Lettre mensuelle d'information des adhérents - N° 128 - Avril 2021

SOMMAIRE
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1. Travaux d’économies d’énergie : des fiches à consulter avant de régler la facture

Avant de régler une facture de travaux d’économies d’énergie, vous pouvez vous assurer que tout a été réalisé dans les règles de l’art. Pour cela, des fiches sont disponibles gratuitement en ligne.

Que l’intervention porte sur l’installation d’une chaudière ou d’une pompe à chaleur, l’isolation des combles, des murs ou du plancher bas, la pose d’un poêle à bûches ou à granulés, d’un système de ventilation, le changement de fenêtres … il est vivement recommandé d’utiliser les fiches de contrôle que vient de créer l’Agence qualité construction, en prenant le soin de vérifier chaque point.

Disponibles gratuitement sur le site officiel faire.gouv.fr, elles complètent des constatations que l’on fait spontanément, comme mettre en route les appareils ou contrôler l’ouverture et la fermeture des fenêtres et des portes.

Au total, 28 fiches sont disponibles. Certes elles n’offrent pas une garantie contre les malfaçons, mais elles permettent de vérifier quelques points essentiels, et c’est déjà beaucoup.

Source : Que Choisir

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2. Voiture électrique : un crédit d’impôt pour l’installation à domicile d’un système de charge

Pour encourager les ménages français à rouler en électrique, les pouvoirs publics viennent de créer un nouveau dispositif d’incitation fiscale. Il prévoit que tous les contribuables qui font installer un système de charge pour véhicule électrique dans leur logement entre 2021 et 2023 auront droit à un crédit d’impôt, imputable sur leur impôt sur le revenu et remboursable pour la fraction qui dépasse l’impôt dû.

Ce dispositif succède au crédit d’impôt pour la transition énergétique (Cite) accordé jusqu’en 2020 en cas d’installation d’un tel équipement dans votre résidence principale.

Pour plus de précisions sur les conditions d’attribution, l’éligibilité des résidences principales et secondaires, les montants et plafonnements, les démarches et documents justificatifs à fournir, suivre le lien ci-dessous.

Plus de détails sur cet avantage fiscal (site Que Choisir)

Source : Que Choisir

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3. Chaudières au fioul : le biofioul, une solution pour échapper à l’interdiction ?

À partir de l’an prochain, il sera interdit d’installer de nouvelles chaudières au fioul, bannies pour leurs fortes émissions de gaz à effet de serre. Mais si elles étaient alimentées en biofioul, moins polluant, elles pourraient échapper à l’interdiction. Solution d’autant plus séduisante qu’il suffirait de changer le brûleur pour adapter les chaudières existantes.

Sauf que le ministère de la Transition écologique y est défavorable, au motif que « la quantité de biocarburants produits sur des terres agricoles est limitée au niveau européen, et le gisement français déjà utilisé ». Plus précisément, le biofioul se compose de 30 % d’ester de colza. Or cette culture est déjà fortement sollicitée, à tel point qu’il faut en importer : le colza est en effet utilisé pour produire une huile alimentaire appréciée pour sa teneur en oméga 3, pour l’alimentation animale comme alternative au soja importé, et pour la fabrication du biodiesel (carburant).

Méfiance donc, l’avenir du biofioul (dont le lancement est prévu en 2022) s’annonce pour le moins incertain.

Source : Que Choisir

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4. Covid-19 : arnaque aux faux kits de confinement

Apparue lors du 1er confinement, l’escroquerie aux faux kits de confinement a refait surface : un mail prétendument envoyé par Santé publique France vous propose de recevoir gants médicaux, gels hydroalcooliques, masques FFP2… pour moins de 2 €. Trop beau pour être vrai ! Une fois vos données bancaires dérobées, les escrocs ne se priveront pas de les utiliser frauduleusement.

Une autre arnaque du même style pourrait resurgir : la vente de kit de dépistage après qu’un faux agent de l’assurance maladie vous a annoncé que vous étiez cas contact.

Que faire ?
➢ Ne pas cliquer (ou faire un copier/coller) sur un lien situé dans le corps d’un mail.
➢ Ne céder à aucune pression dès lors que vos coordonnées bancaires ou personnelles sont réclamées avec insistance.
➢ Contacter Info escroqueries au 0 805 805 817 ou faire un signalement sur internet-signalement.gouv.fr

Source : Que Choisir

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5. Quand la "santé du naturel" peut être toxique

La "santé naturelle", version Thierry Casasnovas, préconise, via sa chaîne Youtube "Régénère", l’adoption de pratiques et des conseils largement contestés tels que :
➢ le jeûne sec (sans boire) « jusqu’au point de rupture » (durée pouvant aller, selon lui, « jusqu’à 18 jours »), alors que, selon un spécialiste américain de la fonction rénale : « un adulte ne survit en moyenne que trois jours sans boire » ;
➢ la substitution du lait maternel ou du lait materné (qualifié de « poison ») par de l’eau de coco fraîche, créant des carences nutritives ;
➢ le rejet de la chimiothérapie reléguée au rang de « poison massif » n’apportant qu’enrichissement des structures de soins ;
➢ le rejet des vaccins ;
➢ la condamnation des médicaments contre le diabète qui, selon lui, « ne fonctionnent pas et empirent même la situation ».

