Lettre mensuelle d’information des adhérents - N° 72 - Mars 2016


18 au 28 mars 2016 : Foire de Lyon 100e édition (voir notre info 2)

 
SOMMAIRE
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1. Pétition pour un étiquetage obligatoire de l’origine des viandes dans les produits transformés
2. 100 ans de Foire de Lyon : bravo, mais attention !
3. Arnaques au crédit : ne vous faites pas hameçonner
4. Découverts : vous saurez à quelle sauce vous serez mangé
5. SFR : les clients voient de plus en plus rouge
6. Nurofen : l’emballage change, le prix aussi
7. Substances préoccupantes dans 185 produits cosmétiques : les consommateurs appelés à réagir
8. Fin du certificat médical obligatoire pour le sport à l'école
9. Smartphones Wiko : SAV low cost
10. Pixmania : le e-commerçant entraîne ses clients dans la tourmente
11. Voiture : pourquoi les réservoirs rétrécissent
Liens vers des sites utiles au consommateur
 
1. Pétition pour un étiquetage obligatoire de l’origine des viandes dans les produits transformés

Trois ans après le scandale des "Lasagnes au cheval", l’UFC-Que Choisir publie les résultats d’une enquête sur la mention de l’origine des viandes dans les produits transformés.

Las ! Pour plus d’un produit sur 2 – 54 % exactement – l’origine de la viande n’est pas indiquée. Les produits sans aucune mention d’origine ne sont que 30 % pour les produits à base de bœuf, mais ils sont 57 % pour les produits à base de porc et 74 % pour ceux à base de poulet !

Dans cette situation, l’UFC-Que Choisir, la FNSEA et ses associations spécialisées, Jeunes Agriculteurs et Coop de France, lassés de l’inaction des pouvoirs publics européens, ont décidé d’unir leurs voix et leurs forces à l’occasion du Salon de l’Agriculture en lançant une pétition en ligne ouverte à tous pour un étiquetage obligatoire de l’origine des viandes : les consommateurs réclament une information claire sur la provenance des produits qui leur sont proposés.

Parce que cette mesure est essentielle pour renforcer la transparence des approvisionnements et améliorer la traçabilité, dites avec nous : « Oui, je veux savoir d’où vient ma viande ! », en signant la pétition en ligne .

Source : Que Choisir
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2. 100 ans de Foire de Lyon : bravo, mais attention !

La Foire Internationale de Lyon s’ouvrira du 18 au 28 mars 2016, à Eurexpo. Ce sera la 100e édition de cette manifestation à laquelle sont attendus 1 000 exposants et 200 000 visiteurs, ce qui en fait un évènement commercial de premier ordre pour la Région.

Des présentations et informations sur les nouveautés sont certainement, cette année encore, intéressantes. Le parcours entre les stands sera probablement agréable, et de bonnes affaires pourront aussi y être initiées.

L’UFC-Que Choisir Lyon Métropole & Rhône se doit cependant d’alerter les visiteurs sur les désagréments subis par le passé par certains d’entre eux, venus consulter l’association au lendemain de leur visite : ils s’étaient laissés "embobiner" par des vendeurs particulièrement habiles, et avaient signé, sans s’en être véritablement rendus compte, de véritables bons de commande dépassant largement leurs intentions initiales de se renseigner, sans possibilité de se rétracter ! Qui plus est, ils avaient donné un acompte, ou signé une demande de crédit !

Soyez donc très prudent avant de vous engager sur une foire, notamment pour des investissements importants ; prenez le temps de réfléchir et de faire marcher la concurrence, entre exposants et avec votre fournisseur habituel.

Mais, bonne foire quand même, si vous aimez cela…

Pour plus d’informations et de conseils, consulter l’article complet
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3. Arnaques au crédit : ne vous faites pas hameçonner

Ce sont toujours des offres alléchantes : taux d’intérêt très faible, montant prêté élevé, aucune garantie demandée, fonds versés rapidement… et paraissant provenir de sites Internet sérieux. Après un 1er contact, vient rapidement le moment où sont réclamés des frais de dossier (ou administratifs, d’assurance, d’identification…) à payer via un mandat cash international. Prudence, méfiance !

