Lettre mensuelle d’information des adhérents - N° 83 - Mars 2017

SOMMAIRE
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1. TGV Max remplace IDTGV Max
2. Offres gaz et électricité : de nouveaux venus dans notre comparateur
3. Pollution de l’air : Bruxelles accuse la France
4. Bouteilles de lait : boycottez le PET opaque !
5. Pertubateurs endocriniens : le top 10 des cosmétiques à modifier
6. Médicaments : la liste noire de Prescrire
7. Billets d’avion en ligne : des "pratiques trompeuses" épinglées
8. Phishing : la preuve de la négligence doit être apportée par la banque
9. Auto-écoles : des taux de réussite officiellement fictifs
10. Vélo électrique : 200 € de bonus à l’achat
11. Le port du gilet jaune n’est pas obligatoire pour le piéton mais recommandé
Liens vers des sites utiles au consommateur
 
1. TGV Max remplace IDTGV Max

On connaissait la devise de la SNCF, « un train peut en cacher un autre ». Le service marketing de la SNCF ajoute une variante du type "une offre TGV peut en remplacer une autre". C’est ainsi que TGV Max remplace IDTGV Max, laquelle est supprimée au 27 avril 2017.

Les "Maxtrotters" (abonnés à l’offre IDTGV Max) sont en colère et on les comprend. On remplace un service TGV illimité à 65 € sans conditions d’âge, par un autre à 79 € accessible aux seuls 16-27 ans.

La pétition qu’ils ont lancée remporte un certain succès puisque la SNCF leur a accordé la gratuité de l’abonnement IDTGV pour les 3 derniers mois de son existence. L’opérateur les a également rencontrés afin d’imaginer des solutions alternatives pour ceux souhaitant passer à l’offre TGV Max.

Par ailleurs, les titulaires de la Carte jeune (vendue 50 € aux jeunes de 12/27 ans et leur donnant droit pendant un an à une réduction de 30 à 50 %) peuvent se la faire rembourser s’ils souhaitent passer à TGV Max, assure la SNCF.

Comme on le voit, il s’agit pour la SNCF de faire revenir dans son giron une population de jeunes attirés par des solutions alternatives moins chères telles que le car et le co-voiturage.

Source : Que Choisir
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2. Offres gaz et électricité : de nouveaux venus dans notre comparateur

Plüm Énergie, Ilek, Énergie d’ici, Ekwateur, voilà des noms qui ne vous disent sûrement rien. Ces toutes jeunes sociétés sont pourtant de nouveaux fournisseurs d’énergie, qui proposent de vous alimenter en électricité au même titre qu’EDF, Engie, Direct Énergie, Lampiris ou les autres fournisseurs déjà présents dans nos comparateurs gaz et électricité.

Plüm, Ilek et Ekwateur ont un point commun, ils surfent sur le collaboratif. La concurrence étant rude sur les tarifs, ils habillent leurs offres d’un sentiment d’appartenance à une plateforme ou une communauté. On peut être séduit… ou pas, par le concept. Ilek propose de l’électricité produite par des centrales hydroélectriques via des garanties d’origine, tout comme Énergie d’ici et Ekwateur. Plüm et Ekwateur annoncent mettre l’accent sur les services, conseils et suivi de la consommation.

Ces nouvelles offres se positionnent sur le collaboratif et/ou le renouvelable, espérant peut-être ainsi faire oublier leurs tarifs, peu compétitifs à moins d’être un gros consommateur d’électricité chez Ekwateur et Ilek… ce qui n’est pas vraiment dans l’air du temps ! Le comparateur d’énergie Que Choisir les place rarement parmi les meilleures offres.

Si vous avez souscrit à la dernière offre "Énergie moins chère ensemble" de l’UFC-Que Choisir qui portait à la fois sur le gaz et l’électricité, inutile de consulter le comparateur pour trouver le meilleur prix. Vous bénéficiez de tarifs exceptionnellement bas. L’offre électricité étant à - 23 % sur le tarif réglementé du kWh HT de septembre, celle de gaz à - 17 %, ces tarifs-là restent imbattables.

