Lettre mensuelle d'information des adhérents - N° 122 - Octobre 2020

SOMMAIRE

Liens vers des sites du Mouvement UFC-Que Choisir et des organismes partenaires
1. Obésité infantile : dites STOP à la publicité pour la "malbouffe"

Voici 13 ans, des associations — dont l’UFC-Que Choisir — et des fédérations de parents d’élèves lançaient un appel pour encadrer la publicité pour la "malbouffe". Les industriels avaient promis de s’autoréguler. Las, il faut bien constater aujourd’hui que c’est un échec.

Le niveau d’obésité infantile est alarmant et ne cesse de progresser. Comme le montrent les infographies ci-dessous, les enfants sont une cible privilégiée des annonceurs : 90 % des publicités qui leur sont destinées concernent des produits de Nutri-Score ‘D’ ou ‘E’ (les pires, car trop gras, trop salés, trop sucrés). En tête, caracolent les annonces pour les confiseries (Ferrero, Haribo, Kellogg’s) et la restauration rapide (Burger King et surtout McDonald’s).

Afin de faire bouger les lignes, des associations familiales, de malades et de santé environnementale, des fédérations de parents d’élèves et des organisations de consommateurs, lancent une pétition pour exiger une loi de moralisation du marketing alimentaire. Elles réclament l’interdiction de la publicité des aliments de Nutri-Score ‘D’ ou ‘E’ sur tous les supports audiovisuels (chaînes de télévision publiques et privées, généralistes et thématiques, et Internet) regardés par un grand nombre d’enfants.

Source : Que Choisir

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2. Covid-19 : le remdésivir ne sera pas remboursé en France

Le laboratoire Gilead renonce au remboursement du remdésivir en France. Ce médicament antiviral est autorisé contre le Covid-19. Mais le fabricant peine à rassembler des preuves convaincantes de son efficacité.

L’avis publié par la Haute autorité de santé (HAS) le 17 septembre restreint considérablement la prescription du remdésivir. En Europe, il n’est autorisé que chez les patients hospitalisés et sous oxygène, âgés de plus de 12 ans et pesant plus de 40 kg. Pour la HAS, c’est encore trop. Études à l’appui, elle propose qu’il ne soit remboursé que chez les patients qui ont besoin d’une oxygénothérapie à faible débit. Dans les autres cas, le traitement ne réduit ni la mortalité, ni la durée des symptômes. Au final, 30 % des patients hospitalisés pourraient le recevoir.

Même dans cette indication restreinte, le remdésivir ne change pas radicalement la donne. Les patients se rétablissent un peu plus vite (11 jours contre 15 jours), mais la mortalité est inchangée et on ignore si la quantité de virus portée par le patient est réduite, un comble pour un médicament antiviral ! Pour ne rien arranger, trop peu de données confirment que le médicament est bien toléré. La HAS estime donc qu’il vaudrait mieux le prescrire après un avis collégial.

L’avis de la HAS était conditionnel : il était prévu de réévaluer le remdésivir à l’aide de données sur la mortalité à 1 mois et de résultats d’essais cliniques plus sûrs. À la lumière de ces éléments, Gilead a préféré retirer sa demande..

Source :Que Choisir

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3. Viande : un tiers présente des défauts de traçabilité

Alors que l’indication des pays d’élevage et d’abattage des animaux est obligatoire depuis 2015 sur la quasi-totalité des viandes, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) révèle que c’est encore loin d’être le cas : un tiers des 2 000 contrôles réalisés en 2018 dans des grandes et moyennes surfaces, des boucheries, des abattoirs et d’autres établissements vendant de la viande ont révélé des anomalies.

"Francisation" mensongère des viandes, signes de qualité utilisés de manière abusive… le non-respect des règles de traçabilité était fréquent et a donné lieu à des avertissements, des injonctions ou des procès-verbaux dans près de 40 % des établissements contrôlés.

Voilà de quoi freiner un peu l’enthousiasme suscité par l’adoption en mai dernier de la loi relative à la transparence de l’information sur les produits agricoles et alimentaires, qui rend obligatoire l’indication de l’origine de toutes les viandes (et plus seulement la viande bovine) au restaurant.

Source : Que Choisir

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4. Hausses sauvages de tarifs Canal+ : les abonnés peuvent demander le remboursement

Abonnés à Canal+, vérifiez vos factures de février 2018 et les suivantes. Car à cette époque, la chaîne cryptée a augmenté de 2 ou 5 € les tarifs de certains de ses abonnements alors qu’elle n’en avait pas le droit. Plus de 2 ans après les faits, le parquet de Nanterre vient de révéler avoir enquêté sur ces cas de "vente forcée".

