Lettre mensuelle d'information des adhérents - N° 134 - Novembre 2021

SOMMAIRE
Toutes les imagettes sont cliquables si vous souhaitez les agrandir.
Liens vers des sites du Mouvement UFC-Que Choisir et des organismes partenaires
 
1. Gaz et électricité : comment se protéger des hausses spectaculaires

En ces temps d’explosion des prix sur les marchés de gros du gaz et de l’électricité, vous êtes très nombreux à recevoir des avis de hausses de tarif de la part de votre fournisseur et à vous interroger sur la marche à suivre.

Il est toutefois inutile de chercher une offre très compétitive dans le comparateur gaz ou électricité de Que Choisir ou dans d’autres comparateurs sur le web, il n’en existe plus aucune. Actuellement, l’essentiel est de se mettre à l’abri des hausses exponentielles qui vont faire exploser vos factures de chauffage cet hiver.

➢ En électricité, c’est le tarif réglementé d’EDF qui offre la meilleure protection, même s’il augmente de 4 % en février prochain.

➢ En gaz, c’est l’offre classique tarif gaz de Total Énergies. Indexée sur le tarif réglementé, elle est à -5 % sur le KWh hors taxes. Son prix restera stable tout l’hiver puisque le tarif réglementé est bloqué à son niveau actuel. De plus, Total Énergies étant un gros producteur de gaz, il ne risque pas de souffrir de la hausse des prix de gros !

Souscrire en ce moment à une offre gaz à prix fixe serait une grave erreur. En effet, les prix étant à leur plus haut historique, ils ne peuvent que baisser à moyen terme, sans doute à l’été 2022 ou un peu au-delà.

Les règles du marché de l’énergie sont spécifiques. Si vous êtes en contrat à prix fixe sur une durée déterminée, cette durée n’engage que le fournisseur. Vous pouvez donc le quitter à tout moment sans aucune pénalité. De plus, le changement de fournisseur est gratuit. Vous n’avez même pas à informer votre fournisseur actuel, juste à choisir le nouveau. Une fois que vous l’avez contacté, c’est lui qui s’occupe du changement. À titre de précaution, faites cependant un relevé de compteur juste avant le changement.

Ceci dit, si votre offre actuelle à prix fixe est inférieure au tarif réglementé d’EDF ou à l’offre gaz classique de Total Énergies, conservez-la jusqu’à la fin de votre contrat avant de changer

Source : Que Choisir

Retour au sommaire
 
2. Fruits et légumes : fin des emballages plastiques

Fini, le concombre dans sa gaine de plastique, ou le lot de quatre pommes sous film ! Les emballages plastiques qui entourent les fruits et légumes frais auront disparu au 1er janvier 2022, du moins la plupart d’entre eux. Une quinzaine de légumes et autant de fruits sont concernés (1).

Le décret d’application de cette mesure phare de la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire de février 2020 vient en effet d’être signé par les ministres concernés. Il concernera tous les commerces de détail (commerces spécialisés ou non, grandes surfaces et marchés) dès le début de l’année prochaine, pour les produits français comme importés.

Un délai de six mois est prévu pour écouler les derniers stocks d’emballages. L’interdiction sera cependant progressive pour les produits les plus fragiles, présentant « un risque de détérioration à la vente en vrac ». Des délais, qui s’échelonneront de 2023 à 2026 (2), permettront ainsi aux entreprises de conditionnement d’adapter leur logistique, mais aussi les automates qui permettent d’acheminer et d’étiqueter des barquettes de fraises, par exemple.

(1) Aubergines, carottes, choux, choux fleurs, concombres, courges, courgettes, légumes racines, navets, oignons, panais, poireaux, poivrons, pommes de terre, radis, tomates rondes, topinambours ainsi qu’ananas, citrons, clémentines, fruits de la passion, kakis, kiwis, mandarines, mangues, oranges, melons, pamplemousses, poires, pommes, prunes, etc.

