Lettre mensuelle d’information des adhérents - N° 119 - Juin 2020

SOMMAIRE

Liens vers des sites du Mouvement UFC-Que Choisir et des organismes partenaires
1. Covid-19 : un Covid-Score pour estimer les risques individuels

Qu’est-ce que le Covid-Score ? C’est un outil http://www.covid-score.fr/ qui vous permet d’évaluer votre risque de développer des complications graves si vous contractez le Covid-19. Les résultats se présentent sous la forme d’un tableau de risques associés à un code couleur, vert, orange et rouge, suivant que le risque est faible à élevé (l'imagette ci-contre est cliquable pour afficher le tableau).

L’outil prend en compte l’âge, la corpulence (estimée par l’IMC, indice de masse corporelle) et le sexe, sachant que les personnes âgées, les personnes en surpoids et les hommes ont plus de risques de complications et de décès.

Pourquoi c’est important : le résultat s’accompagne de conseils en fonction de la couleur obtenue, tant par rapport aux risques que vous prenez pour vous-mêmes que ceux que vous faites prendre à votre entourage.

Attention : le Covid-Score s’adresse uniquement aux personnes n’ayant pas déclaré de maladies chroniques (maladies cardiovasculaires, accidents vasculaires cérébraux, maladies rénales, cancers, diabète, maladies respiratoires, immunodépression…), n’ayant pas d’obésité très sévère (IMC > 40), ni de grossesse en cours. Si vous êtes dans l’une de ces situations, vous pouvez contacter votre médecin pour évaluer avec lui votre risque personnel à l’égard du Covid-19.

Source : Que Choisir

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2. Coronavirus-Vols annulés : l’UFC-Que Choisir assigne 20 compagnies aériennes

Suite aux mises en demeure adressées à 57 compagnies aériennes qui entendaient faire obstacle au droit au remboursement des passagers aériens pour les vols annulés, et après le ferme rappel à l’ordre de la Commission européenne sur le droit de choisir entre remboursement et avoir pour les passagers aux vols annulés, l’UFC-Que Choisir, face à la persistance des mauvaises pratiques et aux annonces en trompe l’œil, a assigné 20 compagnies aériennes.

Si quelques compagnies sur les 57 épinglées ont déjà modifié leurs modalités de remboursement et respectent désormais le droit pour les passagers de choisir entre un remboursement en argent ou un bon d’achat, la majorité des transporteurs persiste à imposer des avoirs, au mépris de la réglementation.

Certaines compagnies font croire aux consommateurs que la situation particulière de pandémie leur permettrait de ne proposer qu’un bon d’achat. D’autres acceptent de rembourser leurs passagers mais en suspendent le paiement jusqu’à une date indéterminée, voire après la fin de la crise sanitaire.

Dans ces conditions, elles violent délibérément les droits des passagers, mais en outre elles font naître un sentiment de défiance qui n’aidera pas au redémarrage de leur secteur. En effet, comme l’a rappelé la Commission européenne, les consommateurs sont aussi victimes de la crise, et certains, confrontés à des problèmes de pouvoir d’achat, ne peuvent accepter un avoir imposé…

Liste de compagnies assignées : Air Algérie, Air Austral, Air Caraïbes, Air Corsica, Air Europa, Air France, Air Transat, Corsair, Emirates, KLM, Lufthansa, Norwegian, Royal Air Maroc, Ryanair, TAP Air Portugal, Transavia France, Tunisair, Turkish Airlines, Volotea et Vueling Airlines.

Source : Que Choisir

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3. Nouvelle alerte sur un gel hydroalcoolique inefficace

La DGCCRF (Direction générale de la concurrence de la consommation et de la répression des fraudes) demande à ceux qui ont acheté le "Gel mains nettoyant Hand Sanitizer" de la marque Symex, de ne pas l’utiliser et de le rapporter sur le lieu d’achat.

Des contrôles ont mis en évidence que les flacons de 30, 60 et 100 ml, dont les coloris et les parfums peuvent être divers, ne contiennent pas une quantité suffisante d’éthanol pour assurer une véritable action anti-virale et anti-bactérienne. Autrement dit, ces bouteilles de gel hydroalcoolique sont inefficaces contre le coronavirus Covid-19. Tous les lots de cette marque sont concernés.