S’ajoutent aux dangers pour la santé avec une « perte de chance de guérison » pour certains malades que constituent ces conseils, de nombreux signes permettant de suspecter une emprise mentale de type sectaire sur ses adeptes ; ce qui a justifié l’engagement d’une enquête judiciaire pour mise en danger de la vie d’autrui.

A noter que cet entrepreneur n’oublie pas de susciter des dons et de proposer des stages rémunérateurs, et de mettre en place des partenariats promotionnels avec des marques ; un signe supplémentaire qui ne peut qu’inciter à la méfiance.

Source : Que Choisir

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6. Covid-19 : n'attendez rien du zinc ou de la vitamine C

Censés renforcer l’immunité, la vitamine C et le zinc ont été préconisés par certains médecins dans l’espoir de limiter les symptômes du Covid-19, voire éviter ses formes les plus graves.

Qu’en est-t-il ? Des chercheurs américains ont mené une étude sur 200 patients malades mais pas hospitalisés. Résultat, aucun impact n’a pu être mesuré entre le groupe traité et le groupe placébo : pas de raccourcissement de la durée de la maladie, pas d’allègement des symptômes, pas d’amélioration du risque d’hospitalisation ou de décès.

À noter : s’il n’y a pas de risque de surdosage avec la vitamine C dont le surplus est éliminé dans les urines, le zinc, lui, peut provoquer des troubles gastro-intestinaux (diarrhées, nausées, vomissements...) lorsqu'il est présent en trop grande quantité dans l'organisme.

Source : Que Choisir

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7. Lait d’ici ou d’ailleurs : le saura-t-on encore ?

L’expérimentation, engagée en 2017 et prévue venir à échéance fin 2021, d’une mesure consistant à rendre obligatoire, sur les emballages, la mention de la provenance géographique du lait (« UE » ou « non UE »), qu’il soit en bouteille ou en tant qu’ingrédient, a avorté avant même son terme sur décision du Conseil d’État, reprenant celle de la CJUE (Cour de justice de l’Union européenne).

Sous la pression du groupe Lactalis défavorable à cette mesure, s’appuyant sur un règlement européen relatif à l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires, ces instances ont conclu qu’il n’y avait pas de lien avéré entre les propriétés d’un lait et son origine géographique.

Elles ont donc préféré l’opacité à cette exigence de transparence soutenue par l’UFC-Que Choisir et largement revendiquée par les consommateurs, auxquels elle aurait permis de faire leurs choix sur ce critère qu’ils jugent important. Reste à espérer que cette indication de clarté restera un argument de vente pour un maximum de fabricants restant soucieux des attentes des consommateurs.

Source : Que Choisir

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8. Arnaque : les faux livrets d’épargne reviennent en force

Des propositions très alléchantes de livrets d’épargne se multiplient sur internet. Derrière elles, des escrocs utilisent des méthodes bien rodées pour soutirer un maximum d’argent aux victimes qui tombent dans leurs filets.

Si vous fréquentez les sites internet de grands médias, sans doute êtes-vous déjà tombé sur des bannières ou encarts publicitaires de livrets d’épargne aux promesses réjouissantes. Mis en confiance par un environnement éditorial sérieux, certains se laissent tenter et en un clic, sont propulsés sur un site sur lequel ils peuvent « tester leur éligibilité » à ce placement miracle. Il suffit alors de rentrer nom, prénom, e-mail et numéro de téléphone pour qu’un message s’affiche : « vous allez être recontacté par un conseiller ».

Par exemple cette annonce débusquée sur un site d’information économique : un livret d’épargne à 3,89 % est mis en avant. On apprend qu’il apporte « sécurité et rendement » ainsi qu’une fiscalité clémente puisqu’il n’est « soumis à aucune imposition ». Mais ces arguments sont fallacieux puisque les livrets sécurisés affichent aujourd’hui des rendements peau de chagrin : 0,5 % net pour le livret A et le livret de développement durable et solidaire (LDDS) ou 1 % net pour le livret d’épargne populaire (LEP). Espérer plus sans risque de perte en capital et sans aucun impôt à payer est donc tout simplement impossible.

Appâtés par ce genre d’annonces, certains versent des sommes conséquentes, parfois de plusieurs dizaines de milliers d’euros. Ils ne reverront hélas jamais la couleur de leur argent, qui s’est envolé sur des comptes à l’étranger et a rempli les poches de détrousseurs qui mènent grand train. Le seul moyen d’agir des victimes reste le dépôt d’une plainte pour escroquerie. Mais sans aucune garantie de voir un jour le commanditaire arrêté et condamné, les escrocs opérant dans le domaine des placements étant particulièrement astucieux.

Source : Que Choisir

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9. Faux sites administratifs : un gérant condamné

Pour la Justice Mathieu M. a bien eu l’intention de tromper les internautes qui cherchaient à obtenir un document officiel afin de leur faire souscrire un abonnement facturé 78,50 € par mois.

