Lettre mensuelle d’information des adhérents - N° 100 - Octobre 2018

SOMMAIRE
1. Télémédecine : la téléconsultation remboursée
2. Cancer du sein : un test précis pour guérir sans chimiothérapie
3. Offre électricité Leclerc : la "moins chère du marché", vraiment ?
4. Ne pas céder le passage à un piéton fait perdre 6 points sur le permis de conduire
5. Gendarmes et policiers détecteront les véhicules non assurés dès 2019
6. Trottinettes électriques et monoroues : assurance obligatoire
7. Photovoltaïque : le mirage de l’annulation de crédit
8. Ampoules halogènes : enfin interdites à la vente
9. Cires pour meubles : des résultats très inégaux
Liens vers des sites du Mouvement UFC-Que Choisir et des organismes partenaires
 
1. Télémédecine : la téléconsultation remboursée

Depuis le 15 septembre, l’assurance maladie rembourse la téléconsultation, sur la même base que la consultation classique chez le généraliste ou le spécialiste, soit 25 ou 28 € respectivement.

Pour des motifs tels que renouvellement d’ordonnance, questions autour de la petite enfance, analyse d’examens, prescription d’un vaccin à réaliser quelques jours plus tard, consultation en psychiatrie…, les téléconsultations sont parfaitement adaptées. Pour le patient, un gain de temps certain, et pas d’exposition aux microbes et virus qui pullulent dans les salles d’attente !

Pour être remboursé, le patient devra respecter le parcours de soins, et avoir déjà consulté le médecin sollicité au cours des 12 mois précédents. Tout est fait pour passer par le médecin traitant. Sauf que le médecin traitant ne sera pas forcément équipé de la solution informatique ad hoc, c’est-à-dire garantissant la sécurisation des données et échanges informatiques : il lui appartiendra en effet de la financer, et de se former auprès d’un prestataire spécialisé.

A terme, les téléconsultations pourraient représenter 10 à 20 % des consultations.

Source : Que Choisir
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2. Cancer du sein : un test précis pour guérir sans chimiothérapie

Pendant 9 ans, des chercheurs ont suivi plus de 10 000 femmes atteintes d’une des formes les plus communes du cancer du sein : hormono-dépendant, HER2 négatif et sans envahissement ganglionnaire. Les patientes avaient toutes été traitées par chirurgie et hormonothérapie.

Pour ce genre de cancer, on savait la chimiothérapie inutile lorsque le risque de récidive était faible, moins de 10, et utile au-delà de 25. Entre les 2 thérapeutiques, on ne savait pas trop. C’est ce flou qu’a levé l’étude. Désormais, les femmes à risque "moyen" (entre 11 et 25) se verront épargner les lourds désagréments associés à la chimiothérapie. Une bonne nouvelle quand on sait que ces patientes représentent 70 % des cas !

Le risque de récidive est évalué par le biais d’un test génétique. Le test Oncotype DX est pris en charge en France dans le cadre d’un dispositif spécial.

Source : Que Choisir Santé
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3. Offre électricité Leclerc : la "moins chère du marché", vraiment ?

Cet été, Michel-Edouard Leclerc a annoncé « l’offre d’électricité la moins chère du marché », à - 20 % sur le prix du kWh hors taxes. Elle devrait logiquement se placer devant toutes les autres offres dans le comparateur de Que Choisir, les moins chères étant à - 15 %. Or il n’en est rien.

En réalité, la grille tarifaire de cette "super offre" est la même que celle du tarif règlementé d’EDF, donc chère par rapport à la concurrence. L’astuce de l’enseigne est de verser l’équivalent des - 20 % sur la carte fidélité sous forme de crédit. Encore faut-il se fournir chez Leclerc !

Les offres à -15 % existent, il suffit de consulter le comparateur gratuit mis en place par Que Choisir. Pas besoin de faire ses courses dans tel magasin plutôt qu’un autre, c’est bien plus clair pour le consommateur.

