Lettre mensuelle d’information des adhérents - N° 103 - Janvier 2019


L’UFC-Que Choisir Lyon Métropole & Rhône       vous souhaite une excellente année 2019


  Carte de voeux vidéo de l'UFC-Que Choisir

 
SOMMAIRE
1. Signaler une odeur gênante en Auvergne-Rhône-Alpes, c’est possible !
2. Électroménager : les fabricants se sont entendus pour augmenter les prix
3. Enquête sur la pêche durable : la grande distribution… reste en rade
4. Prix des lunettes : ça ne baisse pas franchement !
5. Fraude à la carte bancaire : le Crédit mutuel Nord de France s’entête à ne pas rembourser ses clients
6. Fluoroquinolones : des antibiotiques à éviter
7. Coût des soins psychiatriques en France
8. Oscaro·com : une dernière chance de réagir
Liens vers des sites du Mouvement UFC-Que Choisir et des organismes partenaires
 
1. Signaler une odeur gênante en Auvergne-Rhône-Alpes, c’est possible !

Les nuisances olfactives, ou odeurs, apparaissent comme le second motif de plainte après le bruit et sont ressenties comme une pollution de l’air. Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, l’organisme régional agréé pour la surveillance de la qualité de l’air, a ouvert en mai dernier l’accès à ODO, une plateforme internet et une application mobile de signalement d’odeurs sur la région.

Cette plateforme a pour vocation de constituer une base de données sur laquelle s’appuyer pour identifier et localiser des problématiques récurrentes ou émergentes. Par exemple, si sur un laps de temps réduit plusieurs signalements sont effectués dans le même secteur géographique, une enquête sera menée auprès des services de l’Etat et des exploitants d’installations (industrielles ou assimilées, agricoles, artisanales, …) situées à proximité.

Le signalement s’effectue en 5 étapes :
1. se connecter à l’adresse suivante : https://www.atmo-odo.fr/odoaura ;
2. sélectionner le département sur lequel s’effectue le signalement ;
3. zoomer sur la carte afin de déterminer l’emplacement exact du signalement ;
4. remplir les différentes informations caractérisant le signalement grâce à des menus déroulants ;
5. renseigner son adresse e-mail et valider l’envoi du signalement.

N’hésitez pas à utiliser cette application qui est de nature à contribuer à améliorer notre cadre de vie.

Source : Atmo Auvergne-Rhône-Alpes
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2. Électroménager : les fabricants se sont entendus pour augmenter les prix

Après plusieurs années d'enquête, l’Autorité de la concurrence a sanctionné, à hauteur de 189 millions d’euros, 6 des principaux fabricants d’électroménager (Bosch Siemens, Candy Hoover, Electrolux, Indesit, Liebherr et Whirlpool), pour s'être concertés en vue d'imposer des hausses de prix aux distributeurs.

Ces hausses étaient de 20 € pour les appareils coûtant moins de 200 €, de 30 € pour ceux entre 200 et 400 €, et de 50 € pour ceux de plus de 400 €. L'enquête a été déclenchée après la saisine de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes par certains distributeurs. Face aux éléments recueillis par l’Autorité, les entreprises mises en cause n’ont pas contesté les faits et ont sollicité la procédure de transaction prévue par la loi Macron du 6 août 2015.

Les sanctions prononcées (23 millions – sanction réduite « de 70 à 80 % » grâce à sa collaboration – pour Bosch Siemens, 15 millions pour Candy Hoover, 48 millions pour Electrolux, 46 millions pour Indesit, un million pour Eberhardt Frères (Liebherr) et 56 millions d’euros pour Whirlpool) représentent un total de 189 millions d’euros. C’est la plus forte sanction prononcée par l’Autorité en 2018, et la dixième plus importante depuis 2000.

Mais ce n'est pas terminé : l’affaire est tellement vaste que seule une partie des faits a été sanctionnée ; l’enquête se poursuit sur un autre ensemble de pratiques de ce cartel, notamment celles des prix imposés aux distributeurs et de l’interdiction qui leur a été faite de vendre certains produits sur Internet.

Source : Que Choisir
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3. Enquête sur la pêche durable : la grande distribution… reste en rade

L’UFC-Que Choisir dénonce, enquête de terrain à l’appui, les mauvaises pratiques de la grande distribution en matière de pêche durable. L’enquête a porté sur 3 espèces de consommation courante menacées par la surpêche : le bar, le cabillaud et la sole. Le résultat est accablant : 86 % des poissons sont pêchés selon des méthodes non durables (chalut par exemple) ou dans des stocks surexploités. Aucune des 7 enseignes investiguées ne sort vraiment du lot, les résultats s’étageant entre 81 et 89 %.

L’association de consommateurs relève également des étiquetages manquants, fantaisistes ou trop vagues dans 2/3 des cas, et l’absence d’information quant à la méthode de pêche dans 75 % des cas. Raison pour laquelle, elle a saisi la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.

Alors que les quotas de pêche sont en discussion à Bruxelles, l’UFC-Que Choisir exhorte les ministres concernés à préserver la ressource marine, et demande un étiquetage comportant un indicateur explicite de la durabilité du poisson.

Souhaitant aider les consommateurs à orienter leurs choix vers les poissons les plus durables, l’association recommande :
➢ de préférer les méthodes de pêche les plus protectrices de la ressource (filets, hameçons et lignes) ;
➢ de privilégier les espèces dont les stocks sont les plus fournis (hareng, lieu noir, maquereau, merlan) ;
➢ de proscrire les achats de poissons de grands fonds (notamment grenadier, lingue bleue et sabre noir) du fait de la grande fragilité de ces stocks.