Il s’agit de la deuxième alerte lancée par la Répression des fraudes qui avait déjà procédé pour les mêmes raisons au rappel de la "Solution Hydroalcoolic" de la marque Vecteur Energy.

Source : Le Particulier

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4. Covid-19 : alerte sur les sprays aux huiles essentielles

À la suite de cas d’intoxication qui remontent dans les centres antipoison, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) lance l’alerte sur les sprays et diffuseurs d’huiles essentielles.

Les effets indésirables se produisent même en conditions normales d’utilisation, qu’il s’agisse d’irritation des yeux, de la gorge, du nez, de symptômes de toux et de difficultés respiratoires. Sans compter que ces produits « émettent des composés organiques volatils qui constituent une source de pollution de l’air intérieur », ajoute l’Agence de sécurité sanitaire.

Les utiliser en ces temps d’épidémie est d’autant plus absurde qu’ils n’ont aucune utilité contre le coronavirus. Face à l’augmentation des intoxications, l’Anses a rappelé début avril que les huiles essentielles ne constituent pas un moyen de lutte.

Source : Que Choisir

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5. Soins buccodentaires : ne reportez pas la visite chez le dentiste

Les cabinets dentaires, à l’exception de ceux restés "de garde" dans le cadre de la permanence mise en place par l’Ordre national des chirurgiens dentistes, ouvrent progressivement leurs portes depuis le 11 mai.

Cependant, les délais d’obtention d’un rendez-vous peuvent être fort longs à cause d’une part de la nécessaire mise en conformité des cabinets et d’autre part de l’obligation d’aérer la salle de 15 à 20 minutes entre chaque patient.

De plus un certain nombre de cabinets ne pourront peut-être pas rouvrir leurs portes.

Cependant déjà beaucoup de soins ont été reportés à cause du confinement ; il est donc désormais nécessaire de ne pas reporter davantage et surtout de ne pas estimer par soi-même qu’on peut attendre. Le réflexe qui doit prévaloir est celui qui existait avant l’épidémie : en cas de problème appeler son chirurgien dentiste pour estimer avec lui si le rendez-vous peut attendre ou pas. Une visite de contrôle pourra attendre 15 jours mais pas un soin.

Source : Que Choisir

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6. Réparation de vélo : comment profiter du chèque de 50 € ?

Pour inciter les Français à remonter en selle l’État subventionne la réparation des vélos à hauteur de 50 €. Ce montant peut suffire à couvrir plusieurs petites réparations, comme le changement des chambres à air et la remise en état des freins.

Pour pouvoir bénéficier de cette subvention il faut :
➢ vous rendre sur le site : www.coupdepoucevelo.fr
➢ renseigner la référence de votre vélo : numéro de lot ou de série ou au moins la marque de votre vélo.
➢ après réception de l’email de confirmation il vous suffira de vous rendre, avec une pièce d’identité, chez un réparateur affilié (la plupart le sont, il suffit à l’atelier de s’inscrire sur la plateforme).
Aucune autre démarche n’est nécessaire, le réparateur déduira les 50 € de la facture et se fera rembourser par la suite.

Attention
➢ Vous avez jusqu’au 30 décembre 2020 pour profiter du coup de pouce de l’État.
➢ Vous pouvez faire réparer plusieurs vélos, mais chaque vélo ne peut être réparé qu’une seule fois.
➢ Le forfait ne prend pas en charge les réparations cosmétiques (peinture, etc.) ni les équipements sportifs.
➢ La TVA reste à votre charge.
➢ Bien sûr si votre vieux vélo demande une révision généralisée le montant de 50 € peut se révéler insuffisant.

De plus la disposition comporte aussi la possibilité pour l’utilisateur qui en ressentirait le besoin d’avoir un accompagnement gratuit pour revoir les principes de base (prise en main, circulation en ville, …) dans une école référencée. L’inscription a été ouverte le 18 mai.

Source : Que Choisir

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7. Coronavirus : les garanties des appareils prolongées

Magasins fermés, services de livraison au ralenti... Pendant le confinement, difficile de faire réparer ou remplacer un appareil tombé en panne, surtout s'il ne s'agit pas d'un produit de première nécessité.

Heureusement, l'une des 42 ordonnances prises pour faire face à l'épidémie de Covid-19 autorise le report pendant 2 mois de l'accomplissement de certaines démarches quand elles n'ont pas pu être réalisées pendant la durée de l'état d'urgence augmentée d'un mois.

