et demandent à garder la tête froide : les granulés ne manqueront pas cet hiver malgré la tension actuelle qui devrait s’atténuer.

Reste à savoir quels seront les prix à terme qui dépendront de la réalité du marché, mais qui resteront sans aucun doute plus élevés que par le passé (demande plus forte, hausse des coûts de production et de transport).

Source : Que Choisir

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12. Réparation automobile : les constructeurs vont devoir partager les données embarquées

Les véhicules connectés génèrent des milliards de données qui sont bien peu utilisées pour l’instant : il s’agit d’un pré carré que les constructeurs conservent contre vents et marées. Mais entre une plainte émanant de Carglass en Allemagne et surtout la nouvelle législation en cours d’écriture à Bruxelles, il y a fort à parier que ces industriels seront contraints d’ouvrir les boîtiers d’ici 2024.

En juin dernier, le spécialiste du vitrage automobile Carglass et le réseau de réparation ATU ont porté plainte contre Stellantis (fusion de PSA Peugeot-Citroën et de Fiat Chrysler Automobiles), se plaignant des difficultés opposées aux techniciens indépendants souhaitant accéder aux données permettant le recalibrage des caméras situées dans les pare-brise, malgré la législation européenne contraignant les constructeurs à partager les données embarquées avec le milieu de la rechange indépendante.

En facilitant l’accès aux données techniques des véhicules, et en les standardisant, malgré une certaine opposition des constructeurs, sous un format commun à toutes les marques, la nouvelle législation européenne en cours d’élaboration devrait permettre aux entreprises qui proposent des services autour de l’automobile d’offrir des services numériques innovants.

Source : Que Choisir

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Ont participé à cette édition : Michel Boutard, Pierre Doré, Michel Fregonara et Chantal Roleau.