Source : Que Choisir
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4. Ne pas céder le passage à un piéton fait perdre 6 points sur le permis de conduire

Les accidents de la route ont tué en 2017 un peu plus d’un demi-millier de piétons, dont plus de la moitié sont âgés de plus de 65 ans. Au regard de ces chiffres et dans le contexte du vieillissement de la population, la sécurité des piétons vient d’être renforcée.

Désormais, le conducteur qui ne cède pas le passage au piéton s’engageant régulièrement dans la traversée d’une chaussée ou manifestant clairement l’intention de le faire encourt une perte de 6 points sur son permis de conduire, contre 4 auparavant. Cette sanction s’accompagne, comme avant, d’une amende de 135 €. Le permis de l’automobiliste peut également être suspendu pour une durée maximale de 3 ans, avec une limitation possible à la conduite en dehors de l’activité professionnelle.

À noter que cette infraction de non-respect des règles de priorité de passage aux piétons peut être constatée par vidéo-surveillance.

Source : Le Particulier
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5. Gendarmes et policiers détecteront les véhicules non assurés dès 2019

En 2016, 235 personnes ont trouvé la mort dans un accident routier impliquant un véhicule non assuré. Selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), quelque 700 000 personnes rouleraient sans assurance.

Pour lutter contre ce fléau, policiers et gendarmes auront accès dès 2019 au fichier des véhicules assurés (FVA), qui contient les informations portant sur les contrats souscrits par les assurés (immatriculation du véhicule, nom de l’assureur et numéro du contrat avec sa période de validité), et pourront le croiser avec le fichier des véhicules du ministère de l’Intérieur "système d’immatriculation des véhicules" (SIV), gérant de manière centralisée les immatriculations des véhicules.

Ainsi ils sauront si le véhicule qu’ils sont en train de contrôler est bien assuré. À terme, les lecteurs automatiques de plaques d’immatriculation (LAPI) dont disposent les forces de l’ordre pourront également détecter les véhicules non-assurés.

Le défaut d’assurance routière est un délit qui entraîne une amende forfaitaire de 500 € lors de la première constatation de l’infraction, pour un règlement dans les 15 jours. La pénalité passe à 1 000 € au bout de 45 jours. En cas de récidive, l’amende peut grimper à 7 500 €, avec éventuellement des peines complémentaires comme la suspension ou l’annulation du permis, avec interdiction de le repasser, et la confiscation du véhicule.

Source : Le Particulier
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6. Trottinettes électriques et monoroues : assurance obligatoire

En quelques années, ces nouveaux moyens de déplacement, désignés tantôt comme des EDP (engins de déplacement personnel), tantôt comme des NVEI (nouveaux engins électriques individuels), ont séduit de nombreux utilisateurs. Plus rapides que la marche à pied, moins contraignants qu’un scooter, plus souples que les transports en commun, ils offrent une alternative intéressante pour les petits trajets quotidiens.

Dans l’attente d’une réglementation spécifique, ces engins sont tolérés sur les trottoirs s’ils roulent à moins de 6 km/h, et interdits sur la route. Autrement dit, une trottinette électrique à 25 km/h n’a le droit de rouler nulle part.

Le code des assurances mentionne clairement que les trottinettes électriques, les monoroues et autres hoverboards doivent être assurés en responsabilité civile, pour couvrir les éventuels dommages contre des piétons ou d’autres véhicules. La "garantie du conducteur" qui permet d’être indemnisé en cas de dommage corporel est parfois proposée en option. Il est vivement conseillé de se rapprocher de son assureur, certains proposant des contrats spécifiques, d’autres intégrant la couverture à leur contrat de responsabilité civile.

Source : Que Choisir
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7. Photovoltaïque : le mirage de l’annulation de crédit

Une association nommée SOS ENTRAIDE démarche des consommateurs équipés en panneaux photovoltaïques financés par un crédit ; elle prétend qu’elle peut faire annuler le crédit souscrit.

