Lettre mensuelle d’information des adhérents - N° 86 - Juin 2017

Guide des vacances sereines 2017 - Première partie

Ça y est, vous les avez tant attendues… enfin les vacances ! Certaines précautions sont à prendre avant le départ pour éviter les embûches. Vous trouverez dans cette première partie des conseils pour préparer des vacances sereines.

SOMMAIRE
I.  Vous partez à l’étranger : les formalités administratives
II. Organiser ses vacances : voyage, hébergement, transport

Télécharger le guide

 
SOMMAIRE
Cliquez sur chaque titre pour l’accès direct aux articles
1. Emballages alimentaires : les huiles minérales toxiques pointées par l’Anses
2. Evian Fruits & Plantes et Innocent Bubbles : des eaux pas si innocentes
3. La Poste : des visites payantes chez les seniors
4. À La Poste, les lettres rapides sont trop lentes
5. Annulation de vol : c’est à la compagnie aérienne de prévenir les passagers
6. Avion : pas d’indemnisation en cas de collision avec un oiseau
7. Données personnelles : Facebook écope de 150 000 € d’amende
8. Astuces pour déjouer les escroqueries à la livraison de colis
Liens vers des sites utiles au consommateur
 
1. Emballages alimentaires : les huiles minérales toxiques pointées par l’Anses

Semoules de couscous, pâtes, riz, sucre... dès 2011, l’UFC-Que Choisir accusait les emballages alimentaires en carton et leurs encres de contaminer les aliments qu’ils contiennent et exigeait la mise en place sans délai d’une réglementation pour protéger la santé des consommateurs. En 2015, les lentilles corail Auchan détenaient le record de contamination par ces substances soupçonnées d’être cancérogènes et mutagènes.

Dans un avis rendu le 9 mai dernier, après avoir rappelé le caractère dangereux pour les gènes de certains hydrocarbures aromatiques, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) recommande à son tour d’en limiter l’usage afin de réduire la contamination des aliments. L’Agence cible tout particulièrement les emballages en papier et carton fabriqués par recyclage des journaux et autres papiers graphiques, identifiés comme les principales sources d’huiles minérales.

Même si en France, les journaux et magazines sont recyclés pour l’imprimerie, il est impossible d’acheter un aliment en étant sûr que son carton d’emballage soit made in France ! En attendant un durcissement de la réglementation, l’UFC-Que Choisir déconseille l’achat à l’avance et le stockage d’aliments secs, car la migration augmente avec le temps. On peut aussi sortir les aliments de leur emballage carton pour les conserver dans un bocal en verre.

Source : Que Choisir
Retour au sommaire
 
2. Evian Fruits & Plantes et Innocent Bubbles : des eaux pas si innocentes

L’UFC-Que Choisir a maintes fois attiré l’attention des consommateurs sur la contenance en sucre des boissons aromatisées ; certaines sont en effet de véritables sirops déguisés en eau qui jouent sur un habillage, un nom de marque et parfois même un emplacement en rayon proche des eaux pour se faire passer pour des produits sains. Si l’on peut se réjouir de la disparition progressive de certaines boissons destinées aux enfants, la tendance revient aujourd’hui dans les boissons pour adulte, jouant sur l’engouement actuel pour les boissons dites saines et naturelles.

Ainsi nouvelle gamme "Evian Fruits & Plantes". Des petites bouteilles translucides aux teintes pastel qui mettent en avant la composition suivante, dessins à l’appui : eau des Alpes + fruit (raisin, framboise ou citron selon les parfums) + plante (rose, verveine ou sureau), tout ceci ponctué par un message très apparent : « boisson à l’eau minérale naturelle au jus de fruits à base de concentré et aux arômes naturels ».