Les internautes qui ont commandé des certificats de non-gage, des extraits d’acte de naissance ou des extraits de casier judiciaire sur les pseudo-sites administratifs créés par Mathieu M. n’ont pas fait preuve de négligence. Ils ne pouvaient pas non plus savoir a priori que le prix affiché de 1 € n’était qu’un leurre et que leur paiement par carte bancaire déclenchait en réalité des prélèvements mensuels de 78,50 €. Le tribunal correctionnel de Paris a validé les reproches soulevés par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et condamné le gérant de 32 ans à 8 mois de prison avec sursis et à une amende de 50?000 €, dont 30?000 € avec sursis. Il devra également indemniser les parties civiles, dont l’UFC-Que Choisir.

Le jugement montre à quel point l’affaire était rentable. À en croire les données comptables récupérées par la DGCCRF plus de 21?000 abonnements auraient été souscrits en l’espace de seulement 4 mois, pour un montant total de plus de 2,2 millions d’euros.

Le prévenu a fait appel de la décision.

Source : Que Choisir

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10. Service après-vente : Samsung condamné

Le service après-vente (SAV) de la marque rechigne parfois à faire jouer la garantie en cas de casse d’écran (ordinateur, téléviseur), opposant au client l’hypothèse d’une chute ou d’un coup porté à la dalle. Face à cette situation, un client a récemment saisi la justice qui a ordonné la prise en charge de la réparation et le versement de dommages-intérêts.

En mai 2020, alors que M. Sébastien L., du Plessis-Trévise (94), travaille sur son ordinateur Samsung acheté moins de deux ans plus tôt, l’écran s’éteint subitement ; au redémarrage, des lignes verticales multicolores apparaissent, ce qui rend le moniteur inutilisable.

Le technicien du SAV de la marque, contacté par téléphone, lui demande de se mettre en mode "visio" et de tourner la caméra du smartphone vers l’écran, puis il conclut d’autorité « Votre écran est tombé, on ne peut pas le prendre en garantie ». Le devis de réparation s’élève à 418,50 €.

Le consommateur adresse une mise en demeure à Samsung pour que la garantie s’applique. Refus. Il sollicite un expert qui atteste qu’il n’y a aucune trace de choc sur son écran. Sébastien L. fait alors réparer son appareil et poursuit Samsung en justice.

Par jugement en date du 6 janvier 2021, le tribunal de proximité de Saint-Ouen (93) a condamné la marque à lui rembourser le montant de la réparation et à lui verser 250 € au titre des dommages-intérêts.

Source : Que Choisir

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11. Vol de voiture à la souris : les voitures haut de gamme ne sont pas épargnées

Une enquête de la revue Auto Plus a montré que les systèmes modernes d’accès à bord et de démarrage mains libres n’offrent pas un niveau de sécurité optimal. La méthode dite "à la souris", qui consiste à pirater les signaux électroniques émis par le dispositif de verrouillage à distance, reste très répandue même sur des modèles de prestige.

Les voleurs ont adapté leurs méthodes : ils ont troqué les marteaux brise-vitre et les pinces coupantes contre des systèmes électroniques capables, à une distance de quelques mètres, de capter et de copier les signaux émis par les clés mains libres. Ils réussissent ainsi à ouvrir et à démarrer une voiture sans la moindre effraction, mettant en évidence un souci de sécurité de ces dispositifs. Il est possible de limiter les risques en rangeant la clé dans un étui de blocage anti-RFID (Radio Frequency Identification), qui empêche la propagation et la captation des ondes émises.

En tête des vols, on trouve la Clio 4, la DS7, la Megane 4 et la Megane RS, le Mercedes GLA et le SUV BMW X6. Consultez sur le site Que Choisir le tableau des 50 voitures les plus volées selon le palmarès d’Auto-Plus.

Source : Que Choisir

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12. LDDS, LEP, PEL... Les doublons d’épargne réglementée seront bientôt interdits

Depuis la crise sanitaire, les Français ont moins dépensé et ont donc épargné. Pour protéger leur bas de laine involontairement constitué, ils ont déposé massivement leur épargne sur le livret A et le livret de développement durable et solidaire (LDDS).

Afin de les inciter à réinjecter ces fonds dormants dans l’économie, les banques devront prochainement vérifier si le client qui demande l’ouverture d’un livret d’épargne réglementé détient déjà un produit identique de la même catégorie. Mis en œuvre depuis plusieurs années pour les Livrets A, ce contrôle de la multi-détention sera ainsi étendu au Compte épargne logement (CEL), au LDDS, au Livret d’épargne populaire (LEP), au Livret Jeune et au Plan épargne logement (PEL).

Cette mesure devrait entrer en vigueur en 2024 au plus tard. Avant cette date limite, des arrêtés fixant les dates d’application propres à chaque produit seront pris.

Source : Le Particulier

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Ont participé à cette édition : Michel Boutard, Pierre Doré, Michel Fregonara et Chantal Roleau.