* Sur le site Énergie moins chère ensemble vous pouvez vous inscrire pour être tenu informé de la prochaine campagne.

Source : Que Choisir
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3. Pollution de l’air : Bruxelles accuse la France

La Commission européenne vient d’adresser un dernier coup de semonce à la France, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et le Royaume-Uni avant de saisir la Cour de justice européenne. Elle les accuse de dépasser trop souvent les limites fixées depuis 2010 en matière de pollution de l’air par le dioxyde d’azote. Si ce polluant est moins médiatisé que les particules fines, il constitue, lui aussi, une grave menace pour la santé.

Si l’Allemagne est le pays le plus fautif, la France arrive en deuxième position avec 19 zones urbaines concernées, dont Lyon, Marseille et Paris.

Inutile de chercher des causes multiples à cette pollution par le dioxyde d’azote, « la plupart des émissions proviennent de la circulation routière », précise Bruxelles qui rappelle que « 400 000 citoyens meurent prématurément chaque année dans l’Union européenne à cause de la mauvaise qualité de l’air ». Rien qu’en France, 48 000 décès prématurés seraient dus chaque année à la pollution de l’air extérieur par les seules particules fines, d’après Santé publique France.

Source : Que Choisir
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4. Bouteilles de lait : boycottez le PET opaque !

Toute la filière du tri en est perturbée ! Alors qu’on croyait les bouteilles plastique recyclées, voilà que surgissent des bouteilles de lait non recyclables, qui non seulement sont préjudiciables à l’environnement, mais le sont aussi à notre porte-monnaie.

En cause : le PET opaque, un plastique dont les distributeurs de lait commencent à raffoler car moins cher. Or non seulement le PET opaque n’est pas recyclable, mais il perturbe le recyclage des autres types de bouteilles ! Ce qui implique de l’extraire du circuit de tri ou de recyclage : l’opération est compliquée, donc chère. Et Eco-emballages, au lieu de sanctionner les mauvais élèves, laisse faire en toute impunité…

C’est pourquoi Que Choisir appelle au boycott. C’est d’autant plus aisé que les bouteilles sont facilement reconnaissables : elles sont plus lisses, plus brillantes, plus fines aussi. En cas de doute, retournez la bouteille :
- si vous voyez le chiffre 2 ou la mention HDPE ou PEHD, pas de souci, c’est du PEHD recyclable ;
- s’il n’y a rien, si vous voyez le chiffre 1 ou si l’étiquette de la bouteille vante ses « 15 % de plastique en moins », c’est du PET opaque non recyclable.

Si les grandes marques de lait sont encore vertueuses, les marques de distributeurs ont pour la plupart franchi le cap, certaines osant même vendre leur lait bio sous ce conditionnement, un comble !

Source : Que Choisir
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5. Pertubateurs endocriniens : le top 10 des cosmétiques à modifier

Depuis de nombreuses années, l’UFC-Que Choisir attire l’attention des consommateurs sur les produits contenant des conservateurs à haut pouvoir allergisant, tels que les parabènes et autres MIT/MCIT*.

Son dernier top 10 des produits à problème liste ceux destinés aux populations les plus fragiles (bébés, enfants, adolescents, femmes enceintes) et/ou qui cumulent les perturbateurs endocriniens :
- l’Activilong (spray magique junior pour cheveux) ;
- les cosmétiques mentionnant sur l’emballage « sans paraben » et « à l’amande douce bio » ;
- la Cold cream d’Avène jugée toxique pour les bébés par l’ANS ;
- la crème Dexeryl renfermant du propylparaben ;
- la crème Prévention vergetures d’Elancyl ;
- le gel douche nourrissant sans savon de Klorane ;
- le soin intensif Miracle douceur soyeuse d’Aussie ;
- le Protectyl d’Yves Rocher, spray solaire pour la famille ;
- les lingettes intimes de Carrefour ;
- les colorations capillaires en général.

Pour mémoire une information de Que Choisir sur les perturbateurs endocriniens datant de 2014 mais toujours d’actualité.