(2) Jusqu’au 30 juin 2023 pour les choux de Bruxelles, haricots verts, oignons, navets primeurs et plusieurs variétés de tomates (à côtes, allongées, cerise ou cocktail), ainsi que pour le raisin, les abricots, nectarines et pêches ; jusqu’au 31 décembre 2024 pour l’oseille, la mâche et la salade, les asperges, brocolis, carottes primeur, champignons, endives, épinards, fleurs comestibles, herbes aromatiques, jeunes pousses, pommes de terre et pousses de haricots mungo, ainsi que pour les airelles canneberges, cerises et physalis ; jusqu’au 30 juin 2026 pour la surelle, les cassis, fraises, framboises, fruits mûrs à point, graines germées, groseilles, kiwis. mûres et myrtilles.

Source : Que Choisir

Retour au sommaire
 
3. Colorant E171 : le dioxyde de titane interdit dans les produits alimentaires

Alors que le gouvernement français avait renouvelé la suspension du dioxyde de titane jusqu’au 1er janvier 2022, la Commission européenne a fini par lui emboîter le pas, et pour cause ! L’Agence européenne de sécurité alimentaire a en effet publié en mai dernier un avis fondé sur plusieurs milliers d’études et concluant : « le dioxyde de titane ne peut plus être considéré comme un additif alimentaire sûr », notamment en raison des risques de génotoxicité.

La Commission a donc proposé d’interdire cet additif dans les aliments mis sur le marché européen à compter de début 2022, proposition approuvée par les États membres.

Sauf à ce qu’une improbable objection du Conseil ou du Parlement européen intervienne, le texte entrera donc en vigueur au début de l’année prochaine et les fabricants et distributeurs disposeront d’un délai de 6 mois pour retirer progressivement du marché les produits contenant ce colorant.

On peut cependant s’étonner que, au vu des effets toxiques évoqués, les instances européennes n’aillent pas plus loin en interdisant le dioxyde de titane dans les médicaments et dans les cosmétiques susceptibles d’être ingérés, tels que les dentifrices ou baumes à lèvres.

Source : Que Choisir

Retour au sommaire
 
4. La puissance de l’étiquetage

Si la technologie est le critère d’entrée pour le choix d’un radiateur, la puissance réelle de chauffe nécessite un examen particulier de l’étiquetage qui cache des subtilités.

La plage de la puissance thermique nécessaire pour équiper une habitation se situe généralement entre 75 et 100 W/m3, indicateur variable selon la nature et la qualité du logement, et selon la région.

Pour connaître la performance effective d’un radiateur il faut distinguer sa puissance électrique et sa puissance thermique :
➢ la première indique la puissance maximale pouvant être fournie par le radiateur (prise en compte dans le dimensionnement de l’installation et de ses protections (disjoncteur)) ;
➢ la seconde indique celle réellement offerte par l’appareil et dépend de sa conception.

Si les meilleurs radiateurs délivrent une puissance thermique équivalente à la puissance électrique en fonctionnant en continu jusqu’à atteindre la température de consigne du thermostat, d’autres sont amenés à faire des "pauses" pour préserver certains de leurs composants ne supportant pas une chauffe continue trop longue ; 20% des 25 radiateurs représentatifs du marché testés seraient concernés. En résultent pour ces derniers des montées en température plus longues, voire des difficultés pour atteindre la température voulue ; ainsi un radiateur affichant 1500 W de puissance pourrait ne délivrer au final que 1000 W de chaleur.

Il faut donc privilégier les appareils affichant une puissance thermique, pour autant qu’elle soit facilement accessible voire communiquée ; cette donnée est pourtant réputée obligatoire depuis janvier 2018, en application de la règlementation européenne.

