Lettre mensuelle d'information des adhérents - N° 123 - Novembre 2020

Pendant le confinement nos bureaux de Lyon et de Villefranche-sur-Saône sont fermés. Une activité restreinte fondée sur le télétravail est cependant maintenue.
SOMMAIRE
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Liens vers des sites du Mouvement UFC-Que Choisir et des organismes partenaires
 
1. Site internet "Quechoisir.org" : la barre des 200 000 abonnés franchie

L’UFC-Que Choisir vient de dépasser la barre des 200 000 abonnés payants à son site internet www.quechoisir.org, faisant plus que jamais de lui l’un des premiers sites d’information générale en France. Cette forte croissance du web est d’autant plus appréciable qu’elle ne se réalise pas au détriment du support papier car la diffusion du mensuel Que Choisir est de 430 000 exemplaires.

Ce succès renforce la dynamique du Mouvement UFC-Que Choisir qui fêtera l’an prochain ses 70 ans, et souligne bien l’appétence grandissante des citoyens pour ces 2 médias sans aucune publicité qui sont le reflet des missions de l’association :
➢ une information indépendante et à haute valeur ajoutée : les actualités, enquêtes et décryptages permettent aux citoyens d’être éclairés sur les sujets et enjeux sociétaux du moment, et d’obtenir des clés pour mieux orienter leur consommation ;
➢ des conseils et appuis personnalisés : les tests, les lettres-types, les comparateurs permettent d’accompagner les consommateurs dans leur vie quotidienne en leur proposant des contenus adaptés à leurs profils. De même, afin d’être au plus près d’eux, le site permet aux internautes d’entrer en contact avec les 140 associations locales de l’UFC-Que Choisir qui pourront lui fournir une assistance en ligne ;
➢ des débats d’idées ou campagnes de mobilisation : via les forums ou les consultations, le site internet permet également de lancer des débats d’idées sur la société de consommation. Il entend également être un vecteur de mobilisation comme le montrent les 450 000 signatures de la pétition sur le démarchage téléphonique qui a abouti à une loi plus stricte, adoptée cet été, ou la récente pétition lancée contre la publicité sur la malbouffe.

La communauté UFC-Que Choisir, c’est donc plus de 770 000 membres, lecteurs et pour certains adhérents de l’association. Ce public fidèle montre que l’UFC-Que Choisir reste l’association de consommateurs de référence, capable d’être en interaction permanente avec eux, de les assister dans leur vie quotidienne, de porter leur voix et de les mobiliser pour faire changer ce quotidien.

Source : Que Choisir

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2. Masques chirurgicaux : sont-ils lavables en machine ?

Même si le prix des masques chirurgicaux a un peu baissé, s’en équiper pour le quotidien peut revenir cher, d’autant que le besoin n’est pas près de s’éteindre...

Bonne nouvelle, il semble possible de les passer au lave-linge pour les réutiliser ! Des expériences ont montré que leurs performances n’étaient que très peu affectées par un lavage en machine : des équipes du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) ont exploré la piste du recyclage des masques à usage unique, et ont pu les laver jusqu’à 10 fois en machine à 60 °C, avec de la lessive, sans qu’ils perdent leurs capacités de filtration. Ceci a été confirmé par plusieurs autres autorités scientifiques.

Étant donné ces résultats convergents, il semble possible de conserver les masques portés plus de 4 heures, et de les laver au moins une ou deux fois en vue de les réutiliser, sauf s’ils présentent des signes évidents de détérioration après usage. Il faut bien entendu prendre garde à les collecter dans un sac à part, et à ne pas les laisser traîner n’importe où en attendant de les laver.

Mais si la filtration se maintient à un niveau satisfaisant, a-t-on la certitude qu’un nettoyage en machine débarrasse les masques d’une éventuelle charge virale ? Non car les essais n’ont pas pu aller jusque-là, les autorités sanitaires ayant refusé au CNRS l’accord pour tester les masques en dehors de leur destination initiale.

Reste que, pour les masques en tissu, l’efficacité virucide du lavage n’est pas non plus strictement établie. Il est simplement admis que, SARS-CoV-2 succombant à 60 °C, un lavage à cette température suffit à le détruire. Si le raisonnement vaut pour un masque réutilisable en tissu, il vaut également en toute logique pour un masque à usage unique. Cette solution de recyclage des masques chirurgicaux s’ajoute donc à celles déjà connues : les laisser 5 à 7 jours de côté, sans y toucher ; les mettre au four 30 minutes à 70°C sous surveillance (chaleur sèche), ou les passer 10 minutes à la vapeur. Le repassage des masques chirurgicaux doit se faire avec prudence, car ils contiennent du plastique.