Au terme de la procédure, le groupe Canal+ a fini par reconnaître sa culpabilité et a accepté de payer une amende. La chaîne cryptée se serait également engagée à rembourser tous les abonnés lésés.

Mais sur les 430 000 foyers potentiellement concernés, combien l’ont réellement été ? Jetez un œil à vos factures du début de l’année 2018. Si vous constatez une augmentation des mensualités alors que votre contrat n’arrivait pas à échéance, vous pouvez transmettre votre témoignage à l’UFC-Que Choisir. Une partie des abonnés concernés par ces augmentations abusives peut avoir refusé le changement d’offre, comme le proposait Canal+.

D’autres ont peut-être trouvé la proposition commerciale intéressante et en ont délibérément profité. Mais il est fort probable que certains clients, moins attentifs à leurs courriels et à leurs factures, n’aient même pas remarqué la hausse de tarif ou s’en soient aperçus trop tard. Si c’est votre cas, votre témoignage intéresse l’UFC-Que Choisir (lien à suivre : https://www.quechoisir.org/appel-a-temoignages-remboursement-canal-n82331/ )

Source : Que Choisir

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5. Punaises de lit : toujours plus nombreuses

Quasiment éradiquées dans les années 1950, les punaises de lit sont en recrudescence. Plus d’un demi-million de sites ont été infectés en 2019, contre "seulement" 180 000 en 2016. En cause, les voyages internationaux et l’apparition de résistances aux insecticides.

Elles ont occasionné 72 000 consultations chez les médecins généralistes, principalement au motif de lésions cutanées, mais aussi de dégradation de l’état de santé (insomnie, mal-être).

Les punaises ne viennent pas d’un manque d’hygiène, mais peuvent être rapportées au retour d’un voyage. Ces insectes parasites vivent à l’abri de la lumière et apprécient particulièrement les chambres à coucher et les salons avec canapé. Une étude montre que l’infestation a lieu le plus souvent (53 %) au domicile du patient et dans un quart des cas dans un hébergement collectif (hôtel, location, etc.).

Les tests comparatifs de l’UFC-Que Choisir montrent que les produits antipunaises de lit (aérosols et sprays, fumigateurs et poudres) vendus en grande distribution sont inefficaces. Mieux vaut utiliser des outils de lutte mécanique, tels que les aspirateurs ou les nettoyeurs vapeur, ou faire appel à un professionnel de la désinfestation.

Pour en savoir plus : un numéro 0 806 706 806 et un site mis en place par le Ministère de la cohésion des territoires.

Source : Que Choisir

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6. Stationnement payant : la contestation d’un PV désormais facilitée

Jusqu’à présent, si on voulait contester une amende de stationnement, il fallait d’abord la payer.

C’est fini désormais. Considérant que l’exigence de paiement préalable porte une « atteinte substantielle » au droit d’exercer un recours effectif devant une juridiction, le Conseil constitutionnel vient de décider que le texte de loi était contraire à la Constitution : il est donc abrogé.

Cette déclaration d’inconstitutionnalité est applicable à toutes les affaires non jugées définitivement à cette date. Concrètement, si vous avez une amende récente, vous pouvez la contester sans la payer au préalable..

Source : Que Choisir

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7. Toux : le miel, une option efficace

Qu’il soit pris seul, accompagné d’huile d’olive ou de lait chaud, le miel apporte réconfort et douceur quand nous souffrons de maux de gorge ou de toux sèche. Certains lui prêtent un effet antibactérien ou antiviral, d’autres une viscosité bénéfique. Mais cet aliment est-il vraiment utile en cas d’infection respiratoire ? Une étude récente sur ce sujet a permis de comparer son impact à d’autres approches courantes.

Les infections respiratoires virales guérissent, même sans traitement. Le but de ces travaux n’était donc pas de rechercher une amélioration de l’état de santé des patients traités au miel, mais de savoir si le miel accélère cette guérison : seul ou associé à d’autres produits, il ne fait ni mieux ni moins bien qu’un placebo. Même chose face à deux médicaments souvent utilisés : le dextrométhorphane (Pulmodexane, Tussidane) et la diphénhydramine (Actifed rhume).

Cependant, lorsqu’il est comparé aux autres médicaments contre la toux, le miel diminue la fréquence et l’intensité de la toux. Un résultat plutôt intéressant car ce produit a des effets secondaires limités. Il doit seulement être évité en cas d’allergie aux pollens. Peu cher et relativement sûr, il représente donc une alternative de choix pour traiter la toux.

Source : Que Choisir

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Responsable de rédaction : Michel Fregonara
Ont participé à cette édition : Michel Boutard, Michel Fregonara et Chantal Roleau.