Lettre mensuelle d'information des adhérents - N° 121 - Septembre 2020

SOMMAIRE

Liens vers des sites du Mouvement UFC-Que Choisir et des organismes partenaires
1. Fin des tarifs réglementés du gaz en 2023 : gare au démarchage commercial

Un arrêté ministériel qui impose en particulier à Engie de communiquer les coordonnées des usagers encore clients au tarif réglementé du gaz à leurs concurrents a été publié récemment.

Cet arrêté répond à l’injonction d’une libre concurrence non faussée. Heureusement néanmoins, il stipule que les données ne peuvent être communiquées aux fournisseurs concurrents qu’avec le consentement clairement exprimé des consommateurs, et ce jusqu’au 30 septembre 2022, ce qui laisse 2 ans de répit.

Si vous êtes au tarif réglementé du gaz, vous pouvez évidemment y rester temporairement et la meilleure solution consiste à ne pas donner suite aux demandes d’Engie. Elle doit en effet vous envoyer un mail pour savoir si vos données peuvent être communiquées, puis un courrier en cas de non-réponse. Si vous ignorez l’un comme l’autre, il sera acté au bout de 2 mois que vous refusez la transmission de vos données. Vous échapperez ainsi au démarchage frénétique des grands fournisseurs d’énergie, que la transmission des données va prochainement déclencher.

Ajoutons qu’il vous reste 3 ans pour renoncer au tarif réglementé. Rien ne presse, ne souscrivez surtout pas à une offre sans l’avoir comparée à celles des 17 autres fournisseurs de gaz et sans avoir vérifié son mode d’indexation.

Source : Que Choisir

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2. Vélo électrique : des kits pour transformer votre vélo

Le vélo à assistance électrique (VAE) a plus que jamais la cote. Mais avec un prix moyen de 1 749 €, montant réel permettant d’acquérir un modèle performant et bien équipé, il représente un budget conséquent.

Certains se tournent donc vers une solution alternative, qui consiste à transformer un simple vélo en un vélo électrique, grâce à des "kits d’électrification", vendus entre 400 et 1 000 €, qui comprennent le moteur, la batterie, l’afficheur et tous les autres composants nécessaires (capteur de pédalage, contrôleur destiné à gérer l’assistance, câbles). VTT, vélo de ville, vélo de course… Chaque type de vélo a son kit adapté.

Il faut d’abord choisir entre les deux systèmes les plus couramment proposés, l’un avec moteur à installer sous le pédalier et batterie à fixer sur le cadre, l’autre intégrant batterie et moteur dans l’une des roues ; la compatibilité des vélos, qui constituait une limite importante il y a quelques années, n’est plus un sujet : 80 à 99 % des vélos en circulation seraient, selon les fabricants, compatibles avec un kit. Il reste que celui qui s’intéresse au système devra d’abord prendre quelques mesures sur son vélo (largeur de l’entraxe de la roue, de l’encoche du bec de cadre, des pneus ou encore dimensions du boîtier de pédalier). Il faut aussi qu’à la base le vélo puisse supporter les efforts mécaniques liés à l’utilisation avec assistance.

Avec les années, les kits se sont simplifiés, et selon les fabricants n’importe quel utilisateur capable de procéder à l’entretien de base d’un vélo (changer une chambre à air, régler les vitesses ou changer les câbles de frein, par exemple) détient toutes les compétences requises.

Mieux vaut quand même être sûr de soi avant de se lancer. Notez qu’en installant vous-même le kit, vous roulerez aussi sur un vélo non homologué. En cas d’accident, votre assurance refuserait probablement de vous indemniser. Mais ni la mairie de Paris, ni la métropole de Lyon ne semblent s’inquiéter pour la sécurité de leurs administrés : toutes deux intègrent les kits d’électrification dans leur dispositif d’aide financière à l’achat d’un VAE…

On trouve aussi des roues électriques tout-en-un, dont l’installation est plus simple, mais pas toujours commodes à l’utilisation.