Source : Que Choisir

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3. Contrôle technique : un site pour comparer les prix

Le gouvernement a lancé un site officiel prix-controle-technique.gouv.fr pour comparer les prix pratiqués par les centres de contrôle technique automobile.

C’est une idée intéressante, qui nécessite toutefois d’être examinée de plus près. En effet, le site ne tient compte ni des réductions appliquées aux clients réguliers pour les fidéliser, ni de celles octroyées dans le cadre de partenariats (assureurs, comités sociaux et économiques…), ni du yield management (gestion fine des tarifs, par exemple en fonction du jour et de la plage horaire) pratiqué par certains centres.

Pour le moment, le site ne répertorie que 4 500 centres agréés sur les 6 404 que compte le territoire. De plus seuls apparaissent les prix dans la ville dont le nom a été saisi, sans y inclure les localités voisines. Deux problèmes qui devraient être améliorés rapidement, assure le ministère de l’Économie.

Enfin, gardons à l’esprit que le coût moyen du contrôle technique, 77,06 € pour 2 ans, ne justifie pas de faire des dizaines de kilomètres pour grappiller quelques euros vite perdus en essence et en temps.

Source : Que Choisir

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4. Réparation automobile : les assureurs rappelés à l’ordre sur les cessions de créance

La cession de créance permet à un particulier qui fait réparer sa voiture après accident chez un garagiste non agréé par son assureur (*) de ne pas avoir à avancer l’argent des réparations en cédant sa créance à ce professionnel. C’est alors ce dernier qui se fera rembourser directement par l’assurance.

Mais bien que le libre choix du réparateur soit un acquis mentionné depuis 2014 dans le code de la consommation, et que la démarche de cession de créance ait été simplifiée en 2016, cette pratique déplaît aux assureurs qui font pression pour refuser toute cession de créance, préférant avoir recours à des réparateurs agréés qu’ils tiennent sous leur coupe et avec qui ils maîtrisent mieux les coûts de réparation.

Afin de mettre fin à ces pratiques, le Sénat a adopté, avec un avis favorable du gouvernement, un amendement visant à frapper de nullité la clause du contrat d’assurance automobile interdisant la cession de créance à des tiers, dans le cadre de l’examen en première lecture du projet de loi portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne en matière économique et financière. Si l’amendement est définitivement voté, les compagnies ne pourront plus s’opposer contractuellement à la cession de créance, ce qui confortera le droit au libre choix du réparateur pour les assurés.

(*) Un réparateur agréé est partenaire d’une compagnie d’assurance ou mutuelle qui lui apporte des affaires. En retour, le réparateur doit pratiquer une politique tarifaire qui lui est imposée.

Source : Que Choisir

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5. Alimentation : végétarien mais pas toujours sain

Contrairement à leur réputation, les régimes végétarien et végétalien ne sont pas toujours plus sains que leurs pendants carnés. En cause, les substituts végétaux à la viande et aux produits laitiers, trop souvent de piètre qualité nutritionnelle. C’est ce qui ressort d’une étude sur 21 212 personnes menée par une équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle.

Les chercheurs ont étudié les menus de 19 812 consommateurs de viande, 646 pesco-végétariens (qui consomment du poisson mais pas de viande), 500 végétariens (produits laitiers et œufs mais ni viande ni poisson) et 254 végétaliens (aucun produit d’origine animale).

Ceux qui évitent la viande et les produits animaux ont tendance à les remplacer par des substituts végétaux – boissons végétales, dérivés de tofu, galettes de soja, saucisses, steaks ou nuggets végétaux. Les industriels de l’agroalimentaire ont vu l’opportunité de développer de nouveaux produits, et l’offre a explosé.

Mais la plupart de ces substituts sont des aliments ultra-transformés, dont les études nutritionnelles montrent la piètre qualité nutritionnelle. Leur augmentation dans le régime alimentaire serait associée à la hausse des maladies chroniques liées à la malbouffe (obésité, diabète, certains cancers, maladies cardiovasculaires…).

Source : Que Choisir

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6. Alimentation : vers un indicateur environnemental des produits

À quand un indicateur environnemental des produits que nous consommons, sur le modèle du score nutritionnel, comme le demandent les consommateurs ? C’est en cours, grâce à la publication de l’immense base de données Agribalyse, qui analyse 200 produits agricoles et 2 500 aliments.

Sur la base de 14 indicateurs environnementaux, Agribalyse attribue un score environnemental global à chaque produit, et quantifie l’impact par ingrédient et par étape de cycle de vie "du champ à l’assiette" (agriculture, transformation, emballage, transport…). Plus le score est faible, plus vertueux est le produit.