En aucun cas, il ne faut payer. En effet, d’après le code de la consommation, « aucun versement, de quelque nature que ce soit, ne peut être exigé d'un particulier, avant l'obtention d'un ou plusieurs prêts d'argent ».

Pour éviter de se faire gruger, il peut être utile de vérifier la présence de l’intermédiaire sur le site de l’Orias, organisme qui recense les opérateurs autorisés à exercer. Par ailleurs, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), organisme de surveillance des banques et assurances, a décidé d’alerter le grand public en publiant le nom de sites à éviter .

Si le mal est déjà fait, les victimes doivent porter plainte. Elles peuvent en outre contacter Info-escroquerie au 0811 02 02 17.

Source : 60 millions de consommateurs
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4. Découverts : vous saurez à quelle sauce vous serez mangé

Depuis le 1er février, la banque doit avertir son client dans le relevé de compte au moins 14 jours avant une facturation. Étant donné le caractère mensuel des relevés, cela provoquera un décalage de 15 à 45 jours entre l’incident et le prélèvement. Un décret énumère les 14 opérations concernées : on y trouve la lettre d’information préalable à un rejet de chèque sans provision, la lettre envoyée pour compte débiteur non autorisé, mais aussi les frais de rejet de prélèvement, les avis à tiers détenteur, les saisies-attributions ainsi que les commissions d’intervention.

Cette information préalable est d’autant bienvenue que les frais liés aux découverts et incidents, qui touchent ponctuellement les deux tiers des Français, ont particulièrement prospéré en 2016. Si la commission d’intervention prélevée à chaque opération débitrice au-delà du découvert autorisé a été légalement plafonnée en 2015 à 8 € par opération et à 80 € par mois, d’autres tarifs punitifs se sont développés. C’est le cas de la "lettre pour compte débiteur non autorisé", facturée désormais par 105 établissements bancaires, contre 91 l’an passé. Son coût peut atteindre 22,90 € au Crédit mutuel Massif central ou encore 21,38 € au Crédit agricole Corse.

Mais les banquiers ont toujours une longueur d’avance. Certains frais punitifs échappent en effet à la nouvelle réglementation et pourront donc être prélevés sans avertissement, comme par exemple le forfait imposé en cas de découvert, en plus des agios, qui tend à se généraliser ; ou encore la "commission de suivi" découverte dans une plaquette de la Banque populaire occitane et facturée tout de même 100 € par trimestre ! L’imagination du banquier est sans borne…

Source : 60 millions de consommateurs
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5. SFR : les clients voient de plus en plus rouge

Que se passe-t-il chez SFR ? Le 2e opérateur de France doit faire face à des niveaux de mécontentement sans précédent. C’est en tout cas ce que laissent entendre les différents indices statistiques tenus à jour par Que Choisir. C’est ainsi que SFR et Numericable ont généré pas moins de 44 % des litiges liés à la téléphonie mobile reçus à l’UFC-Que Choisir en 2015 alors qu’ils ne représentent à eux 2 qu’environ 20 % du marché.

La dernière enquête de satisfaction menée par l’observatoire de la consommation de Que Choisir montre en outre qu’en 2015, seuls 77 % des clients mobiles de SFR se disaient satisfaits des services de leur opérateur, soit une baisse de 10 points sur les 2 années précédentes et le plus faible taux tous opérateurs confondus, bien loin derrière Free Mobile et ses 96 % de clients satisfaits. Dans la même enquête, seuls 45 % des clients SFR mobile disaient avoir envie de recommander cet opérateur à leurs proches, soit, là aussi, le plus mauvais score de tous.

L’opérateur semble avoir bien du mal à digérer son rachat par Altice, le groupe qui détient Numericable. Il ne doit pas pour autant oublier la satisfaction de ses abonnés.

Source : Que Choisir
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6. Nurofen : l’emballage change, le prix aussi

La justice australienne n’a pas hésité, dans un jugement rendu en décembre dernier, a ordonner le retrait des boîtes de Nurofen (ibuprofène) traitant spécifiquement le mal de dos, la migraine ou les crampes liées aux règles. Motif : ces produits ne se distinguent en rien de l’ibuprofène de base, puisqu’ils contiennent exactement la même dose de principe actif, et rien d’autre. Ce qui n’empêche pas son fabricant, Reckitt Benckiser, de le vendre deux fois plus cher !