Mais sous une forme moins tonitruante, et en caractères plus difficiles à lire, Evian nous informe que cette boisson aromatisée contient, entre autres, de l’eau, du jus concentré à hauteur d’à peine 10 %, des arômes de plantes, mais aussi du sucre ajouté ! Avec 18 g de sucres par portion (issus du concentré de fruits et du sucre ajouté), c’est moins que certaines encore plus boissons sucrées, mais toujours trop pour un produit de 37 cl.

Autre cas, celui de la marque britannique Innocent qui, profitant de la notoriété de ses smoothies et jus de fruits, sort cette année en France une nouvelle boisson "Innocent Bubbles", composée d’environ 60 % de purée de fruits et 40 % d’eau gazeuse. Vu sa composition, il s’agit non pas d’un "jus de fruit" mais bien d’une "boisson gazeuse aux fruits", périphrase plus présentable des sodas. Et malgré sa recette sans sucre ajouté, elle contient tout de même plus de 17 g de sucre par canette.

Ces canettes de soda se piquent d’être « 1 of your 5-a-day », soit l’une de vos 5 portions de fruits et légumes par jour. Une mention totalement inappropriée pour un soda, même à base de jus de fruit. Et cela d’autant plus que le nouveau Programme national nutrition santé 2017-2021 recommande de ne pas consommer plus d’un verre de jus de fruit par jour, tout en privilégiant les fruits frais pressés, et certainement pas les sodas !

Source : Que Choisir
Retour au sommaire
 
3. La Poste : des visites payantes chez les seniors

Depuis plusieurs années La Poste charge certains de ses facteurs d’assurer divers services annexes à la distribution du courrier ou des colis : portage de proximité, aide à l’installation d’appareils électriques… Cette offre vient d’être complétée avec la mise en place de la prestation "Veiller sur mes parents".

Disponible sur toute la France, ce service entend « éviter l’isolement des personnes âgées et rassurer les proches d’un parent vieillissant ». Il s’appuie sur des visites à domicile du facteur, pour un prix allant de 39,90 €/mois (hors offre promotionnelle) pour une visite par semaine, à 139,90 €/mois pour 6 visites. La personne âgée qui opte pour ce service peut bénéficier d’une réduction ou d’un crédit d’impôt (si elle n’en paie pas). Un avantage qui est aussi ouvert aux enfants du bénéficiaire de cette prestation à condition que ce dernier soit éligible à l’APA (Allocation personnalisée d’autonomie).

Suite à chacun de ses passages, le facteur informe les proches préalablement désignés du déroulement de la visite, via une application dédiée installée sur smartphone. Il fait en outre remonter les éventuels besoins de la personne qu’il a visitée.

Parallèlement La Poste propose aux seniors une option "téléassistance" sans supplément de prix. L’équipement est composé d’un transmetteur et d’un bouton d’alarme connectés à un centre de veille et d’assistance disponible 7 jours sur 7, qui peut appeler en cas d’urgence des proches ou les secours. Cette plateforme d’assistance fournit également des coordonnées de professionnels à contacter pour les petits dépannages.

On peut souscrire à "Veiller sur mes parents" :
➢ soit sur le site www.laposte.fr/veillersurmesparents
➢ soit par téléphone au 01 41 85 97 91, du lundi au samedi de 8 h 30 à 19 h.

Source : Que Choisir
Retour au sommaire
 
4. À La Poste, les lettres rapides sont trop lentes

La Poste rencontre des difficultés croissantes pour distribuer en temps et en heure les lettres prioritaires, celles timbrées avec le marianne rouge.

En 2016, seulement 84,9 % ont été distribuées le lendemain du dépôt, en "J+1", selon les résultats de la qualité du service universel postal, que La Poste a publié discrètement sur son site web. Ce mauvais résultat est d’autant plus surprenant que le prix des timbres de la lettre prioritaire a explosé ces dernières années – bien plus encore que celui des autres tarifs postaux : actuellement fixé à 0,85 € (contre 0,80 € en 2016) pour une lettre de moins de 20 g, il a augmenté de 42 % depuis 2012 !