Source : Que Choisir

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3. De nouveaux équipements obligatoires pour circuler à trottinette électrique

Après avoir été introduits dans le code de la route à l’automne dernier, l’utilisation des engins de de?placement personnel motorisés (EDPM) est régie par de nouvelles règles depuis le 8 juillet 2020. Les trottinettes électriques, monoroues, gyropodes et hoverboards doivent à présent être équipées de feux de position avant et arrière, mais aussi de dispositifs rétro-ré?échissants (catadioptres), d’un système de freinage et d’un avertisseur sonore.

Jusqu’à cette date, seul le port du casque était "recommandé" mais non obligatoire en agglomération ou sur les voies vertes et les pistes cyclables. De nuit, ou de jour par visibilité insuffisante, et même en agglomération, les utilisateurs de ces engins doivent maintenant porter un équipement rétro-réfléchissant (par exemple un gilet, un brassard...) d’une surface totale au moins égale à 150 cm2.

S’il n’est pas intégré au vêtement dès l’origine, l’équipement est porté sur le haut du corps, à l’exception du casque, à partir de la ceinture et jusqu’à la ligne des épaules, de manière à être visible des autres piétons et conducteurs. En complément, il est possible de porter un éclairage sur le torse, le dos, le bras, ou une combinaison de ces éléments. Cet équipement doit être non éblouissant et non clignotant.

Par ailleurs, lorsque l’engin est dépourvu de guidon, le conducteur doit être muni d‘un dispositif d’éclairage complémentaire avant et arrière.

Rappelons qu’il est interdit de porter à l’oreille des écouteurs ou tout appareil susceptible d’émettre du son, ou d’utiliser le téléphone tenu en main, d’être à plusieurs sur l’engin ou de conduire sous l’in?uence de l’alcool. La conduite d’un EDPM est prohibée pour toutes les personnes de moins de 12 ans. En ville, il est obligatoire de rouler sur les pistes et bandes cyclables lorsqu’il y en a et, hors agglomération, la circulation n’est autorisée que sur les voies vertes et les pistes cyclables.

Les amendes prévues
Le manque de "freinage efficace" est puni d’une amende de 11 €, le montant de la contravention en cas d’absence d’éclairage ou d’avertisseur sonore grimpe à 35 € et même à 135 € pour ceux qui roulent sur un trottoir. Enfin, la sanction prévue pour ceux qui dépasse les 25 km/h sur la voie publique avec une trottinette non bridée est sanctionné par une amende de cinquième classe, d’un montant de 1 500 €.

Source : Le Particulier

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4. Savon pour fruits et légumes : on peut s’en passer !

Laver ses fruits et légumes au savon : une pratique pas nouvelle, au Canada et aux USA en particulier, mais qui se popularise en France en raison de la crise du Covid. Les ventes de savon pour fruits et légumes sont telles que de nombreux sites affichent "rupture de stock".

Si toutefois vous arrivez à en trouver, il vous en coûtera jusqu’à 9 € le litre, pour un produit dont on peut aisément se passer. En effet, un simple lavage à l’eau ou un stockage 48 heures avant consommation suffisent.

D’autant que les autorités sanitaires estiment peu probable la transmission du virus par les fruits et légumes.

Source : Que Choisir

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5. Secourisme : création du statut de citoyen sauveteur

Une nouvelle loi consacre le statut de citoyen sauveteur afin de protéger les bénévoles qui viennent en aide à une personne en situation apparente de péril grave et imminent, par exemple quelqu’un dont le cœur s’arrête de battre subitement. L’objectif est d’inciter la population à effectuer les gestes qui sauvent des vies. Ces dispositions s’accompagnent d’un programme de sensibilisation.

D’une part, le texte indique que le citoyen sauveteur « bénéficie de la qualité de collaborateur occasionnel du service public ». En d’autres termes, « quiconque porte assistance de manière bénévole à une personne en situation apparente de péril grave et imminent » est protégé par l’État et pourra être indemnisé s’il subit des dommages lors de son intervention (blessure, chute…).

D’autre part, il « est exonéré de toute responsabilité civile, sauf en cas de faute lourde ou intentionnelle de sa part », à savoir que tout préjudice causé par son intervention ne pourra pas être sanctionné.