Source : Que Choisir

Retour au sommaire
 
5. Origine des viandes : l’étiquetage deviendra obligatoire courant 2022

Dans le courant de l’année prochaine, les consommateurs pourront enfin savoir de quel pays proviennent les viandes qu’ils mangent en restauration hors domicile. Le décret d’application devrait être publié d’ici fin 2021.

Les consommateurs sauront ainsi d’où vient la viande qu’ils mangent, pas seulement celles de bœuf et de mouton (dont l’étiquetage est obligatoire depuis 2000 suite à la crise de la vache folle), mais aussi celles de porc et de volailles.

La loi relative à la transparence de l’information sur les produits agricoles et alimentaires date de juin 2020, mais le décret d’application annoncé « avant la fin de l’année » par le ministère de l’Agriculture s’est fait attendre, la mise en œuvre ayant été « compliquée à la fois du fait de procédures européennes et françaises ».

Le décret concernera toute la restauration hors domicile (RHD), collective (cantines, EHPAD, hôpitaux, restaurants d’entreprise… ) et commerciale (restaurants). C’est la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) qui en contrôlera la bonne application.

Source : Que Choisir

Retour au sommaire
 
6. Remboursements de vols annulés : des compagnies aériennes s’engagent à respecter la législation

La crise sanitaire a entraîné à partir de mars 2020 l’annulation de dizaines de milliers de vols. De nombreuses compagnies aériennes ont d’abord refusé de rembourser leurs passagers, soit en faisant la sourde oreille, soit en leur imposant des "avoirs" ou en leur proposant un report de leur voyage. Cela pouvait se comprendre à ce moment-là. Mais les difficultés à se faire rembourser perdurent…

Le Bureau européen des unions de consommateurs (Beuc), dont fait partie l’UFC-Que Choisir, avait saisi les autorités nationales et européennes à l’encontre de 16 compagnies (1) récalcitrantes, parmi lesquelles Air France et KLM. D’après un communiqué de la Commission européenne récent, les compagnies certifient avoir apuré les arriérés de remboursement « dans la grande majorité des cas ». La plupart prétendent que les bons non utilisés que les voyageurs avaient dû accepter au début de la pandémie pourront être remboursés. Désormais, en cas d’annulation d’un vol, les passagers seront remboursés dans un délai de 7 jours, comme l’exige la législation, qu’ils aient acheté directement leur billet auprès de la compagnie ou qu’ils aient réservé leur vol via un intermédiaire (agence de voyages, site internet…).

Le Beuc reste cependant prudent et appelle les autorités nationales à vérifier que les engagements seront respectés.

(1) Aegean Airlines, Air France, Alitalia, Austrian Airlines, British Airways, Brussels Airlines, Easyjet, Eurowings, Iberia, KLM, Lufthansa, Norwegian, Ryanair, TAP, Vueling et Wizz Air

Source : Que Choisir

Retour au sommaire
 
7. Nouveau DPE : mauvais calculs pour les derniers de la classe

L’entrée en vigueur du nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE) au 1er juillet n’a donc pas attendu l’automne pour que les logements classés "F" se ramassent à la pelle ! Le gouvernement avait pourtant été alerté, en vain.

La faute au nouveau mode de calcul déviant, qui privilégie le chauffage électrique aux dépens du chauffage central au fioul ou au gaz, et qui pourrait aboutir à un doublement des logements classée F & G selon les estimations de professionnels et de représentants de propriétaires. Des erreurs de calcul des logiciels ont par ailleurs été déplorées par les diagnostiqueurs dans la prise en compte des débits d’infiltration et dans l’impact d’une absence de caractéristiques de chaudières fioul ou gaz.

Sans action corrective, nombre de logements allaient se retrouver abusivement interdits à la location à moyen terme, le tout dans un contexte de tension critique de l’immobilier locatif.