Concrètement, cela signifie que si la date d’expiration de la garantie d’un appareil est comprise entre le 12 mars et le 23 juin 2020, une demande de prise en charge de réparation ou de remplacement sous garantie pourra être effectuée jusqu’au 23 août 2020.

Il sera possible de signaler les abus ou les refus de prise en charge sur le site Signal Conso de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes).

Source : Que Choisir

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8. Produits alimentaires : on ne peut plus se fier aux étiquettes !

Face aux difficultés d’approvisionnement en matières premières rencontrées par certains professionnels du secteur agroalimentaire dans le contexte de la crise sanitaire actuelle, une "souplesse" leur a été accordée par l’administration française : ils pourront dans certains cas modifier leurs recettes… sans que cela soit inscrit sur l’étiquette du produit ! Les cahiers des charges de nombreux produits sous signes officiels de qualité (Label rouge, AOP, IPG…) sont également impactés.

« Les modifications d’étiquetage sont en effet impossibles à satisfaire dans un laps de temps aussi court et l’activité des fournisseurs d’emballages est elle-même affectée par la crise du Covid-19 », a justifié la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), promettant que cette souplesse ne serait accordée que pour « des modifications mineures qui ne vont pas mettre en danger la sécurité des consommateurs ».

Une promesse qui n’a pas rassuré l’AFPRAL (Association française pour la prévention des allergies), inquiète du risque de voir des allergènes s’introduire incognito dans les recettes. La DGCCRF l’a cependant assuré : « Aucun des allergènes connus, pas même les allergènes émergents [tels que kiwi, pois et sarrasin, NDLR], ne pourront être introduits dans une recette sans être mentionnés sur l’étiquette. »

La DGCCRF a toutefois publié mi-mai sur son site la liste des dérogations d’étiquetage ; elle a précisé en outre que si la modification de recette a un impact majeur sur la qualité intrinsèque du produit, l’information doit être portée à la connaissance des consommateurs, en rayon ou sur les sites de vente à distance.

Source : Que Choisir

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9. Livraisons de repas : à quoi joue Uber Eats ?

Depuis plusieurs mois, la livraison de repas via la plate-forme Uber Eats fait de nombreux mécontents : commandes qui n’arrivent jamais, coursiers peu scrupuleux. Et quand l’utilisateur cherche à se faire rembourser, le service client refuse, bien souvent via un message automatique.

Or, d’après ses propres conditions générales de vente, Uber Eats est tenu d’indemniser ses clients.

Que faire si la plateforme ne veut rien entendre ? Vous pouvez envoyer un courrier recommandé à l’adresse Uber Eats France, 5 rue Charlot, 75003 Paris. Si le litige persiste, vous pouvez saisir le médiateur d’Uber Eats par courrier à Association nationale des médiateurs, 62 rue Tiquetonne, 75002 Paris, ou en complétant le formulaire de saisine sur www.anm-conso.com. Enfin, le cas échéant, vous pouvez vous rapprocher de votre association locale UFC-Que Choisir.

Source : Que Choisir

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10. Total Direct Énergie : des délais de remboursement illégaux

Un certain nombre de clients de Total Direct Énergie, après avoir changé pour un nouveau fournisseur, ont eu la surprise de constater que les prélèvements continuaient ; sont surtout concernés par ce problème les anciens clients passés de Total Spring à Direct Énergie, acquis ensuite par Total Direct Énergie.

Alerté de ces dysfonctionnements, le service clients répond généralement que « l’arrêt des prélèvements prend du temps » !

Face à ces pratiques inadmissibles, l’UFC-Que Choisir a adressé une mise en demeure à Total Direct Énergie, qui a plaidé un « dysfonctionnement de [son] système informatique... », annonçant le remboursement intégral de tous les clients lésés dans les plus brefs délais.

Si vous êtes concerné par cette situation restez vigilants, et contactez-nous en cas de retard prolongé. Selon la réglementation, la facture de clôture doit intervenir dans les 4 semaines qui suivent la fin du contrat, et en cas de trop-perçu, l’ancien fournisseur doit rembourser dans les 15 jours qui suivent l’émission de la facture de clôture.

Source : Que Choisir

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Responsable de rédaction : Michel Fregonara
Ont participé à cette édition : Michel Boutard, Michel Fregonara, Danielle Henriot et Chantal Roleau.