Ces dispositions visent à encourager les sauvetages mais aussi à combler des lacunes nationales.

Source : Que Choisir

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6. Diabète : les pancréas artificiels faits maison sont à éviter

C’est une routine que répètent de nombreux diabétiques, plusieurs fois par jour et parfois la nuit. Ils attendent donc avec espoir l’arrivée d’un dispositif qui automatise toutes ces opérations. Cet appareil, c’est le "pancréas artificiel", aussi appelé "système boucle fermée".

Sans attendre son arrivée sur le marché, certains patients élaborent leur propre dispositif. La plupart des outils nécessaires à l’élaboration du pancréas artificiel sont déjà disponibles : pompe à insuline, smartphone et appareil de mesure continue du glucose. Ne manque qu’un algorithme qui calcule, à partir de la glycémie, la juste dose d’insuline à délivrer. Or, certains sont disponibles librement et des tutoriels expliquent comment les installer.

Face à ces systèmes, mieux vaut être prudent, indique l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) qui considère que cette démarche n’est pas sans risque. En effet, aucun support n’est généralement fourni en cas de défaillance. De plus, rien ne garantit que la mesure du glucose soit exacte ou que l’algorithme soit efficace.

Source : Que Choisir

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7. Ondes radioélectriques : les objets connectés devront afficher leur DAS

Les smartphones ne sont plus les seuls à chercher le réseau mobile : les tablettes et les montres connectées, les PC portables et certains routeurs possèdent désormais fréquemment une connexion aux réseaux 3G ou 4G via une carte SIM intégrée. Comme les smartphones, ces équipements ont vocation à être utilisés près de la tête, tenus en mains ou portés près du corps. L’ANFR (Agence nationale des fréquences) souhaite donc que les consommateurs disposent du même niveau d’information concernant leur DAS (débit d’absorption spécifique).

Depuis le 1er juillet, les fabricants d’équipements émettant plus de 20 mW et qui ont vocation à être utilisés à 20 cm maximum de l’utilisateur sont tenus de mentionner ce DAS dans la notice, ainsi que dans leurs publicités. Les distributeurs devront aussi afficher cette valeur sur les lieux de vente. Cette nouvelle réglementation concerne également les PC et les tablettes qui ne se connectent à internet qu’en Wi-Fi, les téléphones sans fil DECT, les casques de moto connectés ou encore les radiocommandes de drones.

« Les évolutions technologiques des objets connectés pourront conduire à étendre la liste aux casques de réalité virtuelle, aux lunettes connectées, aux écouteurs et casques sans fil », souligne l’ANFR. En revanche sont exclus les lave-linge, téléviseurs connectés et box Internet, qui n’ont pas vocation à être utilisés à moins de 20 cm du corps humain.

Pour rappel, le DAS mesure le niveau d’exposition des utilisateurs aux ondes radioélectriques. En Europe, il ne doit pas dépasser 2 W/kg au niveau de la tête et du tronc, et 4 W/kg au niveau des membres. Cette norme est sévère : lors de la mesure, l’appareil doit émettre à sa puissance maximale, de manière continue, durant 6 minutes. Dans la réalité, les smartphones et les autres appareils n’émettent ainsi que lorsqu’ils ont du mal à trouver du réseau (les DAS affichés sont donc rarement atteints dans les faits).

Source : Que Choisir

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8. Produits de la mer : la moitié des établissements en infraction

Décidément, ça ne s’améliore pas au rayon poisson ! Sur les 1 300 établissements (fabricants de produits transformés, grandes surfaces, pêcheurs en vente directe, restaurateurs…) contrôlés en 2018 par la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), au moins une anomalie a été détectée chez 53 % d’entre eux, contre 46 % en 2017 et 43 % en 2016.

Parmi les fraudes repérées : ajout d’eau non déclaré dans la chair du poisson, teneur en sulfites supérieure à la limite règlementaire, étiquettes illisibles (concernant le nom scientifique de l’espèce, la méthode de pêche, la zone de pêche, la méthode de production), hygiène, température de conservation, date limite de consommation, affichage des allergènes, et aussi, mais plus rarement, non-respect de la protection de la ressource.