Devant la fronde suscitée par cette réforme dès le premier trimestre de sa mise en application, le ministère du Logement a réuni en urgence les professionnels de l’immobilier et du diagnostic pour rectifier le tir et suspendu les DPE des logements d’avant 1975. Le DPE vient de faire l’objet d’un arrêté correctif et les logiciels ont été modifiés, en espérant que les classements deviendront pertinents ; les DPE peuvent reprendre.

Les calculs des DPE des biens d’avant 1975 classés F & G depuis juillet seront repris automatiquement sans frais. Pour ceux de la même période classés E & D, rien d’automatique cette fois ; si la révision du calcul reste sans frais, le propriétaire devra la solliciter.

Source : Que Choisir

Retour au sommaire
 
8. Ventes immobilières : gare aux arnaques des faux courriels de notaires !

Un nouveau type d’escroquerie en ligne a fait son apparition. Répondant à des courriels falsifiés semblant provenir de leur notaire, des particuliers ont envoyé le paiement — ou une partie du paiement — d’un achat immobilier à des escrocs.

Un acquéreur qui venait de conclure un achat s’apprêtait à payer un premier acompte de 50 000 €. Il a alors reçu, comme convenu, un courriel "de son notaire" avec, en pièce jointe, un relevé d’identité bancaire (RIB) "de l’étude". Pour donner confiance, le message récapitulait précisément tous les éléments de la vente (adresse du bien, coordonnées du notaire, prix, etc.), or le RIB n’était pas celui du compte de l’étude à la Caisse des dépôts et consignation… mais celui d’un compte bancaire à l’étranger. Trop tard : lorsque l’acheteur apprend l’escroquerie, la banque a déjà autorisé la transaction.

De même 30 000 € ont été extorqués à un couple résidant à Pau. Chaque fois, c’est un faux courriel "de leur notaire" qui a induit les particuliers en erreur et les a conduits à effectuer un virement bancaire sur le compte d’escrocs. D’autres cas ont été constatés dans diverses régions françaises, et les services de gendarmerie notamment ont enregistré un certain nombre de plaintes suite à ce type de tromperie.

L’enquête a révélé que les criminels ont piraté la messagerie du notaire et sont parvenus à intercepter le véritable courriel envoyé par le juriste à son client, qu’ils ont renvoyé en remplaçant le RIB en pièce jointe. Le Conseil supérieur du notariat a indiqué cet été que les messageries de nombreuses études notariales avaient été piratées. Il faut donc se montrer extrêmement vigilant au moment de conclure une vente immobilière. Il est conseillé de ne plus effectuer de virements d’un montant important sur la base d’un RIB reçu par courriel. La parade : téléphoner à l’étude pour vérifier les coordonnées bancaires, ou bien se rendre sur place pour se faire remettre le RIB en main propre. Il est aussi possible d’aller en agence bancaire et de demander à son conseiller de vérifier le compte et de faire une transaction sécurisée.

Source : Que Choisir

Retour au sommaire
 
9. Encadrement des loyers : le dispositif s’étend

Depuis le 1er novembre, les loyers sont encadrés à Lyon et à Villeurbanne. D’autres villes devraient suivre en 2022, comme Bordeaux ou Montpellier. L’encadrement est autorisé par le gouvernement dans les villes où le marché est tendu, les loyers élevés et l’écart entre les loyers des parcs privé et public important.

Quelles conséquences ? Les baux des logements ne peuvent dépasser de plus de 20 % le loyer de référence. Le barème des loyers de référence est fixé chaque année par arrêté préfectoral ; il dépend de la localisation (4 zones pour Lyon et Villeurbanne) ainsi que du nombre de pièces, de l’année de construction, de la nature du bien loué (vide ou meublé). À noter que l’encadrement s’applique lors d’un changement de locataire ou de renouvellement du bail, pas en cours de bail.

Bon à savoir : développée par une start-up, une extension des navigateurs Chrome et Firefox, téléchargeable à partir du site https://encadrement-loyers.fr/ , permet de vérifier la conformité des loyers proposés sur les principaux sites d’annonces immobilières (concerne seulement Paris et Lille pour le moment).