Source : Que Choisir
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4. Prix des lunettes : ça ne baisse pas franchement !

Le prix élevé des lunettes est une particularité bien française, longtemps favorisée par la généreuse prise en charge des complémentaires santé. L'instauration de plafonds de remboursement, à partir d’avril 2015, a-t-elle changé la donne ? Une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) publiée il y a peu montre que l’impact sur le coût n’est pas flagrant.

On constate même un recul des équipements les moins chers : pour les corrections simples (myopie, astigmatisme, hypermétropie), la part des lunettes facturées entre 25 et 224 € a baissé, passant de 26 % en 2010 à 17 % en 2017. La tendance est la même pour les verres progressifs : en 2010, les lunettes vendues moins de 400 € représentaient 18 % des ventes, chiffre tombé à 14 % en 2017.

L’effet réel de la réglementation ne se ressent finalement que sur le nombre de lunettes de correction vendues. Et encore : avec un total de 12 millions en 2017, la baisse n’est que de 3 %. Par contre la mesure consistant à limiter le remboursement à un renouvellement tous les 2 ans commence seulement à opérer : en 2017, la part des renouvellements avant 2 ans s’élevait à 23,6 %, contre 28,1 % en 2016 et 34,6 % en 2014.

Source : Que Choisir
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5. Fraude à la carte bancaire : le Crédit mutuel Nord de France s’entête à ne pas rembourser ses clients

Depuis maintenant 4 ans, les agences du Crédit mutuel Nord Europe refusent de rembourser leurs clients victimes de fraude à la carte bancaire, en arguant de leur négligence coupable.

Rappelons que le code monétaire et financier oblige la banque à prendre en charge les opérations de paiement non autorisées dès leur signalement par le titulaire du compte bancaire, sauf « si ces pertes résultent d'un agissement frauduleux de sa part ou s'il n'a pas satisfait intentionnellement ou par négligence grave aux obligations mentionnées aux articles L. 133-16 et L. 133-17 ».

Appelée à se prononcer à plusieurs reprises sur ce type d'affaire, la Cour de cassation a rappelé à chaque fois au Crédit du Nord son obligation d'apporter la preuve de l'existence des négligences graves invoquées.

Attention toutefois : la Cour de cassation accepte certains éléments de preuve apportés par la banque. Elle estime par exemple coupables de "négligence grave" les clients qui répondent à un "phishing" (mail frauduleux) en transmettant des informations confidentielles. Dans ce cas, elle admet que la banque n'a pas l’obligation de rembourser son client.

Source : Que Choisir
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6. Fluoroquinolones : des antibiotiques à éviter

Les antibiotiques de la famille des fluoroquinolones (Monoflocet, Tavanic et autres) sont utilisés pour soigner diverses infections bactériennes : gastro-intestinales, ORL, respiratoires, urinaires, etc.

Mais la liste de leurs effets indésirables ne cesse de s’allonger. Ces médicaments étaient déjà connus pour être à l’origine de troubles articulaires, musculaires et nerveux. Cet été, l’agence sanitaire américaine pointait des effets possibles en santé mentale (troubles de l’attention, problèmes de mémoire). Courant novembre, ces produits sont officiellement soupçonnés de provoquer des anévrismes aortiques, surtout chez les personnes âgées.

La prudence est de mise : l’Agence européenne du médicament recommande d’en restreindre l’usage aux cas graves, quand aucune autre alternative n’est possible.

Source : Que Choisir
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7. Coût des soins psychiatriques en France

19,8 milliards d’euros, c’est le coût des soins psychiatriques en 2016.

Les troubles névrotiques (dépression, anxiété, etc.) pèsent le plus lourd dans ce panier à cause du grand nombre de personnes touchées (5,1 millions).

S’y ajoutent les psychotropes prescrits même sans pathologie déclarée.

Source : Que Choisir Santé
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8. Oscaro·com : une dernière chance de réagir

Deux mois après s’être engagée à améliorer la qualité de ses services mise en cause par de nombreux clients, la société Oscaro·com continue à faire l’objet sur le forum Que Choisir de nombreux témoignages de consommateurs qui se plaignent de n’avoir jamais reçu la commande qu’ils avaient passée ou expliquent ne pas avoir réussi à obtenir le remboursement des sommes qu’ils avaient versées après une non-livraison ou suite à une rétractation.

Face à cette situation, l’UFC-Que Choisir a fait parvenir à la société Oscaro·com un courrier recommandé la mettant en demeure de respecter l’obligation légale qui lui est faite de rembourser « au plus tard dans les 14 jours »  ses clients en cas d’absence de livraison ou en cas de rétractation, rappelant qu’en cas de non-respect de ces délais elle s’expose à une majoration des remboursements voire à une amende administrative pouvant aller jusqu’à 75 000 euros.

Si rien n’est fait pour remédier rapidement à cette situation, une action en justice pourrait être entamée.

Source : Que Choisir
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Antenne de Villefranche : 338 rue des Remparts, 69400 Villefranche-sur-Saône
Président et directeur de publication : Michel Boutard
Responsable de rédaction : Michel Fregonara
Ont participé à cette édition : René Barraud, Michel Boutard, Michel Fregonara et Chantal Roleau.