Lettre mensuelle d’information des adhérents - N° 102 - Décembre 2018

POUR UN PRIX DU FIOUL MOINS CHER AVEC l’UFC-Que Choisir


Facebook Alors que le prix du pétrole fluctue quotidiennement, l’UFC-Que Choisir, à travers sa filiale la SAS Que Choisir, propose aux ménages chauffés au fioul de se rassembler pour faire baisser la facture !

Après le succès des campagnes régionales organisées en 2015 et 2016, l’opération est généralisée à tout le territoire. Les campagnes (douze par an) s’étalent successivement, chaque premier vendredi du mois, sur toute la France Métropolitaine (à l'exception de la Corse). L’inscription est gratuite et sans engagement. Seule une participation aux frais d’organisation de la campagne de 5 € TTC, à régler à la livraison, sera demandée aux seuls souscripteurs.

Pour vous inscrire à la prochaine action du 7 décembre 2018 suivez ce lien

 
SOMMAIRE
1. Fiscalité : stop à l'alibi écologique !
2. Carburant : que vaut la conversion au superéthanol E85 ?
3. Contrats d’électricité : l’UFC-Que Choisir fait condamner EDF
4. Baisse des tarifs des appels téléphoniques de la France vers l’UE en 2019
5. Démarchage téléphonique : le spoofing, une zone de non-droit
6. Téléphonie et internet fixe : l’Arcep confirme les manquements d’Orange
7. Aspirine : aucun intérêt chez les sujets en bonne santé
8. Rappel de Valsartan chinois
Liens vers des sites du Mouvement UFC-Que Choisir et des organismes partenaires
 
1. Fiscalité : stop à l'alibi écologique !

En 2019, une famille paiera en moyenne 360 € de taxes environnementales prélevées par l’État. Il pourrait s’y ajouter 5,5 milliards de Contribution aux charges de services publics de l’électricité sur les factures d’électricité qui abondent désormais le budget de l’État.

Or ces taxes, et donc les recettes de l’État, ne font qu’augmenter au nom de l’environnement, mais les moyens pour accompagner au quotidien les Français et les territoires en faveur de solutions économes et vertueuses pour l’environnement, eux, ne progressent pas !

Il apparaît urgent que ces taxes servent enfin à financer principalement la transition écologique. Dans ce contexte, l’Association nationale des collectivités territoriales et des professionnels pour la gestion de l’énergie, des déchets, de l’eau et de l’assainissement, en faveur de la transition écologique et de la protection du climat (AMORCE), l’association Consommation Logement Cadre de vie (CLCV) et l’UFC-Que Choisir ont pris l’initiative de lancer une pétition pour que la fiscalité environnementale finance la transition écologique dans notre quotidien et sur nos territoires.

Refusons tous ensemble une fiscalité environnementale punitive visant simplement à lever davantage de recettes pour l’État ! Signez la pétition et faites-la circuler, nous avons besoin de vous !

Source : Que Choisir
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2. Carburant : que vaut la conversion au superéthanol E85 ?

Rouler sans se ruiner, c’est possible grâce aux carburants alternatifs et notamment au superéthanol E85, disponible à seulement 0,63 €/litre à la pompe contre, en moyenne, 1,50 €/litre pour le SP95-E5. Une différence de prix due à sa composition. L’E85 contient en effet de 65 à 85 % de bioéthanol produit à partir de cannes à sucre, de céréales et de betteraves sucrières.

Sur le plan environnemental son intérêt se discute. Si l’utilisation du superéthanol réduit les émissions polluantes du moteur et permet de diviser par deux les émissions de CO2, de réduire de 90 % les émissions de particules fines et de 30 % celles de NOx (oxydes d’azote), sa production fait appel aux grandes cultures intensives qui ont un lourd impact sur l’environnement.

L’E85 n’est utilisable que sur des moteurs adaptés dits flexifuel et, aujourd’hui, l’offre des constructeurs est quasi inexistante. Si vous ne souhaitez pas acheter un modèle d’occasion adapté, il faudra donc impérativement opter pour le montage en après-vente d’un boîtier électrique ad hoc. Une fois installé, ce boîtier analyse le type de carburant et adapte automatiquement en temps réel le fonctionnement du moteur. Le véhicule peut alors rouler indifféremment au SP95-E5, SP95-E10, SP98-E5 ou au superéthanol-E85 (ou SP98-E85). Mieux, tous ces carburants peuvent être mélangés : si l’automobiliste ne peut s’approvisionner en E85 faute de pompe disponible, ce ne sera pas un souci.