*méthylisothiazolinone/méthylchloroisothiazolinone

Source : Que Choisir
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6. Médicaments : la liste noire de Prescrire

La revue médicale indépendante Prescrire a mis à jour sa la liste de « médicaments à écarter » , qui selon elle ne devraient pas avoir leur place sur le marché français, les jugeant plus dangereux que bénéfiques pour la santé en raison d’un rapport bénéfice-risque défavorable.

Cette liste comporte 82 produits, souvent d’utilisation courante comme le Voltarène, la pseudoéphédrine (décongestionnant qui entre dans la composition de beaucoup de médicaments contre le rhume et « expose à des troubles cardiovasculaires graves »), et la dompéridone en raison de « troubles du rythme cardiaque et de morts subites ».

Téléchargez la liste intégrale des médicaments à écarter éditée par la revue Prescrire.

Source : Que Choisir
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7. Billets d’avion en ligne : des "pratiques trompeuses" épinglées

La DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) épingle une vingtaine de sites de voyages en ligne et de compagnies aériennes, notamment Govoyages.fr, travelgenio.fr et Travel2be.fr, pour pratiques trompeuses en matière d’affichage des prix et d’information. Des pratiques qui perdurent, alors que des condamnations ont déjà été prononcées en 2015.

La note s’avère au final plus salée qu’attendue, soit que les prix grimpent au moment de l’achat – sans que le consommateur en soit averti, soit qu’ils n’incluent pas tous les frais, soit qu’ils ne soient accessibles qu’aux utilisateurs de certaines cartes de paiement peu répandues. Pour la DGCCRF, ces prix « parfois inférieurs de plus de 50 % au prix réel » pénalisent le consommateur et faussent les résultats des comparateurs et donc la concurrence. Une autre pratique trompeuse fréquemment relevée concerne les droits auxquels les consommateurs peuvent prétendre en matière de remboursement des taxes d’aéroport.

La vigilance s’impose. Il est prudent de faire des captures d’écran au moment de la réservation et de lire attentivement les conditions générales de vente. Il peut également être plus avisé de passer directement par les sites des compagnies aériennes, même si les pratiques de ces dernières ne sont pas toujours exemplaires selon la DGCCRF…

Source : Le Particulier & Que Choisir
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8. Phishing : la preuve de la négligence doit être apportée par la banque

Dans un arrêt récent, la Cour de cassation précise qu’un établissement bancaire ne peut pas affirmer qu’une victime de phishing (hameçonnage) a fait preuve de négligence sans le prouver. Faute d’éléments concrets, elle est tenue de rembourser la victime.

Grâce à cet arrêt, de nombreuses victimes de phishing devraient à l’avenir pouvoir obtenir plus facilement un remboursement de la part de leur banque. Pour autant, le meilleur moyen, c’est encore la prévention. Jamais une banque ni aucun autre professionnel ou administration (Orange, EDF, Fisc, CAF ou autre) n’enverrait un mail pour demander des coordonnées bancaires. Alors à chaque fois que vous recevez un e-mail de ce genre, demandez-vous d’où il vient et, en cas de doute, contactez directement le soi-disant expéditeur avant de transmettre des informations personnelles.

Source : Que Choisir
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9. Auto-écoles : des taux de réussite officiellement fictifs

Le ministère de l’intérieur a publié les taux de réussite des auto-écoles pour l’année 2015, que l’UFC-Que Choisir s’est empressée de comparer aux résultats de son enquête de terrain de la même année. Les chiffres sont édifiants : dans 2/3 des cas, les taux de succès sont gonflés, parfois de plus de 20 points pour les auto-écoles affichant de faibles résultats !

Ces mauvaises pratiques pénalisent les candidats, qui ne peuvent choisir en toute transparence, ainsi que les auto-écoles vertueuses.

C’est pourquoi l’UC-Que Choisir a mis en place sur son site une carte interactive des taux de réussite des auto-écoles. Cette carte est en libre accès, alors, ne vous en privez pas !