Les délais d’acheminement des lettres recommandées sont également en berne, selon les statistiques figurant dans le bilan. En revanche, ceux des lettres vertes – le tarif, plus lent, que La Poste cherche à imposer à tout prix – sont très bons : 94,9 % des courriers portant le timbre vert ont été livrés dans le délai promis (J+2) en 2016.

Ces résultats s’inscrivent dans un contexte difficile pour La Poste. L’entreprise doit faire face à l’effondrement rapide des volumes de courrier envoyés par les particuliers et les entreprises, provoqué par l’envolée des échanges numériques.

Source : 60 millions de consommateurs
Retour au sommaire
 
5. Annulation de vol : c’est à la compagnie aérienne de prévenir les passagers

En cas d’annulation de vol moins de 2 semaines avant le départ, un passager peut prétendre à une indemnisation forfaitaire explicitement prévue par un règlement européen. Elle est de 250 € pour les vols de moins de 1 500 km, de 400 € pour ceux compris entre 1 500 et 3 500 km et de 600 € au-delà.

Dans un arrêt récent, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a rappelé que la responsabilité d’avertir le passager d’une annulation incombe à la compagnie aérienne, même dans le cas où le vol a été acheté par l’intermédiaire d’une agence de voyage.

Pour la Cour, cette décision permet aux passagers européens d’éviter d’être pris en otage par une compagnie et une agence de voyage qui se renverraient mutuellement la balle. Elle précise aussi que la compagnie aérienne est libre de demander réparation à l’agence de voyage avec laquelle elle avait conclu un contrat.

Source : Que Choisir
Retour au sommaire
 
6. Avion : pas d’indemnisation en cas de collision avec un oiseau

Un règlement européen encadre les droits des passagers de l’aérien et oblige les compagnies à leur verser, dans certaines situations, une indemnité forfaitaire variant de 250 à 600 € (selon la longueur du trajet). Mais, au fil du temps, le texte a été interprété et complété par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), dont les décisions s’imposent à l’ensemble des États membres.

Dans un arrêt de mai dernier, elle vient à nouveau de se pencher sur ce fameux règlement dont la révision, en cours depuis plusieurs années, est pour l’heure totalement bloquée. La Cour a estimé qu’une compagnie aérienne n’avait pas à indemniser ses clients en cas de retard dû à une panne de l’avion occasionnée par une collision avec des oiseaux.

Les juges ont en effet considéré qu’une collision entre un aéronef et un volatile ainsi que l’éventuel endommagement provoqué par cette collision ne sont pas, par leur nature ou origine, inhérents à l’exercice normal de l’activité du transporteur aérien concerné et échappent à sa maîtrise effective.

Source : Que Choisir
Retour au sommaire
 
7. Données personnelles : Facebook écope de 150 000 € d’amende

Voilà une nouvelle illustration de l’appétit de Facebook pour nos données personnelles.

Après avoir constaté plusieurs manquements à la loi, la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés) vient en effet de prononcer une sanction de 150 000 € à l’encontre du réseau social en France et de sa maison mère Facebook Ireland. Cette amende, explique le gendarme des données personnelles, résulte du nombre de manquements à la loi (6 au total), de leur gravité et de la popularité de Facebook en France (où le réseau totalise 33 millions d’inscrits).

Concrètement, la Cnil reproche notamment à Facebook de combiner les données de ses utilisateurs sans aucune base légale. Dans les paramètres du compte, il est certes possible de maîtriser l’affichage des publicités ciblées. Mais à aucun moment – ni lors de la création du compte, ni dans les paramètres – les utilisateurs ne donnent leur accord.

La Commission lui reproche aussi un manque d’information sur la collecte des données des internautes. Facebook piste en effet notre navigation sur internet, et ce que l’on soit inscrit au réseau ou pas. Le site dépose un cookie (baptisé "Datr") sur le terminal de chaque internaute qui visite une page Facebook publique, sans l’en informer. Il peut ensuite repérer tous les sites visités par l’internaute s’il intègre un bouton Facebook.