Source : Que Choisir

Retour au sommaire
 
10. Surfacturation des banques : vous en faites les frais.

Après les conclusions d’UFC-Que Choisir et le rapport de la Cour des comptes sur l’opacité des frais d’incidents bancaires, c’est la DGCCRF qui révèle entre autre que deux réseaux bancaires ont procédé à des facturations illégales en 2019, de surcroît au détriment des plus fragiles.

Quand on sait qu’une marge de 86 % en moyenne est appliquée sur les frais d’incidents bancaires pour un montant de 6,7 milliards d’euros, rien d’étonnant à ce que la transparence ne soit pas la règle.

La multiplicité des courriers successifs à des tarifs pour le moins confortables voire abusifs est par exemple soulignée. La DGCCRF dénonce en particulier le fait que le plafonnement des commissions d’intervention (deux réseaux les ont même facturées deux fois) ne soit pas toujours respecté.

Espérons que les contrevenants seront sanctionnés publiquement.

Source : Que Choisir

Retour au sommaire
 
11. Influenceurs : on est loin de la transparence

Parler d’un produit ou d’un service dans une vidéo, dans un tweet, sur son compte Instagram, TikTok, YouTube ou sur son blog, c’est possible. Mais dès lors que la marque lui donne une contrepartie, qu’elle soit financière, ou sous forme de cadeaux ou d’invitations à des événements, l’influenceur est tenu de le mentionner. Et cette mention doit être visible et compréhensible par tous. On est loin du compte, avec seulement 41 % des contenus qui respectent la législation !

Et cela peut coûter cher aux influenceurs, jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 300 000 € d’amende, en théorie du moins. C’est pourquoi l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) a décidé de faire de la pédagogie. Elle propose une formation en ligne (coût 49 € tout de même) qui débouche sur une certification à l’issue d’un test et d’un engagement à respecter les règles apprises. Avec cette certification, l’ARPP espère inciter les influenceurs à faire preuve de plus de transparence sur leurs partenariats rémunérés. À suivre…

Source : Que Choisir

Retour au sommaire
 
12. Vitamine D : attention chez les nourrissons

La vitamine D est indispensable à la croissance des enfants, mais attention au surdosage avec les spécialités en vente libre. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) conseille de s’en tenir aux médicaments ayant une autorisation de mise sur le marché (AMM), prescrits par les médecins et délivrés sur ordonnance.

L’ANSM renouvelle son avertissement : supplémenter un nourrisson en vitamine D à l’aide de compléments alimentaires en vente libre n’est pas dénué de risque. La concentration des gouttes varie selon les produits. Un surdosage peut avoir des conséquences sérieuses : sous l’action de la vitamine D, le calcium assimilé peut atteindre des taux sanguins trop élevés, au point de compromettre le fonctionnement normal des reins.

Des cas graves d’intoxication ont été signalés suite à l’utilisation d’un complément acheté sur internet, dont chaque goutte contenait 10 000 UI (unité internationale, soit 0,025 microgramme) de vitamine D. La dose journalière recommandée chez les enfants sans problème de santé est de… 400 UI.

Trois produits ayant une AMM sont actuellement disponibles sous forme de gouttes pour les plus petits : Adrigyl, Deltius et ZymaD. Le médecin prescripteur s’assure que le nombre de gouttes donné correspond bien aux apports recherchés.

Source : Que Choisir

Retour au sommaire

UFC-Que Choisir Lyon Métropole & Rhône

Siège : 1 rue Sébastien Gryphe, 69007 Lyon
Antenne de Villefranche : 338 rue des Remparts, 69400 Villefranche-sur-Saône
Président et directeur de publication : Michel Boutard
Responsable de rédaction : Michel Fregonara
Ont participé à cette édition : Michel Boutard, Pierre Doré, Michel Fregonara et Chantal Roleau.