Pour plus d’informations sur la procédure d’homologation, la liste des véhicules compatibles avec cette adaptation, les effets sur la garantie du véhicule ainsi que sur sa consommation, et la rentabilité de cette opération, consultez notre note annexe.

Une autre alternative pour réaliser des économies consiste à adapter votre véhicule pour qu’il fonctionne au gaz GPL, un carburant proposé à 0,82 € à la pompe. Cette modification, également possible sur les véhicules à moteur à essence, est toutefois un peu plus lourde car elle impose un double circuit de carburant et l’installation d’un second réservoir, généralement posé à l’emplacement de la roue de secours, ce qui peut restreindre le volume de chargement.

Source : Que Choisir
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3. Contrats d’électricité : l’UFC-Que Choisir fait condamner EDF

En matière d’énergie le fournisseur, EDF en l’occurrence, doit proposer à l’usager un contrat unique, garantissant un interlocuteur unique assumant à l'égard du consommateur aussi bien les responsabilités du fournisseur, ici EDF, que celles du distributeur, Enedis. Or, les conditions générales de vente d’EDF lui permettent de longue date de s’exonérer de sa responsabilité vis-à-vis de ses clients en les renvoyant sur Enedis qui, à son tour, se dédouane de toute responsabilité.

En février 2013, l’UFC-Que Choisir a assigné EDF devant le tribunal de grande instance de Paris pour faire annuler ces clauses. Un jugement de fin octobre 2018 déclare abusives toutes les clauses imposant un partage de responsabilité entre le fournisseur et le gestionnaire de réseau. L’usager ne pourra plus se voir renvoyé de l’un à l’autre, c’est une belle victoire en faveur des consommateurs.

Le tribunal accorde un mois à EDF pour la mise en conformité de ses contrats et de ses offres, sous peine d’une astreinte de 300 € par jour. Le tribunal impose aussi à EDF de diffuser très largement ce jugement de condamnation. Ce jugement est évidemment susceptible d’appel de la part d’EDF, mais l’UFC-Que Choisir n’entend pas baisser les bras, si d’aventure l’entreprise persistait dans l’illégalité aux dépens des consommateurs.

Source : Que Choisir
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4. Baisse des tarifs des appels téléphoniques de la France vers l’UE en 2019

Le Parlement européen vient en effet de voter le plafonnement du prix des appels passés de la France vers les pays de l’Union européenne (UE). La mesure entrera en vigueur au mois de mai 2019.

Lorsqu’on appellera de son smartphone ou de son fixe depuis la France un correspondant de l'UE, la minute de communication ne pourra pas être facturée plus de 22,8 centimes TTC. Quant au prix du SMS, il ne pourra dépasser 7,2 centimes TTC. Attention, les appels et SMS continueront à être facturés hors forfait. Quant aux MMS ils ne seront pas concernés par ce plafonnement.

Les opérateurs vont devoir revenir sur leur politique tarifaire. C'est particulièrement vrai pour les appels passés à partir des mobiles dont ils pouvaient fixer librement le prix. Rendez-vous donc sur la fiche tarifaire de votre opérateur pour calculer les économies que vous réaliserez, le cas échéant, sur ce type d'appels à partir du mois de mai prochain.

Source : Que Choisir
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5. Démarchage téléphonique : le spoofing, une zone de non-droit

Si des particuliers vous appellent en vous affirmant, à tort, que vous avez cherché à les joindre par téléphone, vous êtes probablement victime de spoofing (usurpation) téléphonique. C’est-à-dire qu’une société de démarchage fait afficher votre numéro à la place du sien lorsqu’elle appelle ses clients potentiels !

Depuis que la loi interdit l’utilisation d’un numéro masqué lors des démarchages téléphoniques, les opérateurs ont recours à ce genre "d’astuce" pour induire le destinataire en erreur et donc augmenter le "taux de décrochés". Pour le moment, aucune loi n’interdit la pratique du spoofing, tout au moins tant que le possesseur du numéro en a préalablement et durablement autorisé l’emploi. Dans le cas contraire, cela devient une usurpation d’identité, qui est punie par la loi.