En France, le cas de figure existe aussi : le NurofenFem, « contre les règles douloureuses », sous emballage rose fuchsia évidemment, ne contient rien d’autre que 400 mg d’ibuprofène, soit exactement la composition du Nurofen classique. Les prix sont variables d’une pharmacie à l’autre, mais le NurofenFem est en général vendu 50 centimes plus cher.

Source : Que Choisir
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7. Substances préoccupantes dans 185 produits cosmétiques : les consommateurs appelés à réagir

Les fabricants de produits cosmétiques persistent à utiliser des composés potentiellement dangereux, malgré la multiplication des alertes scientifiques et des tests de Que Choisir révélant leur présence. Ces tests ont révélé que pas moins de 185 produits cosmétiques du quotidien (dentifrices, shampoings, déodorants, etc.) contiennent des substances préoccupantes du fait de leur caractère toxique, allergisant, irritant ou perturbateur endocrinien.

Parmi ces 185 produits :
– 62 contiennent des allergènes , dont 55 de la Methylisothiazolinone, allergène majeur ;
– 101 recèlent des perturbateurs endocriniens, dont 44 sous la forme d'ethylhexyl-methoxycinnamate, un filtre UV perturbant le fonctionnement oestrogénique et thyroïdien.
Attention, même de grandes marques sont à épingler.

Pour aider les consommateurs l'UFC-Que Choisir met à leur disposition une carte-repère utilisable au moment des achats avec la liste des 12 substances les plus à risque. Elle compte sur les consommateurs pour être "veilleurs de marché" en transmettant leurs observations à l'adresse ingredient.cosmetique@quechoisir.org pour alimenter et mettre à jour cette base de données ou sur notre forum dédié "Cosmétiques" .

Source : Que Choisir
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8. Fin du certificat médical obligatoire pour le sport à l'école

Il n'est plus nécessaire de produire un certificat médical pour inscrire un enfant dans une activité sportive volontaire, pratiquée dans le cadre d’une association sportive scolaire. Issue de la loi Santé, cette suppression était nécessaire.

Auparavant, les jeunes qui pratiquaient une activité sportive au collège ou au lycée – en dehors des cours classiques d'éducation physique et sportive – devaient établir, par un certificat médical, l'absence de contre-indication à la pratique du sport, et la visite chez le médecin n’était pas remboursée par l’Assurance maladie. Une situation jugée « un tantinet absurde » par l'Union nationale du sport scolaire (UNSS). Désormais « Tout élève apte à l'éducation physique et sportive est réputé apte à ces activités physiques et sportives volontaires ».

Source : 60 millions de consommateurs
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9. Smartphones Wiko : SAV low cost

Avec ses smartphones sous Android vendus à prix serré, Wiko s’est rapidement fait un nom en France, multipliant les modèles pour séduire tous les profils d’utilisateurs, de l’hyper low cost, comme le Sunset 2 (environ 60 €), au assez haut de gamme, comme le Highway Star 4G (environ 350 €). Les tests de Que Choisir révèlent des performances cohérentes avec les prix pratiqués.

Mais mieux vaut ne pas rencontrer de problème avec l’un des smartphones de la marque. De nombreux consommateurs se plaignent en effet de son service après-vente : délais de réponse interminables, téléphones retournés aux clients sans aucune intervention, refus de réparation sous garantie sous le prétexte de « traces d’oxydation » imaginaires, disparition mystérieuse des dossiers… Les témoignages sont accablants.

Nombreux sont ceux qui ont renoncé à faire réparer leur téléphone à travers le SAV, bien qu’il soit toujours sous garantie, et sont à nouveau souvent déçus en tentant leur chance, à leurs frais, auprès de réparateurs indépendants, car ces derniers se heurtent à une fabrication chinoise bon marché souvent difficilement réparable, et à l’impossibilité fréquente de trouver des pièces détachées.

Mais depuis mars 2015, la loi Hamon contraint les fabricants à fournir aux vendeurs et aux réparateurs, agréés ou non, les pièces détachées d’un produit, et ce dans un délai de 2 mois. Wiko va donc devoir faire mieux, d’autant que de nouvelles marques de smartphones à prix serrés sont apparues sur le marché.