Le discours semble bien rodé : le démarcheur fait valoir d’entrée de jeu qu’il est possible d’obtenir l’annulation du crédit, et donc d’être remboursé, dans la mesure où le contrat signé comporte sûrement des erreurs dans le calcul du taux effectif global (TEG), qui prend en compte la totalité des frais occasionnés par la souscription du prêt, dans l’offre de prêt ou sur le bon de livraison.

L’association s’est toutefois bien gardée d’adresser à l’UFC-Que Choisir, qui lui en a pourtant fait la demande, quelques témoignages ou jugements appuyant ses dires. Attention donc aux mirages. Aux tracas que le photovoltaïque a causé chez de nombreux particuliers, il ne faudrait pas en ajouter d’autres. Comme le notait une enquête publiée par Que Choisir en 2016, les tribunaux sont en effet loin « d’annuler automatiquement » les prêts viciés par des irrégularités.

Source : Que Choisir
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8. Ampoules halogènes : enfin interdites à la vente

La mise sur le marché de ces ampoules est interdite depuis le 1er septembre. Seuls les stocks peuvent être écoulés. Ces modèles consommaient beaucoup trop d’électricité, en moyenne 5 fois plus que les modèles basse consommation pour un éclairage équivalent, et il fallait les remplacer à peu près tous les ans. Surtout, les tests réalisés par Que Choisir sur les ampoules LED prouvent, depuis déjà 4 ans, que les halogènes ne présentent plus aucun intérêt.

Les halogènes avaient pu soutenir la comparaison avec les fluocompactes, très économes en électricité, mais qui présentaient l’inconvénient de ne pas s’allumer instantanément et d’être impropres à l’usage dans les lieux de passage et à l’extérieur.

Les LED présentent au contraire tous les avantages des ampoules à incandescence, allumage instantané, usage en extérieur possible, adaptation parfaite aux lieux de passage puisqu’elles supportent très bien les allumages incessants ; et contrairement aux ampoules à incandescence, les LED fonctionnent pendant des années en consommant très peu.

Quant à leurs énormes défauts initiaux, une lumière faiblarde et un prix exorbitant, ils appartiennent au passé. Les prix n’ont cessé de baisser, et les lumens qui définissent la luminosité d’augmenter. Les équivalences d’halogènes de 60 ou 75 watts sont devenues monnaie courante.

Que Choisir conseille néanmoins d’éviter les spots, de préférer les ampoules à verre opaque et d’opter pour un blanc chaud (2 700 à 3 000 kelvins).

Source : Que Choisir
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9. Cires pour meubles : des résultats très inégaux

Que Choisir a passé au crible de ses tests en laboratoire 12 cires pour meubles, liquides ou en pâte, avec solvants et à l’eau. À l’arrivée, de grosses surprises.

Les achats ont exclusivement ciblé des cires incolores ou naturelles, autrement dit des produits qui ne sont pas censés modifier la teinte des meubles. Pourtant, plusieurs références leur ont apporté une touche un peu foncée tirant sur le rouge. Quand il s’agit de masquer les rayures, d’enlever les taches ou de cacher les marques laissées par un récipient trop chaud, l’efficacité n’est pas toujours au rendez-vous.

Enfin, appliquer de la cire sur un meuble provoque aussitôt un pic de pollution. La qualité de l’air intérieur qu’on respire se dégrade, mais plus ou moins fortement selon les cires. Seules les cires qui utilisent l’eau comme solvant sont peu polluantes, voire pas du tout. Mais elles ont besoin de conservateurs pour éviter le développement de bactéries, et elles ont recours aux plus allergisants !

Quelques conseils
➢ Aérer au maximum les heures et les jours qui suivent l’application de la cire. Le pic de pollution est d’un niveau élevé voire très élevé, en revanche il ne dure pas des semaines.
➢ Passer de la cire 1 à 2 fois par an suffit, surtout si on fait son choix parmi les plus efficaces.
➢ Pour que le meuble soit brillant, il faut laisser sécher la cire plusieurs heures avant de le lustrer.

Source : Que Choisir
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Responsable de rédaction : Michel Fregonara
Ont participé à cette édition : Michel Boutard, Michel Fregonara et Chantal Roleau.