Source : Que Choisir

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9. Assurance habitation : des tarifs qui vont du simple au double

À l’occasion de la mise à jour de son comparateur d’assurances multirisques habitation (MRH), l’UFC-Que Choisir a mis en évidence des écarts tarifaires importants, parfois du simple au double, entre contrats présentant des garanties similaires.

Renégocier avec son assureur ou faire jouer la concurrence, une bonne idée pour faire des économies (de l’ordre de 20 % selon une étude de 2015 de Que Choisir) ! Car les assureurs ne récompensent pas la fidélité, les meilleures offres étant réservées aux nouveaux souscripteurs.

Dans la pratique, vous pouvez résilier à tout moment et sans justification votre MRH dès lors que le contrat a plus d’un an d’ancienneté.

Avoir un contrat qui présente de bonnes garanties est primordial. Cependant, comparer les garanties entre assurances est compliqué et fastidieux. Le comparateur de l’UFC-Que Choisir évalue les garanties de chaque MRH sur une échelle de 1 à 5, avec une appréciation globale et le tarif associé.

Source : Que Choisir

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10. Jardinage : les semences paysannes restent autorisées pour les amateurs

Les jardiniers du dimanche pourront continuer à acheter des semences paysannes ou de variétés anciennes à des agriculteurs, pour une consommation personnelle. Une loi récemment parue grave ce droit dans le marbre.

Si cette loi apporte une clarification bienvenue, elle ne change toutefois pas grand-chose dans les faits puisque les particuliers pouvaient déjà acheter ce type de semences en toute légalité depuis 2014. Sont concernées les variétés appartenant au domaine public, car non protégées par un brevet ou un certificat, donc non inscrites au catalogue officiel chargé de contrôler la qualité des semences. Il s’agit souvent de variétés anciennes, mais pas uniquement. Et les semences peuvent être des semences paysannes, c’est-à-dire prélevées dans la récolte d’un paysan, ou produites par un artisan semencier.

Toutefois, « ces échanges ou ventes […] sont limitées à des utilisateurs non professionnels qui ne feront pas une exploitation commerciale de la variété », précise l’Administration. Mais il n’est toujours pas question d’autoriser les agriculteurs à acheter ce type de semences à d’autres agriculteurs, pas plus que d’en vendre la récolte dans la plupart des circuits de commercialisation.

Le Réseau semences paysannes signale que cette loi ne concerne que les semences, et que la vente de plants maraîchers de variétés non inscrites au catalogue officiel reste interdite.

Source : Que Choisir

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11. Gaz et électricité : Wekiwi, un fournisseur dont il faut se méfier

Se faire une place parmi une trentaine de fournisseurs d’électricité n’est pas chose facile, alors Wekiwi, toute jeune start-up aux dents longues, a décidé de proposer des prix parmi les plus bas du marché, se plaçant d’entrée de jeu parmi les offres les plus compétitives de notre comparateur énergie.

Mais si ses tarifs sont aussi compétitifs, c’est en contrepartie d’un engagement du client sur au moins 12 mois : « Attention, si vous nous quittez au cours des 12 premiers mois de votre contrat, vous ne pourrez pas bénéficier de nos deux super-remises. » :
➢ d’une part cette imposition d’une durée de contrat est illégale et n’engage pas le souscripteur ;
➢ mais d’autre part Wekiwi conditionne les 2 remises au maintien du contrat pendant au moins un an, et sans ces "fameuses remises" les offres ne sont plus compétitives du tout !

Autre raison d’éviter ce fournisseur, le prix du kilowattheure n’est pas indexé sur le tarif réglementé d’Engie pour le gaz et d’EDF pour l’électricité, mais sur les prix de gros qui évoluent chaque mois en fonction d’indices réglementant le marché international, et peuvent varier très fortement. Le client n’a ainsi aucune visibilité sur le montant annuel de ses futures factures, qui risquent de lui réserver de mauvaises surprises.

Source : Que Choisir

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Ont participé à cette édition : Michel Boutard, Michel Fregonara et Chantal Roleau.