Source : Que Choisir
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10. Pixmania : le e-commerçant entraîne ses clients dans la tourmente

Mais à quoi joue Pixmania ? Les témoignages de clients mécontents affluent sur les réseaux sociaux et les forums en ligne dont celui de Que Choisir. Ils sont nombreux à dénoncer les commandes payées mais jamais livrées, les promesses de remboursement non tenues ou les problèmes de service après-vente.

Certains marchands semblent aussi avoir déserté la "place de marché" (market place) mise en place par Pixmania. Depuis quelques années, en effet, ce pionnier du e-commerce connaît une succession de revers : baisse des ventes, fermeture de ses magasins, changements de propriétaire, etc.

Pixmania.com a été placée en redressement judiciaire le 14 janvier 2016, une procédure censée lui permettre de relancer son activité. Mais ce n’est certainement pas en arrêtant de livrer les clients et en ne donnant pas suite à leurs demandes de remboursement que le marchand retrouvera leur confiance. En attendant d’y voir plus clair, le mieux est d’éviter de commander sur ce site.

Source : Que Choisir
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11. Voiture : pourquoi les réservoirs rétrécissent

Les constructeurs automobiles mettent tout en oeuvre pour diminuer la consommation en carburant des voitures, avec des moteurs plus sobres, une réduction de poids et un aérodynamisme optimisé ; parallèlement, ils proposent de plus en plus souvent des modèles avec des réservoirs de taille réduite, au détriment de l’autonomie du véhicule, ce qui peut être pénalisant pour les habitués des longs trajets...

Une Renault Talisman par exemple est équipée d’un réservoir de 47 litres, contre 66 litre pour celui de la Laguna qu’elle remplace ; de même, réservoir de 54 litres pour les nouvelles Audi A4, contre 63 pour la génération précédente.

Après avoir supprimé la roue de secours, les constructeurs cherchent ainsi, tout en allégeant leurs véhicules, à récupérer de la place pour caser tous les nouveaux équipements technologiques : installation d’un réservoir d’AdBlue (l’additif nécessaire au fonctionnement des pièges à NOx SCR sur les nouveaux moteurs Diesel), mise en place de batteries pour les versions hybrides… C’est un moyen pour conserver un coffre arrière de capacité suffisante.

Source : Que Choisir
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Liens vers des sites utiles au consommateur
Accidents & Victimes (Assistance aux victimes d'accidents face aux compagnies d'assurance)
ADIL (Informations sur le logement - Propriété et location)
DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes)
Energie infos (Gaz et électricité - Service public de la CRE)
Europa (Portail de l'Union européenne)
INC (Institut national de la consommation - Conso.net)
La finance pour tous (Site pédagogique sur l'argent et la finance)
Liste des compagnies aériennes interdites d'exploitation dans l'Union Européenne
Réseau anti-arnaques (Partenaire de l'UFC-Que Choisir)
Service-public.fr (Portail des services administratifs - Droits et démarches)
TELECOM Infoconso (Site public de l'ARCEP)
UFC-Que Choisir (site national)
UFC-Que Choisir Rhône-Alpes
UFC-Que Choisir Lyon Métropole & Rhône
UFC-Que Choisir : chaîne Youtube de videos sur la consommation
Universimmo (Site privé d'informations sur l'immobilier - Propriété et location)
Web Additifs (Informations sur les additifs alimentaires)
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UFC-Que Choisir Lyon Métropole & Rhône
Siège : 1 rue Sébastien Gryphe, 69007 Lyon
Antenne de Villefranche : 47 passage de l’Ancienne Mairie, 69400 Villefranche-sur-Saône
Pour nous contacter ou demander votre désinscription de la liste d'envoi : désinscription/unsuscribe
Merci de nous apporter votre aide : appels à témoignage de l’UFC-Que Choisir

Président et directeur de publication : Michel Boutard
Responsable de rédaction : Michel Fregonara
Ont participé à ce numéro : Michel Boutard, Michel Fregonara, Françoise Gaudin, Danielle Henriot, Jean-Pierre Rochette et Chantal Roleau.