Dans l’exemple ci-dessous, la différence de score environnemental entre viande rouge (ici l’agneau) et viande de volaille est considérable :

Notons que l’analyse porte sur une famille d’aliments et non sur une comparaison des marques entre elles au sein d’une famille. Par ailleurs, certains indicateurs ne sont pour le moment pas pris en compte, comme le bien-être animal, le commerce équitable, ou encore l’intérêt de l’agriculture biologique par rapport à la conventionnelle.

Néanmoins, Agribalyse est une base de données évolutive, qui sera amenée à s’enrichir au cours du temps et des progrès scientifiques. Elle devrait permettre aux filières agricoles et agroalimentaires d’améliorer leurs pratiques, et aux consommateurs d’évaluer ces améliorations.

Source : Que Choisir

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7. Camembert : la mention "Fabriqué en Normandie" bientôt interdite

Voici qui devrait mettre un terme à la guerre sans fin du camembert... à moins que cet avis ne relance au contraire les hostilités ! Au 1er janvier 2021, l’intitulé "Fabriqué en Normandie" devrait avoir disparu des boîtes de camembert fabriqué avec du lait pasteurisé, selon un avis de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ; à défaut de quoi la DGCCRF pourra verbaliser les contrevenants.

Depuis longtemps, la filière industrielle faisait de l’ombre au "Camembert de Normandie", appellation d’origine protégée (AOP), qui garantit un camembert au lait cru réalisé suivant un cahier des charges exigeant. Une similitude de noms qui pouvait tromper le consommateur, a estimé la DGCCRF.

Le Syndicat normand des industriels élaborant la version pasteurisée a déposé un recours mi-septembre auprès de la DGCCRF.

Source : Que Choisir

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8. Prêts en francs suisses : Helvet Immo BNP Paribas doit indemniser les victimes

En février dernier, le tribunal correctionnel de Paris a sanctionné BNP Paribas Personal Finance pour « pratiques commerciales trompeuses » et l’a condamné à indemniser immédiatement les emprunteurs des prêts Helvet Immo.

Ces prêts, souscrits en francs suisses, étaient remboursables en euros. Les juges ont estimé que les emprunteurs avaient été mal informés des risques au moment de la souscription. En effet, les offres de prêts Helvet Immo ne mentionnaient pas le risque de change, mais au contraire insistaient sur la grande stabilité du franc suisse par rapport à l’euro. Quelques 4 600 emprunteurs ont été pris au piège de la hausse du franc suisse, qui a grimpé de 60 % face à l’euro lors de la crise financière de 2008.

La banque a aussitôt fait appel de la décision et a demandé à surseoir à son obligation d’indemniser immédiatement les particuliers. Le premier président de la cour d’appel de Paris vient de rejeter cette demande.

La banque devra donc verser dès maintenant quelque 150 millions d’euros d’indemnisation aux particuliers victimes des prêts Helvet Immo, ainsi qu’aux associations de consommateurs dont l’UFC-Que Choisir, partie civile au procès.

Source : Que Choisir

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9. Gel cicatrisant Lidl : le plein d’allergènes

Ce gel de marque Sensiplast est supposé aider à cicatriser coupures, brûlures et autres éraflures.

Or il contient 2 allergènes cutanés puissants, la MCIT et la MIT et (methylchloroisothiazolinone et methylisothiazolinone). Ces composés à fuir comme la peste provoquent rougeurs, suintements et démangeaisons intolérables. Objets de multiples alertes de la part de dermatologues et allergologues, ils sont interdits dans les cosmétiques non rincés et leur présence dans les cosmétiques rincés est limitée à 0,0015 %.

Ce produit n’est cependant pas illégal car il ne s’agit pas d’un cosmétique, mais d’un dispositif médical, catégorie bien pratique pour les fabricants car elle permet d’échapper aux exigences liées aux autres statuts (cosmétiques et médicaments notamment).

Les risques de déclenchement d’allergie sont d’autant plus grands ici que le gel est supposé s’appliquer sur une peau lésée.

Source : Que Choisir

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10. Cancer du poumon : moins fréquent et mieux soigné aux USA

Depuis 15 ans la mortalité due au cancer du poumon baisse aux États-Unis.

Il apparaît que cette baisse est la conjonction de 2 phénomènes : la réduction du nombre de nouveaux cas (l’incidence) et l’amélioration de la survie avec notamment l’arrivée des immunothérapies et des thérapies ciblées.

En France ces thérapies sont aussi disponibles mais dans un contexte hélas moins favorable puisque l’incidence ne baisse que légèrement chez les hommes et augmente pour les femmes.

Source : Que Choisir Santé

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