Source : Que Choisir
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10. Vélo électrique : 200 € de bonus à l’achat

Il est maintenant possible de bénéficier d’une subvention de 20 %, dans la limite de 200 €, pour l’achat d’un vélo électrique, ou "vélo à assistance électrique (VAE)", à condition qu’il n’intègre pas une batterie au plomb. Mais celles-ci se font rares, la plupart des modèles sont équipés de batteries plus récentes. Les "speedbike", dont la puissance est trop importante, ne sont pas concernés ; leur propriétaire ne peut prétendre à la subvention.

Pour obtenir les 200 €, plusieurs contraintes. D’abord, l’achat doit être compris entre le 19 février 2017 et le 31 janvier 2018. Il faudra aussi ne pas avoir bénéficié d’une subvention locale. De nombreuses municipalités ont en effet mis en place leur propre dispositif. Si on compte en bénéficier, il faudra renoncer à faire jouer la subvention nationale. Ensuite, un formulaire sera à remplir, mis en ligne sur le site ASP Bonus/Vélo. Parmi les critères à respecter, la production d’une facture au nom du demandeur, et surtout, l’engagement de ne pas revendre le vélo électrique dans l’année suivant son achat.

Source : Que Choisir
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11. Le port du gilet jaune n’est pas obligatoire pour le piéton mais recommandé

Selon l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière, 499 piétons ont été tués en France et 4 323 blessés hospitalisés. Dans la plupart des cas, ces accidents ont eu lieu de nuit.

Des mesures ont été prises pour améliorer la visibilité des personnes qui circulent ou stationnent en bordure de voie. Ainsi, le code de la route prévoit que la nuit, ou le jour lorsque la visibilité est insuffisante, les cortèges, convois, processions ou groupements de piétons doivent être signalés à l'avant par au moins un feu blanc ou jaune allumé et à l'arrière par au moins un feu rouge allumé.

De même les automobilistes et conducteurs de poids-lourds doivent revêtir un gilet de haute visibilité lorsqu'ils sortent de leur véhicule immobilisé sur la chaussée ou ses abords à la suite d'un arrêt d'urgence. Depuis janvier 2016 cette obligation s'applique également aux conducteurs de 2 ou 3 roues.

La nuit ou par faible visibilité, les piétons n'ont pas l'obligation de porter un équipement rétrorefléchissant, comme un gilet jaune. Mais dans ces situations la sécurité routière leur recommande vivement de s'habiller avec des vêtements clairs ou assortis de bandes rétro-réfléchissantes. Plusieurs conseils départementaux distribuent des gilets de haute visibilité aux enfants qui utilisent les transports scolaires et imposent le port de cet équipement lors des montées et descentes du car scolaire ; il est recommandé d’apposer des éléments de visibilité rétro-réfléchissants ou fluorescents sur les vêtements et les cartables.

Source : Le Particulier
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Liens vers des sites utiles au consommateur
Accidents & Victimes (Assistance aux victimes d'accidents face aux compagnies d'assurance)
ADIL (Informations sur le logement - Propriété et location)
DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes)
Energie infos (Gaz et électricité - Service public de la CRE)
Europa (Portail de l'Union européenne)
INC (Institut national de la consommation - Conso.net)
La finance pour tous (Site pédagogique sur l'argent et la finance)
Liste des compagnies aériennes interdites d'exploitation dans l'Union Européenne
Réseau anti-arnaques (Partenaire de l'UFC-Que Choisir)
Service-public.fr (Portail des services administratifs - Droits et démarches)
TELECOM Infoconso (Site public de l'ARCEP)
UFC-Que Choisir (site national)
UFC-Que Choisir Lyon Métropole & Rhône
UFC-Que Choisir : chaîne Youtube de videos sur la consommation
Universimmo (Site privé d'informations sur l'immobilier - Propriété et location)
Web Additifs (Informations sur les additifs alimentaires)
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UFC-Que Choisir Lyon Métropole & Rhône
Siège : 1 rue Sébastien Gryphe, 69007 Lyon
Antenne de Villefranche : 47 passage de l’Ancienne Mairie, 69400 Villefranche-sur-Saône
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Président et directeur de publication : Michel Boutard
Responsable de rédaction : Michel Fregonara
Ont participé à cette édition : René Barraud, Michel Boutard, Michel Fregonara et Chantal Roleau.