Que faire ? Malheureusement pas grand-chose. Les auteurs sont indétectables, impossible de remonter à la source et donc de prouver quoi que ce soit. Les solutions sont radicales : désactiver temporairement sa ligne, changer de numéro. Dans tous les cas, il convient de contacter son opérateur téléphonique.

Source : Que Choisir
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6. Téléphonie et internet fixe : l’Arcep confirme les manquements d’Orange

Partout en France, des abonnés Orange rencontrent depuis quelque temps des problèmes pour téléphoner ou pour se connecter à internet en ADSL. Généralement, la panne ne dure que quelques heures, mais il n’est pas rare que dans certains cas, le problème persiste plusieurs jours voire plusieurs semaines sans que rien ne soit fait pour y remédier.

Qui plus est, bien souvent, changer d’opérateur est soit impossible, Orange étant le seul fournisseur d’accès à internet (FAI) à proposer ses services dans certains endroits reculés, soit inutile, tous les FAI utilisant les mêmes lignes.

Dans la majeure partie des cas, la responsabilité de ces pannes incombe à Orange. En tant que délégataire du service universel, c’est à lui qu’il revient d’entretenir le réseau cuivre qu’utilisent tous les opérateurs pour délivrer les services à leurs abonnés. Il est d’ailleurs rémunéré pour cela par un fonds auquel abondent tous les opérateurs.

Après avoir constaté une « dégradation progressive et significative de la qualité du service universel », l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) vient de mettre en demeure Orange de respecter les engagements qui lui sont imposés. Sans un réel changement de sa part, l’opérateur risquerait de se voir infliger une amende pouvant atteindre 5 % de son chiffre d’affaires, soit 1 milliard d’euros.

Source : Que Choisir
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7. Aspirine : aucun intérêt chez les sujets en bonne santé

L’aspirine soigne la fièvre et les douleurs, et elle limite le risque de récidive après un infarctus ou un accident vasculaire cérébral (AVC). Elle est également utilisée à faible dose pour prévenir ces 2 derniers risques chez les personnes âgées en bonne santé.

Deux études battent en brèche l’intérêt de cette prévention :
➢ une étude internationale, publiée par le New England Journal of Medecine, montre que l’aspirine s’avère inefficace, voire risquée. L’étude s’appuie sur le suivi de 19 000 sujets, dont la moitié a reçu un placebo, l’autre pas. Non seulement les personnes sous traitement ne sont pas mieux immunisées, mais elles ont développé un nombre accru d’hémorragies majeures pouvant conduire à des AVC hémorragiques ;
➢ une autre étude, réalisée sur des sujets à risque modéré, va dans le même sens : aucun effet protecteur, mais un risque plus important de saignements gastro-intestinaux chez les individus traités.

Source : Que Choisir Santé
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8. Rappel de Valsartan chinois

L’Agence européenne du médicament (EMA) a interdit au fabricant chinois du Valsartan de fournir les pays de la Communauté Européenne.

En effet une enquête diligentée en juillet 2018 a mis en évidence la présence dans ce médicament d'impuretés porteuses de substances potentiellement cancérigènes (2 nitrosamines, la NDMA* et la NDEA**). Sont en cause des « manquements majeurs » dans les processus de fabrication, dont certains concernent le contrôle et la recherche d’impuretés.

Au delà de l'arrêt d'importation de ce médicament, l’EMA va vérifier que les mesures de correction exigées sont déployées avant de renouveler une autorisation d'importation. Par ailleurs, l’Allemagne a détecté de la NDEA dans du Losartan fabriqué en Inde par 2 laboratoires.

La recherche d’impuretés a donc été étendue à 4 médicaments de la même famille que le Valsartan et dont le procédé de synthèse est similaire (candesartan, irbesartan, losartan, olmesartan). Toutefois, le risque pour les patients soignés par ces remèdes est jugé faible. Selon une évaluation préliminaire, on pourrait s’attendre à un cas de cancer supplémentaire pour 5 000 patients prenant chaque jour pendant 7 ans la dose la plus élevée de médicament contenant l’impureté.

Donc pas de panique...

* NDMA : N-nitrosodiméthylamine      **NDEA : N-nitrosodiéthylamine

Source : Que Choisir
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Antenne de Villefranche : 338 rue des Remparts, 69400 Villefranche-sur-Saône
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Responsable de rédaction : Michel Fregonara
Ont participé à cette édition : René Barraud, Michel Boutard, Michel Fregonara et Chantal Roleau.