Cette sanction financière n’est pas une surprise pour Facebook. Elle fait en effet suite à une mise en demeure prononcée en janvier 2016, dans laquelle la Cnil exhortait Facebook de se conformer sur ces points. « Les réponses ont été insatisfaisantes », explique la Commission.

Source : Que Choisir
Retour au sommaire
 
8. Astuces pour déjouer les escroqueries à la livraison de colis

Devant la multiplication des escroqueries par e-mail, SMS ou téléphone dont sont victimes de nombreux Français, Chronopost livre 5 conseils pour se protéger des escroqueries aux faux colis.

➢ Ne répondez qu'aux emails envoyés par Chronopost, avec une adresse d’expéditeur qui se termine uniquement par "@chronopost.fr" ou "@client-chronopost.fr". En cas de doute, ne cliquez pas sur les liens mentionnés sur l'e-mail reçu. Si vous suspectez un message douteux, vous pouvez le transférer à cette adresse : abuse@chronopost.fr (courriel uniquement réservée au signalement des cas d'emails frauduleux).

➢ Vigilance à la réception d'un SMS semblant provenir de Chronopost : vérifiez si le numéro de colis ou le nom de l'expéditeur (à défaut celui de Chronopost) est indiqué dans le message. Chronopost rappelle qu'il ne donne pas de numéro de téléphone à rappeler.

➢ Ne divulguez pas vos identifiants : certains clients ont été contactés par téléphone par des individus se réclamant de Chronopost pour obtenir leur numéro de compte Chronopost et leur code d’accès. Ces informations étant strictement confidentielles et personnelles, il convient de ne pas les communiquer par téléphone ou par courriel.

➢ Ne rappelez jamais de numéro surtaxé : Chronopost indique que le téléphone du Service Clients Chronopost Particuliers est le 0 969 391 391 (appel non surtaxé).

➢ Lorsqu’un chauffeur se présente chez vous au nom de Chronopost pour collecter un envoi, pensez à lui demander son badge.

Source : Le Particulier
Retour au sommaire
Liens vers des sites utiles au consommateur
Accidents & Victimes (Assistance aux victimes d'accidents face aux compagnies d'assurance)
ADIL (Informations sur le logement - Propriété et location)
DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes)
Energie infos (Gaz et électricité - Service public de la CRE)
Europa (Portail de l'Union européenne)
INC (Institut national de la consommation - Conso.net)
La finance pour tous (Site pédagogique sur l'argent et la finance)
Liste des compagnies aériennes interdites d'exploitation dans l'Union Européenne
Réseau anti-arnaques (Partenaire de l'UFC-Que Choisir)
Service-public.fr (Portail des services administratifs - Droits et démarches)
TELECOM Infoconso (Site public de l'ARCEP)
UFC-Que Choisir (site national)
UFC-Que Choisir Lyon Métropole & Rhône
UFC-Que Choisir : chaîne Youtube de videos sur la consommation
Universimmo (Site privé d'informations sur l'immobilier - Propriété et location)
Web Additifs (Informations sur les additifs alimentaires)
Retour au sommaire
UFC-Que Choisir Lyon Métropole & Rhône
Siège : 1 rue Sébastien Gryphe, 69007 Lyon
Antenne de Villefranche : 47 passage de l’Ancienne Mairie, 69400 Villefranche-sur-Saône
Pour nous contacter ou demander votre désinscription de la liste d'envoi : désinscription/unsuscribe
Merci de nous apporter votre aide : appels à témoignage de l’UFC-Que Choisir

Président et directeur de publication : Michel Boutard
Responsable de rédaction : Michel Fregonara
Ont participé à cette édition : Michel Boutard, Michel Fregonara et Françoise Gaudin.